PopPlante #1 : les plantes dans la pop culture

Cette année, Tela Botanica a lancé PopPlante sur le réseau social Instagram, une série captivante qui marie l'univers végétal avec la pop culture. De vos personnages préférés aux décors iconiques, les plantes y jouent les premiers rôles. Découvrez ici un aperçu de cette aventure verdoyante et culturelle !

Sur une idée originale de Mathilde Huet, service civique de Tela Botanica en 2024.

Le seigneur des anneaux et l'immortelle

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Aventurons-nous en Terre du Milieu pour découvrir l’alfirin! L’alfirin, aussi appelée «Ne-Fâne-Jamais» ou « Immortelle » en haut-elfique, est une fleur jaune et or en forme de clochette, qui pousse en Lebennin, une région du Gondor. Les fleurs d’alfirin poussent abondamment sur les tombes des Hommes, notamment celles des rois du Rohan et d’Elendil.

J.R.R. Tolkien s’inspire ici de l’immortelle (Helichrysum stoechas (L.) Moench), d’ailleurs il l’a décrit comme « une immortelle, mais pas sèche et papyracée : simplement une belle fleur en forme de cloche, traversée de nombreuses couleurs, mais douce et gentille ».

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Textes et illustrations par Mathilde Huet CC BY-SA 3.0. - Images Canva et photos Tela Botanica/Wikipédia.

Cette fleur est très prisée par les Elfes et les Hobbits, qui en font un sirop délicat et délicieux, connu pour renforcer la santé. Certains préfèrent éviter la consommation de ce sirop et l’utilisent plutôt à des fins médicinales, car il peut être appliqué sur les blessures pour favoriser la guérison et réduire les cicatrices.

D’après leurs traditions, les Elfes plantent des graines d’alfirin avant d’aller à la bataille pour donner une vie avant de la prendre.

Poison Ivy et le sumac vénéneux

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Direction Gotham city à la recontre de son icône végétale et du sumac vénéneux.

Poison Ivy, de son vrai nom Pamela Lillian Isley, est un personnage emblématique de l’univers DC Comics, apparaissant pour la première fois dans « Batman » #181 en 1966. Créée par Robert Kanigher et Sheldon Moldoff, Poison Ivy est une botaniste de génie avec une profonde connexion avec le monde végétal.

Née à Seattle, Pamela Isley est une scientifique passionnée par les plantes, mais une trahison amoureuse et des expériences toxiques la transforment en la redoutable Poison Ivy.

Poison Ivy tire son nom et une partie de ses capacités du sumac vénéneux (Toxicodendron radicans (L.) Kuntze), une plante redoutée pour ses effets irritants sur la peau. Le sumac vénéneux, une plante grimpante ou buissonnante principalement en Amérique du Nord, est reconnaissable à ses feuilles trifoliées et à ses baies blanches. Il contient une huile appelée urushiol, responsable des démangeaisons et des éruptions cutanées douloureuses. Pamela Isley utilise des toxines similaires pour neutraliser ses ennemis, exploitant ainsi les propriétés redoutables du sumac vénéneux.

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Textes et illustrations par Mathilde Huet CC BY-SA 3.0. - Images Canva et photos Tela Botanica/Wikipédia.

Astérix et le gui

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Au cœur du village des irréductibles Gaulois, le druide Panoramix est connu pour sa sagesse et sa connaissance des plantes. Parmi toutes, une plante mystique se distingue : le gui.

Cet arbuste à feuilles persistantes, traditionnellement associé à des rituels druidiques et à la célébration de la nouvelle année, détient un pouvoir spécial que Panoramix garde précieusement secret…

Le gui (Viscum album) est une plante sacrée pour les anciens Celtes, qui croyaient en ses propriétés magiques et curatives.

Dans les aventures d’Astérix et Obélix, le gui représente non seulement la tradition et la culture gauloise, mais aussi un élément clé dans la préparation de la potion magique qui donne aux Gaulois leur force surhumaine pour résister à l’envahisseur romain. Panoramix en utilise généralement une ou deux branches par chaudron.

À l’époque des Gaulois, les druides se rendaient en forêt pour récolter, avec une serpe d’or, le gui lors du sixième jour de l’année celtique. Ce buisson toujours vert, qui poussait sur des arbres apparemment morts en hiver, symbolisait la vie éternelle.

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Textes et illustrations par Mathilde Huet CC BY-SA 3.0. - Images Canva et photos Tela Botanica/Wikipédia.

Considéré comme une plante sacrée, le gui était doté de vertus médicinales et parfois miraculeuses selon les druides. Il était vénéré comme un talisman capable d’éloigner les mauvais esprits, purifier les âmes, guérir les corps, neutraliser les poisons, favoriser la fécondité des troupeaux, voire permettre de percevoir et de communiquer avec les esprits. Les Gaulois le surnommaient « celui qui guérit tout ». Le gui prélevé sur les chênes était particulièrement recherché, car ces arbres, très importants aux yeux des druides, symbolisaient la force et la puissance du soleil.

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