Index des plantes vasculaires citées dans « Recherches sur la flore des eaux continentales de l’Afrique du Nord » de L. Gauthier-Lièvre (1931)

Cet index, réalisé par Rachid Meddour, énumère par ordre alphabétique les noms latins de toutes les plantes vasculaires citées dans la magistrale étude de L. Gauthier‐Lièvre (1931), intitulée « Recherches sur la flore des eaux continentales de l'Afrique du Nord (Algérie et Tunisie) ».

Cet index, réalisé par Rachid Meddour, énumère par ordre alphabétique les noms latins de toutes les plantes vasculaires citées dans la magistrale étude de L. Gauthier‐Lièvre (1931), intitulée « Recherches sur la flore des eaux continentales de l’Afrique du Nord (Algérie et Tunisie) ».

Il comporte un total de 419 végétaux supérieurs, en majorité de rang spécifique, inventoriés dans les nombreux « points d’eau » analysés en Algérie par cet auteur (près de 200) et désignés par différentes dénominations (lacs, marais, mares, étangs, fossés, forêt marécageuse, barrages, dayas, sebkhas agoulmines, guerâa, merdja ogla, r’dir, etc.). A la suite de ces plantes, on a indiqué les numéros des pages où elles sont citées, permettant ainsi d’avoir une idée relative sur leur fréquence et leur localisation (bio)géographique.

Un tel index nous paraît actuellement très intéressant et peut s’avérer d’un apport utile pour tout ceux qui travaillent sur la biodiversité floristique de ce qu’il est convenu d’appeler les « zones humides », depuis la Convention de Ramsar en 1971.

A titre d’exemple, si l’on considère les zones humides inventoriées dans ce travail par Gauthier‐Lièvre (1931), dans l’écocomplexe « Sanhadja‐Annaba‐El Kala », on aboutit à un total de 137 taxons, parmi lesquels on peut citer les plus rares, Vallisneria spiralis var. numidica (Lac Freïtis), Butomus umbellatus (Gueraât el Mekhada), Najas major (Lac Fetzara), Ceratophyllum submersum (Lac des Oiseaux), Polygonum senegalense et Trapa natans (Lac Oubeïra), Fimbristylis squarrosa (marais entre les lacs Oubeïra et Tonga), Utricularia exoleta (étang de Bordj Ali Bey), Plantago crassifolia (Lac Mellah), Nuphar luteum (Lac Noir), Rhamnus frangula (marais de Bou Merchen), Dryopteris gongylodes subsp. propinqua (Lac Tonga), Salix atrocinerea Brot. [= S. cinerea Bonn. & Barr., non L.] (non signalé dans la Flore de Quézel & Santa ! ), etc.

Ceci est très instructif, d’autant que toutes ces zones humides font partie des 42 sites actuellement classés d’importance internationale selon la Convention de Ramsar, ratifiée par l’Algérie en 1982.

Enfin, ce type de contribution bibliographique peut constituer une première étape dans l’élaboration de banque de données sur la flore de l’Algérie, dans le cadre global de la connaissance et de la préservation de la biodiversité de notre pays.

Rachid Meddour
Université Mouloud Mammeri, Faculté des Sciences Agronomiques et Biologiques. Département d’Agronomie, BP 17 RP, 15 000 Tizi Ouzou, Algérie.
E-mail : rachid_meddour@yahoo.fr

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