En mai, fais ce qu’il te plait avec l’Observatoire des Messicoles
En ce mois de mai, la liste des messicoles observables s’allonge et fleurissent dans les cultures :
- l’Adonis dont la liste suivante représente les espèces à observer dans le cadre de l’Observatoire des Messicoles
- l’Alchémille des champs, Aphanes arvensis L.
- l’Androsace des champs, Androsace maxima L.
- la Bifora rayonnante, Biphora radians M. Bied
- le Bleuet, Cyanus segetum Hill
- le Bugle petit-pin, Ajuga chamaepitys (L.) Schreb
- la Buglosse des champs, Lycopsis arvensis L.
- le Caucalis à fruits plats, Caucalis platycarpos L.
- le Grand coquelicot, Papaver rhoeas L.
- le Grémil des champs, Buglossoides arvensis L.
- l’Ibéris pénné, Iberis pinnata L.
- le Miroir de Vénus, Legousia speculum-veneris (L.) Chaix
- le Peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris L.
- les pensées des champs, Viola arvensis Murray
- la Renoncule, Ranunculus arvensis L.
- la Roquette d’Orient, Conringia orientalis (L.) Dumort.
- le Tabouret des champs, Thlaspi arvense L.
- les Tulipes, dont la liste suivante représente les tulipes à observer dans le cadre de l’Observatoire des Messicoles
Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques dans le guide de l’Observatoire des Messicoles et consulter le calendrier des observations pour préparer les mois à venir !
Le coquelicot est une plante annuelle aux fleurs rouges chiffonnées de quatre pétales et hérissée de poils raides. Elle mesure entre 20 et 60 cm de haut. Les feuilles sont lyrées, pennatipartites : découpées en segments de formes variables, de linéaires à lancéolés, souvent dentés. Les feuilles de la tige sont sessiles (pas de pétiole visible). Les fleurs sont protégées par deux sépales caduques. Le fruit est une capsule, glabre (dépourvu de poils) et à peine plus longue que large. On le retrouve partout en France métropolitaine et il préfère les sols basiques.
Le coquelicot est utilisé pour ses propriétés émollientes, sédatives légères et en traitement des infections brancho-pulmonaires. Les jeunes feuilles de coquelicot sont aussi consommées en salade ou cuites.
- Première étape : je prends connaissance de l’Observatoire des Messicoles et de ses outils.
Rendez-vous sur l’espace projet de l’Observatoire des Messicoles pour lire attentivement le protocole d’observation des messicoles. Puis, téléchargez et utilisez le guide des messicoles (version en ligne ou à imprimer en basse résolution ou en haute résolution) accompagné de la fiche terrain pour renseigner toutes vos observations. N’oubliez pas de vous munir d’un stylo pour compléter la fiche terrain et d’un appareil photo pour immortaliser vos plus belles observations !
- Seconde étape : je vais sur le terrain.
Après avoir repéré une surface agricole, un verger, une parcelle de vignes ou bien encore une zone agricole en friche, soyez observateur et patient ! Attention, ne pénétrez jamais au cœur des parcelles sans avoir demander l’accord de l’exploitant ! Privilégier ainsi les observations depuis les bords des champs.
- Troisième étape : je saisis mes observations !
De retour à la maison, il ne vous reste plus qu’à partager vos trouvailles avec le reste de la communauté via l’outil de saisie de l’Observatoire des Messicoles, que vous pouvez trouver en cliquant ici.
A la fin du mois, deux des plus belles photos de messicoles seront mises à l’honneur sur les réseaux sociaux de Tela Botanica (Facebook et Twitter) : un coquelicot et une messicole parmi la liste des espèces du mois de Mai. Alors n’attendez plus et partez immortaliser nos belles des champs !
Pour plus d’informations sur ces autres belles des moissons, rendez-vous sur l’espace projet de l’Observatoire des Messicoles.
Pour que vos observations soient identifiables par d’autres, vous êtes fortement encouragé à y joindre des photos, si possible de chaque organe de la plante. En effet, même le meilleur d’entre nous peut faire des erreurs et la taxonomie étant continuellement en évolution, il est intéressant de pouvoir vérifier leur identification. De plus, ces photos doivent suivre quelques règles pour être efficaces. Elles sont détaillées dans le tutoriel photo disponible ICI. Suivre ces explications augmentera vos chances d’obtenir de l’aide à l’identification sur IdentiPlante et facilitera le travail des vérificateurs de données de Tela Botanica. Pour en savoir plus, rendez-vous ICI !
1 commentaire
J’ai observé ces 15 derniers jours Ajuga chamaepitys (L.) Schreb à trois endroits différents sur des talus de graviers secs ou des pelouses sèches dans la plaine de l’Ain. Je ne regarde pas dans les nombreux champs cultivé car il n’y a jamais rien.