Rendez-vous en rue connue, comprendre l’évolution de la flore urbaine en 10 ans

Ce printemps, jusqu’au 20 juin 2024, le programme de science participative Sauvages de ma rue a lancé “Rendez-vous en rue connue”, un défi collaboratif qui vous a emmené sur les traces de vos observations passées. Les participants et participantes du programme ont relevé le défi en retournant dans les rues inventoriées en 2013 et en 2014. 
Rendez-vous en rue connue

Des villes, des rues et des observations

Rendez-vous en rue connue final

En 2013 et en 2014, Sauvages de ma rue était un programme bien jeune et pourtant les sauvageons et sauvageonnes sont allés dans 1 318 rues pour identifier les plantes sauvages qui y poussaient. Aujourd’hui 10 ans après, vous êtes retournés dans ces mêmes rues pour identifier les nouvelles sauvages et voir l’évolution de la flore urbaine. Bravo à tous ceux et celles qui ont participé de Brest à Marseille, en passant par Aix en Provence, Angers ou encore La Bouilladisse, vous avez permis de recueillir plus de 346 observations !

Sur notre podium des villes avec le plus d’observations, on retrouve en troisième position Marseille avec 38 observations, en seconde place Angers avec 62 observations et en première place Brest avec un record à 156 observations.

Des sauvages, oui mais lesquelles?

Pendant ces trois mois printaniers, 176 espèces différentes ont été observées. Parmi ces plantes, on retrouve en troisième position la pariétaire de Judée et la porcelle enracinée qui ont été observées à 7 endroits différents, en deuxième place le laiteron maraîcher, le pâturin annuel et l’euphorbe des jardins (9 observations pour chacun) et en première position, à votre avis ?

2

Quelle est la plante la plus observée dans le cadre de "Rendez-vous en rues connues" ?

Réponse : la cymbalaire des murailles (vu dans 10 rues différentes).

Un défi et des participants motivés

Évidemment, nous remercions toutes les personnes qui ont participé à ce défi et tous ceux et celles qui participent à Sauvages de ma rue. Les données que vous avez recueillies sont précieuses pour le monde de la recherche. Et pour ce défi, certains se sont montrés particulièrement motivés. Bravo à Jean-Claude Méric qui a fait plus de 38 observations pour ce défi et qui est donc à la troisième place de notre podium. À la seconde place, on retrouve le muséum d’Angers et tous les participants à leurs sorties qui ont cumulé 63 observations dans les rues du défi. Et enfin, à la première place : le groupe botanique Bretagne vivante qui a réuni 156 observations pour ce défi.

Mention spéciale pour Christine Jourdan qui fait déjà le travail de repasser dans les rues déjà identifiées de Beaumont depuis 2019 et qui a permis de récolter de nombreuses informations précieuses sur l’évolution de la flore de sa ville. 

Pourquoi ce défi ?

Protocole SDMR

Voilà plus de 10 ans que le programme Sauvages de ma rue existe et dans ce laps de temps, vous avez permis de recueillir plus de 145 300 observations. Grâce à ces données, les chercheurs en apprennent de plus en plus sur la biodiversité présente dans ces brèches urbaines. Mais en 10 ans, les plantes poussent, certaines sont arrachées et d’autres disséminent leurs graines, bref la biodiversité évolue. Ce printemps 2024 a été l’occasion de (re)découvrir les rues qui avaient été inventoriées en 2013 et en 2014 pour mieux comprendre cette évolution. 

L’objectif de ce défi était de retourner dans toutes les rues qui ont été inventoriées entre 2013 et 2014. Vous vous êtes donc rendus dans un maximum de rues pour identifier les plantes sauvages urbaines en 3 mois

Si ce défi est terminé, il n’est jamais trop tard pour aller observer les sauvages de vos rues. Pour participer : imprimez la fiche de terrain puis sur une portion de trottoir, relevez la présence d’espèces de plantes parmi les 240 référencées, notez dans quels milieux elles poussent et envoyez les données aux scientifiques sur l’outil de saisie en ligne. Et pour vous aider voici quelques outils : 

Sauvages de ma rue
Ce programme de sciences participatives invite les citadins et citadines à reconnaître les espèces végétales qui poussent dans leur environnement immédiat pour comprendre l’impact de ces « brèches urbaines » sur la qualité de la biodiversité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.