Aidez-nous à localiser les populations d’Ambroisie trifide
A travers cette Mission Flore, Tela Botanica, en partenariat avec l’Anses et l’Observatoire des ambroisies (porté par FREDON France) vous invite à partir à la recherche de l’Ambroisie trifide et de faire part de vos observations, à partir d’un outil de saisie simple, en ligne. Visible dès le mois d’avril dans les parcelles (plantules), la plante devient plus facilement détectable à partir du mois de juillet et jusqu’en septembre – octobre.
Suite à un travail de recherche bibliographique, plusieurs chercheurs se sont associés pour publier un article « Développement d’Ambrosia trifida L. en France : connaissances historiques et écologiques en vue d’une éradication de l’espèce« .
Dans cet article, on retrouve notamment une liste de données historiques issues de différentes sources, dont des herbiers.
A partir de ces données, nous vous proposons de retourner sur les lieux ou elle avait été signalée entre 1931 et 1990, afin de constater sa présence ou son absence à l’heure actuelle.
Pour cela, vous pouvez vous référer au tableau qui référence ces données et sur la carte ci-dessous.
NB : Vous pouvez également exporter les données (tableur) issues de Tela Botanica grâce à l’outil d’export Flora Data
Si vous observez l’Ambroisie trifide, saisissez votre observation sur la page Mission flore dédiée !
Si vous constatez que l’espèce n’est plus présente sur les lieux décrits, vous pouvez également nous le signaler en envoyant un mail à mission-flore@tela-botanica.org
D’après les chercheurs, il n’est pas trop tard pour envisager de faire disparaître cette espèce exotique envahissante du territoire français, avant qu’elle ne devienne aussi problématique que sa cousine l’Ambroisie à feuilles d’armoise.
« Les données acquises indiquent que l’éradication de l’ambroisie trifide est encore aujourd’hui un objectif réaliste à moyen terme. »
La connaissance de la répartition des population de l’Ambroisie trifide est donc aujourd’hui essentielle pour limiter son expansion. Votre participation est primordiale pour détecter sa présence !
- En juillet 2018, L’association Tela Botanica lance une nouvelle Mission Flore ciblée sur une espèce exotique envahissante : l'Ambroisie trifide.
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Rejoignez une mission et partez à la découverte de la flore locale.
12 commentaires
Je ne comprends pas l’on s’acharne à vouloir répondre par l’éradication : ça n’a jamais marché !
Il serait bien plus intelligent d’étudier par exemple les milieux naturels de cette espèce dans son pays d’origine, avec les contraintes de compétition ou de prédation, les stratégies de reproduction et toutes ces choses que jadis on appelait phytogéographie. Et ensuite reproduire ici les même types de contraintes en faisant intervenir des espèces d’ici.
Je rappelle qu’on a dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pour essayer d’éradiquer Caulerpa taxifolia, dont « l’invasion » s’est finalement apaisée par les seules contraintes naturelles …
On pourrait aussi observer les types de paysages dans lesquels s’installe l’ambroisie : ne seraient-ce pas ceux de l’agriculture industrielle ? Dans ce cas, que faudrait-il éradiquer : cette agriculture mortifère, ou une espèce végétale ?
Merci Cécile.
Il y en aura toujours pour « éradiquer ». Sciences sans conscience …
Bonjour Cécile,
Il y a en effet souvent débat quand on parle de plante exotique envahissante dont nous ne prenons pas partie ici.
Les objectifs de cette mission sont de faire connaître les enjeux sur cette espèce à la population locale et aux acteurs du territoire et d’étudier la répartition de cette plante introduite involontairement par les activités humaines et qui pose également des problèmes de santé humaine : http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/especes-nuisibles-et-parasites/ambroisie-info/article/les-risques-pour-la-sante
Concernant les milieux de prédilection de l’Ambroisie trifide, ils ne s’arrêtent pas aux milieux agricoles : cette espèce peut facilement coloniser les bordures de cours d’eau et entrer en compétition avec les espèces indigènes de ces milieux humides.
L’Association Française d’Etude Des Ambroisies (AFEDA), à votre demande, participe aussi à cette mission.
Elle a informé de l’existence de l’Ambrosia trifida dés Janvier 2003 dans un livre p.21, 22,30, 31
Déchamp C., Méon H. Ambrosia, Ambroisie, polluants biologiques. 2003, Lyon, Edition ARPPAM, in 286 p. et 135 illustrations. Prix Novartis de l’Académie de Médecine.
« Elle sévit dans des cultures de tournesol du département de l’Aude qui représentent plusieurs milliers d’hectares » . COMMUNICATION PERSONNELLE à C..Déchamp du 21 juin 2001 de DUPUY P. (et 5 réf. bibliographiques).
Elle a envoyé cette demande à environ 600 personnes. CD.
Merci pour votre participation, en effet vous avez communiqué l’information à un grand nombre de personnes, ce qui va permettre de faire connaître cette mission plus largement.
je me souviens qu’en 1966 , en arrivant dans le village de Chassagny ( à l’époque 247 habitants) les chasseurs ,les cultivateurs parlaient de « moutarde » pour signaler cette plante dont une station très localisée avait vu le jour au lieu dit chazeau .Ce nom à cause de la couleur des bottes à la sortie de cette mini invasion .Maintenant cette calamité s’étend sur tout le département . La même histoire peut se raconter au village voisin Montagny où une station existait alors près de l’entrée du cimetière (vers les années 60) . A noter qu’alors dans le département de la Loire personne ne connaissait cette plante dont personnellement je n’avais jamais entendu parler.
Merci pour ces précisions intéressantes. Parlez-vous bien de l’Ambroisie trifide ou de l’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.), bien plus répandu en France ?
Dans tous les cas, vous pouvez signaler leur présence si vous en rencontrez à nouveau, soit via la mission flore (pour l’Ambroisie trifide), ou sur la plateforme de signalement pour l’Ambroisie à feuilles d’armoise : http://www.signalement-ambroisie.fr/
hélas, je ne peu pas être plus affirmatif,mais à mon avis c’était bien la même chose qu’une jeune canadienne avait baptisé « herbe à poux » il y a environ 15 ans.
Bonjour,
J’ai deux remarques concernant le signalement de l’ambroisie en cours :
Premièrement, j’ai signalés quelques lieux infestés d’ambroisie avant leur floraison, à l’adresse « contact@signalement-ambroisie.fr ». Signalement en juin, et nouvelle promenade en août : l’ambroisie se porte comme un charme, et va bientôt relaĉher ses spores. Rien n’a été fait. il s’agissait d’un champ cultivé à Feyzin (69). Je ne sais pas si quelque chose a été fait, mais il n’y a aucun effet visible, sion un remerciement pour mon action.
Deuxièmement, j’ai remarqué que l’ambroisie prospérait mieux aux abords des champs de blé, de mais ou de fèves, et parfois à l’intérieur, et qu’en revanche, un endroit présentant une variété de plantes sauvages : champ en friche, ou clairière laissée à elle-même ne laissait pas les plantes se développer de la même façon.
=> j’arrête de signaler l’ambroisie jusqu’à ce que les choses s’éclaircissent. Le citoyen peut désirer contribuer, mais n’aime pas qu’on se paie sa tête trop longtemps.
=> un environnement sain est souhaitable pour tous : une saine oncurrence entre espèces peut aider à limiter les dégâts.
Bonjour Jean-Daniel, Parlez-vous ici de l’Ambroisie trifide ou de l’Ambroisie à feuilles d’armoise ? Dans tous les cas, si vous avez fait un signalement auprès de la plateforme ambroisie, http://www.signalement-ambroisie.fr/, le référent de votre commune en est directement alerté. C’est ensuite à lui et à la commune de coordonner les actions de lutte, mais cela dépasse la responsabilité des structures et associations qui mettent en place les outils qui vous permettent de faire part de vos observations.
bonjour à tous, les plantes invasives introduites par ignorance ou inattention est une calamité qui déséquilibre la flore et la faune locale ici (je suis dans les alpes maritimes près de la frontière italienne) plusieurs espèces dérèglent le développement des endémiques et envahissent nos jardins exemple le « raisin d’Amérique » le comble c’est qu’en questionnant c’est le service des jardins de la ville qui l’a mis en ornement dans les massifs sans se rendre compte des conséquences ! les graines se sont disséminées en voilà disparition de tas d’oiseaux et nettoyages des plates bandes en jardins d’enfants envahis par cette espèce toxique ! c’est idiot tout ça pour fleurir des rond point en essayant de se faire remarquer……..
Si je puis me permettre (argh, je vais me faire traiter de « complotiste »…)
Cette plante qui pousse si généreusement dans les champs de tournesol… n’est-elle pas une cliente idéale pour les herbicides, auxquels résistent les tournesols transgéniques, précisément prévus pour survivre aux herbicides…? ;o)