Les messicoles aux couleurs automnales
Le nombre de messicoles à observer s’amenuise au fur et à mesure que la durée du jour diminue ! Mais il reste tout de même 9 espèces messicoles que l’on peut trouver en octobre :
- l’Anthémis, Cota altissima (L.) J.Gay ex Guss.
- le Bugle petit-pin, Ajuga chamaepitys (L.) Schreb
- la Buglosse des champs, Lycopsis arvensis L.
- l’Épiaire annuelle, Stachys annua (L.) L.
- le Grémil des champs, Buglossoides arvensis L.
- l’Orlaya à grandes fleurs, Orlaya grandiflora L.
- les Pensées des champs, Viola arvensis Murra
- la Renoncule, Ranunculus arvensis L.
- le Tabouret des champs, Thlaspi arvense L.
Vous pouvez retrouver toutes leurs caractéristiques dans le guide de l’Observatoire des Messicoles et consulter le calendrier des observations pour préparer les mois à venir !
Les Anthémis sont des plantes souvent aromatiques, se reconnaissant notamment à leurs feuilles profondément découpées.
Les capitules ne sont pas sans rappeler ceux des marguerites avec des fleurs ligulées externes blanches et des fleurs centrales tubulées jaunes. Les capitules peuvent être solitaires ou rassemblés en corymbes.
Sous les capitules, on distingue de nombreuses bractées imbriquées en plusieurs rangs. Le réceptacle du capitule est hérissé de longues écailles argentées. Les akènes n’ont pas d’aigrette ni d’aile membraneuse.
Le saviez-vous ? L’anthémis est utilisé pour ses propriétés sédatives et anti-inflammatoires !
- Première étape : je prends connaissance de l’Observatoire des Messicoles et de ses outils.
Rendez-vous sur l’espace projet de l’Observatoire des Messicoles pour lire attentivement le protocole d’observation des messicoles. Puis, téléchargez et utilisez le guide des messicoles (version en ligne ou à imprimer) accompagné de la fiche terrain pour renseigner toutes vos observations. N’oubliez pas de vous munir d’un stylo pour compléter la fiche terrain et d’un appareil photo pour immortaliser vos plus belles observations !
- Seconde étape : je vais sur le terrain.
Après avoir repéré une surface agricole, un verger, une parcelle de vignes ou bien encore une zone agricole en friche, soyez observateur et patient ! Attention, ne pénétrez jamais au cœur des parcelles sans avoir demander l’accord de l’exploitant ! Privilégier ainsi les observations depuis les bords des champs.
- Troisième étape : je saisis mes observations !
De retour à la maison, il ne vous reste plus qu’à partager vos trouvailles avec le reste de la communauté via l’outil de saisie de l’Observatoire des Messicoles, que vous pouvez trouver en cliquant ici.
À la fin du mois, les plus belles photos de messicoles seront mises à l’honneur sur les réseaux sociaux de Tela Botanica (Facebook et Twitter). Alors n’attendez plus et partez immortaliser nos belles des champs !
Pour plus d’informations sur ces autres belles des moissons, rendez-vous sur l’espace projet de l’Observatoire des Messicoles.
Pour que vos observations soient identifiables par d’autres, vous êtes fortement encouragé à y joindre des photos, si possible de chaque organe de la plante. En effet, même le meilleur d’entre nous peut faire des erreurs et la taxonomie étant continuellement en évolution, il est intéressant de pouvoir vérifier leur identification. De plus, ces photos doivent suivre quelques règles pour être efficaces. Elles sont détaillées dans le tutoriel photo disponible ICI. Suivre ces explications augmentera vos chances d’obtenir de l’aide à l’identification sur IdentiPlante et facilitera le travail des vérificateurs de données de Tela Botanica. Pour en savoir plus, rendez-vous ICI !