Aux petits soins de l’herbier de Thore
Des échantillons de l’herbier de Thore sont analysés et photographiés au jardin botanique (de Bordeaux) dans le but de numériser la compilation complète dès 2010.
À l’approche de ce gros volume aux feuilles jaunies et écornées par le temps, il faut prendre quelques précautions. Au jardin botanique, le conservateur Philippe Richard prévient d’entrée les rares visiteurs : « il faut porter des gants pour éviter que l’acide contenue dans notre sueur ne vienne tâcher les pages ou les altérer. »
Précautions prises, le volume prêté par le musée de Borda à Dax n’est qu’un échantillon sur les 19 volumes de la collection Thore. Ce botaniste landais qui a fait ses études à Bordeaux lègue ainsi un volume de la flore du XVIIIe siècle, pas le plus ancien présent dans les locaux du jardin botanique mais tout de même intéressant. Car la conservation des plantes y est plutôt bonne à l’ouverture des pages et les descriptifs précis.
« Nous disposons d’informations précieuses notamment par l’indication des endroits de la cueillette qui peuvent donner une petite idée de la répartition géographique de certaines plantes à l’époque. On peut découvrir alors que certaines espèces aujourd’hui en danger étaient très présentes à l’époque ou le contraire. C’est d’une grande richesse pour nous ».
– Lire la suite de l’article du 26/08/09, par Claire Thibault, sur le site Sudouest.com
A lire également :
– Le projet African Plant Initiative (API), auquel participe actuellement l’herbier de Montpellier.