Top 10 des espèces observées en ville en 2022 et comment les reconnaitre
Merci à tout le réseau Tela Botanica pour les photos ! Licence CC BY-SA
1
le pissenlit (Taraxacum sp.)
2
le laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus)
3
l’oxalis corniculée (Oxalis coniculata)
4
le séneçon commun (Senecio vulgaris)
5
la renouée des oiseaux (Polygonum aviculare)
6
la laitue scariole / la laitue Saint-Joseph (Lactuca serriola)
7
la vergerette du canada (Erigeron canadensis)
8
le plantain lancéolé (Plantago lanceolata)
9
la porcelle enracinée (Hypochaeris radicata)
10
le pâturin annuel (Poa annua)
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Télécharger ici la fiche Porcelle enracinée
Télécharger ici la fiche Laiteron maraicher
Télécharger ici la fiche Pissenlit
Télécharger ici la fiche Laitue scariole
Télécharger ici la fiche Séneçon commun
Merci à tout le réseau Tela Botanica pour les photos ! Licence CC BY-SA
Vous aimeriez comprendre comment la végétation spontanée se déplace en ville ou d’un pied d’arbre à un autre ? Alors vous pouvez contribuer à faire avancer la recherche en écologie urbaine en participant à deux programmes de science participative !
Pour ceux qui découvrent cet observatoire de la flore urbaine, il a été co-fondé il y a 10 ans par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et Tela Botanica. Sauvages de ma rue vise à faire avancer la recherche en écologie urbaine grâce aux observations citoyennes de plantes en ville.
Ce programme de science participative est animé et outillé (outils informatiques et pédagogiques) par Tela Botanica et les données sont analysées par le laboratoire CESCO du MNHN.
Les données permettent d’avancer sur la connaissance de la répartition des espèces en ville et sur l’impact des « brèches urbaines » (trottoirs, fissures, murs, etc.) sur la qualité de la biodiversité. Les données peuvent également être utiles aux collectivités désirant en savoir plus sur leur diversité végétale.
L’un des objectifs du programme de sciences participatives « Sauvages de ma rue » est aussi de permettre aux participants d’apprendre à reconnaître les espèces qui poussent dans nos villes pour pouvoir les recenser
Le programme de science participative sTREEts, lancé en 2019, s’adresse aux citoyens ayant un bon niveau en botanique (contrairement à Sauvages de ma rue) pour inventorier les plantes qui poussent aux pieds des arbres en ville et en faire le suivi chaque printemps.
L’objectif est de mieux renseigner les différences de flore entre années et donc de mieux documenter, au fil des années, les modifications de biodiversité liées au changement climatique et à la gestion urbaine, par exemple.
La différence avec Sauvages de ma rue : moins de rues inventoriées, mais un retour dans les mêmes rues tous les ans. Le programme se concentre sur des alignements d’arbres car c’est à leur pied que la flore des rues est la plus facile à suivre d’année en année.
Il faut, a priori, un engagement sur plusieurs années, même si l’on est capable d’analyser des données si des observateurs ratent une année de temps en temps ou abandonnent le programme au bout de 2 ou 3 ans.
Pour cela il suffit de suivre ces quelques étapes très simples :
- je m’identifie sur Tela Botanica, si je n’ai pas de compte je peux en créer un juste ici
- je rejoins l’espace projet “Sauvages de ma rue” et/ou l’espace projet « sTREEts » en cliquant sur « rejoindre le projet »
- je m’abonne au forum en cliquant sur « s’abonner au forum » pour être tenu au courant des actualités du projet et échanger avec les autres membres
Ensuite vous pouvez découvrir tous les outils dans le porte-document : le protocole, la fiche terrain, etc.
Avez-vous déjà animé une sortie d’un programme de science participative ? Avez-vous communiqué sur un ou des programmes ? Si c’est le cas, vous êtes un relais de ce programme de sciences participatives ! Les relais diffusent le programme, son protocole et permettent ainsi à d’autres d’y participer et de le relayer.
Pour en savoir plus sur les relais et être accompagné pour le devenir, contactez-nous par email :
11 commentaires
Très intéressent , il faut des spécialistes en botanique Merci infiniment.
Hmmm.
Est-on sur que les relevés distinguent bien Erigeron canadensis de Erigeron sumatrensis ? J’ai l’impression que cette dernière est plus commune maintenant.
Bonjour,
Oui tout à fait, le protocole fait bien la différence entre les deux.
ça dépend un peu des régions, sous climat plus frais et plus humide, C. canadensis reste fréquente, malgré une bonne représentativité de C. sumatrensis.
A l’état végétatif, les feuilles de C. canadensis présentent une face supérieure glabre et des poils raides en bordure (arêtes de poisson) alors que C. sumatrensis présentent une pilosité plus molles sur les bords et les faces.
SUPER programme de recensement. Je trouve ça vraiment très intéressant.
Oxalis corniculata sans faute d’ orthographe
Bonjour, en effet merci beaucoup !
Les Astéracées dans le peloton, avec en tête le Prince des rues, Taraxacum !
Bonjour,
je viens de lire les fiches pour différencier ces plantes sauvages de la rue.Pour le laiteron maraîcher, la tige est dite pleine et sur le livre « Quelle est cette plante? » Editions Ulmer la tige est dite creuse.Qu’en est-il exactement ? Comme nous sommes en hiver je ne pourrai pas trouver de laiteron maraîcher.
Merci du renseignement que vous me fournirez.
Bonjour,
La tige du laiteron maraicher est bien creuse.
Merci à vous, nous modifions tout de suite!