Consultation citoyenne : L’importance de la botanique

Un aperçu des réponses :

Changement climatique

• « Réchauffement planétaire et particulièrement dans les zones arctiques et antarctiques.”
  “Modifications du climat. »
• « L’évolution des plantes face, entre autres, au changement climatique. »
• « Déplacement des biotopes avec le climat changeant. »
• « Les transformations du climat. »

En lien avec les sécheresses et inondations

• « Météo plus extrême (sécheresses et inondations). »
• « Ouragan, gel, sécheresse, inondation… »
• « Canicules, sécheresses, inondations. »

En lien avec la disparition des pollinisateurs

• « Augmentation de la température, saisons moins marquées (moins d’heures de froid en hiver mais sécheresses en été) – Diminution du nombre de pollinisateurs (voire disparition de certains). »
• « Réchauffement climatique – pollution – disparition des insectes pollinisateurs. »
• « Changements rapides des biotopes, du fait du réchauffement, des submersions, de la désertification, de la raréfaction des pollinisateurs et de la micro-faune fouisseuse, des changements des occupations des sols par les humains… »

Un aperçu des réponses :

Extinction

• « Extinction des espèces et destruction de la biodiversité. »
• « Extinctions accélérées d’espèces, avec des phénomènes « en chaîne » : si on touche à un maillon d’un écosystème, c’est l’ensemble qui se dérègle. »
• « Extinction d’espèces, prolifération de plantes hybrides, génétiquement modifiées. »

Migration et espèces invasives

• « Le déplacement d’espèces et la prolifération d’invasives. »
• « Migration et adaptation végétale. »
• « Bouleversement des aires de répartition. »
• « Supplantation de la biodiversité indigène par des invasives. »
• « Espèces exotiques envahissantes. »

Mutation / Évolution

• « Prolifération de plantes hybrides, génétiquement modifiées. »
• « Évolution des espèces. »

Un aperçu des réponses :

• « Dégradation des sols, pollution. »
• « La destruction des habitats naturels par la surpopulation et la désertification. »
• « De nouvelles espèces, car l’humain a modifié son environnement. »
• « Déforestation, raréfaction des sols (construction). »
• « Extension de l’urbanisation, augmentation de la pollution. »
• « Pollution, déforestation, surpopulation humaine. »
• « Urbanisation des espaces naturels. »
• « Agriculture intensive, urbanisation. »

Un aperçu des réponses :

Conservation

• « À mon avis, les botanistes s’intéresseront aux capacités de résilience et d’adaptation des végétaux, aux nouvelles stratégies de survie et de reproduction qu’ils inventeront, ainsi qu’aux référencements de nouvelles espèces et des rôles écologiques qu’elles joueront. »
• « Dans 20 ans, nous aurons enfin compris que la destruction des habitats est la principale cause de perte de biodiversité : la botanique permettra de proposer la gestion la plus optimale pour restaurer et protéger les écosystèmes. »
• « Comment préserver et protéger les espèces endémiques, patrimoniales ? Comment protéger les milieux naturels globalement et les milieux ordinaires, les coins de nature présents un peu partout ? Comment accompagner le monde végétal face aux changements écologiques ? »
• « Sauver le monde. »

Adaptation

• « Suivre les changements et transmettre des outils de compréhension et d’action. »
• « Évolution des plantes (géographie, adaptation, …), trouver les plantes qui peuvent s’adapter, croisement pour faire évoluer dans le sens nécessaire face au changement climatique. »
• « Trouver les moyens d’aider les plantes à s’adapter plus vite aux changements. »

Un aperçu des réponses :

Agriculture

• « Adapter les types de cultures au climat des régions. »
• « Alimentation. »
• « Nourrir les humains. »
• « Donner des solutions pérennes pour optimiser la cohabitation entre agriculture et biodiversité, démontrer que les plantes cultivées en agriculture bio sont plus aptes à se défendre et à s’adapter sans intrants. »
• « Préservations des cultures. »

Société

• « S’adapter et répondre aux nouveaux enjeux de notre société. »
• « La botanique devra trouver le moyen d’innover dans le domaine scientifique et technologique pour les générations actuelles et futures. En créant des passerelles avec d’autres disciplines, elle permettra l’amélioration de la communication avec le grand public et les décideurs et la formation à l’échelle locale, nationale ou internationale. »

Santé

• « Médecine. »
• « Médicaments. »

Un aperçu des réponses

• « Un enjeu éthique quant aux limites de la manipulation génétique des espèces. »
• « Ne pas devenir une science élitiste mais plutôt une science du partage. »
• « Avant tout survivre en tant que discipline dans un monde toujours plus « rentable ». »
• « Face à une probable érosion croissante de la diversité, il y aura sans doute un gros travail à faire sur la priorisation des actions de conservation et leur justification auprès des décideurs/financeurs/publics. »

Un aperçu des réponses :

Climat et environnement

• « Oui, en lien avec le changement climatique ! »
• « Oui, car il ne faut pas prendre chaque espèce individuellement, mais la botanique dans son ensemble, le monde végétal dans sa globalité ainsi que la biodiversité. »
• « Elle aura une grande importance dans la climatologie, avec l’étude des impacts sur l’environnement sur les choix d’exploitation des cultures et de la forêt et sera peut-être une clef pour résoudre la production de nourriture en quantité et en qualité suffisante pour les habitants de la planète. »
• « Forcément ! C’est déjà un peu le cas, non ? En tout cas, moi je réalise de plus en plus à quel point tout est interrelié ! Finalement, quand on s’intéresse à un petit bout… tout le reste suit ! Botanique, géologie et minéralogie, écologie, météorologie, chimie, physique, biologie, agro-écologie… c’est à l’infini ! Certes, on risque de s’y noyer, mais les échanges de savoirs permettent de décloisonner, d’élargir notre vision et d’agir vraiment à une portée significative. »

Politique et société

• « Je crois que oui. Je vois aujourd’hui la botanique comme le préalable nécessaire à un nouvel imaginaire, à une nouvelle façon de vivre. Produire du savoir sur le monde des plantes, c’est s’y relier sensiblement, c’est visibiliser leur existence et réaffirmer que nous dépendons de leur présence. La botanique est politique ! »
• « Bien sûr, la botanique sera au cœur des problématiques liées à des secteurs très variés : – La santé (pharmacologie, lutte contre les canicules…) – L’urbanisme (création de la ville végétalisée du futur) – L’agro-écologie (recherche des meilleurs auxiliaires pour une agriculture durable, mise en valeur de la diversité génétique des variétés cultivées) – L’éducation (l’école dans la nature, par la nature, pour la nature) – La culture (land art, création artistique) – Les nouvelles technologies (enjeu de big data). »
• « J’espère que la botanique sera enseignée dès le plus jeune âge dans les écoles et qu’ainsi une grande partie de la population voudra vivre en harmonie avec la nature. »

Vie pratique (alimentation/médecine)

• « La botanique s’intégrera au quotidien de beaucoup de personnes car la norme sera d’avoir une certaine autonomie alimentaire mais aussi médicinale. Beaucoup de personnes feront de la botanique au quotidien en faisant des récoltes sauvages pour cela, et en cultivant divers végétaux chez eux. »
• « Les teintures naturelles, les produits fermentés, l’agro-écologie, l’agroforesterie,… »
• « L’alimentation, la phytothérapie et l’aromathérapie, la santé, etc. »

Urbanisme

• « La botanique devrait s’intégrer dans tous les secteurs économiques et sociaux. Le bâtiment et la ville, les transports… »
• « Il serait nécessaire que les travaux des professionnels soient pris en compte dans les choix d’aménagement du territoire (stopper l’expansion des monocultures agricoles ou forestières, préserver les zones humides). »
• « En architecture et déco pour l’intégrer encore plus dans nos espaces de vie et revitaliser les villes (parcs, jardins et espaces verts). »

Un aperçu des réponses :

• « Y’a des chances. »
• « Je l’espère. »
• « J’espère qu’elle s’intègrera plus et qu’elle aura plus d’importance/poids dans le domaine scientifique. Les deux scénarios sont possibles : soit un délaissement toujours plus important de la discipline (du moins en professionnel) soit une remontée dans la prise de conscience de son importance pour tout. »