Le séquoia de Chine, le pin de Wollemi et la welwitschia dans The Conversation

Serge Muller, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité et Germinal Rouhan, maître de conférences, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), botaniste systématicien, du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), ont publié récemment une série d'articles autour des arbres dans The Conversation.
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Le métaséquoia peut atteindre les 50 mètres de hauteur dans ses stations naturelles. Zauber2011, CC BY-NC-ND

Le séquoia de Chine, l’arbre derrière le fossile

« Tout comme le ginkgo, la welwitschia et le pin de Wollemi, le séquoia de Chine appartient au groupe des gymnospermes, dont les graines sont souvent protégées dans des cônes, comme c’est le cas pour les sapins et les épicéas. Les gymnospermes, à la différence des sophoras ou des catalpas par exemple, ne sont donc pas des plantes à fleurs (appelées, elles, angiospermes).

La diversité des gymnospermes a été maximale au Mésozoïque (-250 à -66 millions d’années) avant de fortement régresser. Il n’en subsiste aujourd’hui que mille espèces environ, surtout répandues dans les régions boréales et montagneuses.

Certaines lignées de gymnospermes ne sont plus représentées que par une seule ou quelques espèces, souvent considérées comme « reliques » de ces groupes anciens.

Le séquoia chinois – qui n’a été découvert comme arbre vivant qu’au milieu du XXe siècle alors qu’il venait d’être décrit comme arbre fossile éteint – fait partie de ces « espèces reliques ». »

Extrait de l’article sur The Conversation

Le pin de Wollemi, la découverte botanique la plus retentissante du XXᵉ siècle

« Tout comme le ginkgo, la welwitschia et le séquoia de Chine, le pin de Wollemi appartient au groupe des gymnospermes, dont les graines sont souvent protégées dans des cônes, comme c’est le cas pour les sapins et les épicéas. Les gymnospermes, à la différence des sophoras ou des catalpas par exemple, ne sont donc pas des plantes à fleurs (appelées, elles, angiospermes).

La diversité des gymnospermes a été maximale au Mésozoïque (-250 à -66 millions d’années) avant de fortement régresser. Il n’en subsiste aujourd’hui que mille espèces environ, surtout répandues dans les régions boréales et montagneuses.

Certaines lignées de gymnospermes ne sont plus représentées que par une seule ou quelques espèces, souvent considérées comme « reliques » de ces groupes anciens. Découvert en Australie en 1994 comme arbre vivant, alors qu’on croyait le connaître comme espèce fossile, le pin de Wollemi fait partie de ces « espèces reliques ». »

Extrait de l’article sur The Conversation

La welwitschia, un des arbres les plus étranges de la planète

« Tout comme le ginkgo, le séquoia de Chine et le pin de Wollemi, la welwitschia appartient au groupe des gymnospermes, dont les graines sont souvent protégées dans des cônes, comme c’est le cas pour les sapins et les épicéas. Les gymnospermes, à la différence des sophoras ou des catalpas par exemple, ne sont donc pas des plantes à fleurs (appelées, elles, angiospermes).

La diversité des gymnospermes a été maximale au Mésozoïque (-250 à -66 millions d’années) avant de fortement régresser. Il n’en subsiste aujourd’hui que mille espèces environ, surtout répandues dans les régions boréales et montagneuses.

Certaines lignées de gymnospermes ne sont plus représentées que par une seule ou quelques espèces, souvent considérées comme « reliques » de ces groupes anciens. La welwitschia, que l’on trouve dans les déserts d’Afrique australe, fait partie de ces « espèces reliques ». »

Extrait de l’article sur The Conversation

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