Le Lierre terrestre

Zoom sur le Lierre terrestre, Glechoma hederacea, de la famille des Lamiacées.

En ces temps où la nature a deux semaines d’avance, peut-être même un peu plus, cette plante va bientôt commencer à fleurir. C’est la deuxième lamiacée à nous montrer ses petites fleurs bleues juste après le lamier pourpre. Son nom courant comme le nom latin hederacea provient de la forme des feuilles proche de celles du lierre grimpant. Mais elle reste au niveau du sol pouvant par endroit créer de petits massifs.

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13 commentaires

  1. Belle présentation.
    Je connais et ramasse couramment cette herbe sauvage comestible qui a des vertus médicinales.
    Mais attention toutefois à ne pas en abuser (à utiliser comme comme condiment et pas en salade).

    1. Vous avez raison, cependant j’ai voulu garder le nom de lierre terrestre car plus connu que glechome. D’ailleurs nombre de sites ou bouquins font toujours référence à lierre terrestre. Vous me pardonnerez cet écart par rapport à la norme ! En plus il n’y a pas grand risque de confusion avec le lierre grimpant qui est très différent.

  2. Magnifique monographie, comme d’habitude pour ces envois de Maubeuge. Pour en avoir beaucoup dans notre jardin, je peux me permettre d’ajouter que mine de rien, le pouvoir d’allongement de ses tiges (radicantes) est tel qu’elle peut grimper assez sensiblement, surtout quand la colonie est dense, par exemple au pied de framboisiers, osiers, etc. C’est une gourmande qui peut indéniablement représenter une concurrence spatiale et trophique, aussi l’arraché-je sans frémir quand je trouve qu’elle abuse un peu trop de son opportunisme. Rien de méchant mais faut pas tourner les talons trop longtemps, elle va vite. Sinon, point de vue strictement personnel, ‘glechome’ c’est pas beau, ça fait un peu glaucome et puis ce n’est pas usité. La confusion avec le lierre (pourquoi ajouter grimpant ? Lui aussi rampe, et plutôt bien, non?), par expérience pédagogique, je la vois plutôt comme l’occasion d’inviter les débutants à observer !

    1. Concernant l’occupation du sol par Glechoma hederacea, j’aurais fait le même commentaire ces six dernières années : il régnait en maître au pied de notre haie. Mais soudainement en 2024, il a été complètement supplanté par Ficaria verna (à cause des 225 mm de mars ?).
      J’en profite pour féliciter et remercier Jacques Jacqva de la qualité et de l’intérêt de ses publications.

    1. Je n’avais pas remarqué cette différence, pourtant on en parle dans un de mes deux bouquins qui me servent à l’identification. Comme cette plante va bientôt commencer à fleurir, je vais reprendre mes observations pour compléter mon herbier photos

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