Semaine de formation – Plantes médicinales et médecines du 21ème siècle
L’ethnopharmacologie aborde l’étude des médecines traditionnelles et de leurs “pharmacopées” sous un éclairage nouveau : celui apporté par la richesse et la diversité des nombreuses disciplines qui la composent (sciences humaines et sciences de la vie). Grâce à elle, le savoir empirique des médecines vernaculaires est actualisé à la lumière des connaissances scientifiques les plus récentes.
Cette formation, reprend les recommandations de l’O.M.S qui demande à tous ses pays membres d’étudier leur médecine et leur pharmacopée traditionnelles. Elle préconise également de les intégrer en les valorisant dans leur système de soin.
Les formules possibles
Elle peut se suivre sur la semaine complète (35 h) ou en modules de 3 jours (26 h et 22 h), elle est référencée DataDock.
Les 2 modules sont indépendants ou complémentaires et offrent des regards croisés sur les plantes médicinales et les médecines du 21ème siècle :
Module 1. Ethnomédecine : concepts et enquêtes de terrain (lundi, mardi, mercredi)
Il se propose d’éclairer plusieurs pratiques et représentations de soins actuelles. Et ce, dans des aires socioculturelles différenciées comme le Pérou, l’Europe, le Mexique, le Japon, le Cambodge, le Yémen, le Mali,… Grâce à l’éclairage des expériences et recherches de terrain des intervenants de divers horizons (médecin, pharmacognoste, pharmacien, ethnopharmacologue, anthropologue), ce module a pour ambition de révéler l’étendue des offres de soins qui permettent d’entrevoir la pluralité des recours thérapeutiques.
Module 2. Ethnopharmacologie : évaluation et application (mercredi, jeudi, vendredi)
Ce deuxième module répond à la question de l’évaluation des plantes utilisées dans les traditions. C’est à l’aide d’outils comme la pharmacologie, la toxicologie et la clinique que leur efficacité en thérapeutique sera démontrée. Il montrera également que les plantes efficaces et non toxiques représentent un enjeu considérable dans les pays en développement en valorisant leurs ressources naturelles. C’est le cas également de l’industrie pharmaceutique française encadrée par une réglementation complexe. Enfin, pharmaciens, médecins et scientifiques présenteront des résultats thérapeutiques en Europe et en Afrique.
A qui s’adresse cette formation ?
Cette formation s’adresse à tous les personnels de santé (médecins, infirmières, pharmaciens, anthropologues,…). Mais aussi aux chercheurs et aux étudiants s’intéressant à cette discipline. Ils peuvent être appelés à travailler dans des régions où les pratiques traditionnelles leur seront étrangères et dont ils ignoreront les aspects culturels et scientifiques.
Aussi, ces candidats relèvent d’entreprises concernées par les phytomédicaments, d’universités, de Ministères de la Coopération et de la Santé, d’Organismes Non Gouvernementaux (O.N.G.), d’organismes internationaux,….
La spécificité
Devant la multiplicité des formations s’intéressant à l’herboristerie, à la phytothérapie et aux médecines complémentaires, notre spécificité est l’attention portée au lien entre l’efficacité de la plante, ou du médicament, et de son contexte social et culturel qui participe lui aussi au soin. En effet, nous restons des militants pour une reconnaissance de la différence d’impact des solutions thérapeutiques en fonction des individus et de la société au sein de laquelle ils vivent.
La formation est référencée DataDock. Pour une prise en charge, consultez votre OPCA
Cette semaine offre aussi de beaux moments de convivialité !
Infos pratiques
- Adresse
- 1, Rue des Récollets, Bellecroix, Metz, Moselle, Grand Est, France métropolitaine, 57014, France
- Tarif
Pour plus d'informations sur les tarifs de la formation, veillez-vous rendre sur ce lien : http://www.ethnopharmacologia.org/formation-ethnopharmacologie-appliquee-traditions-therapeutiques-medecines-demain/sinscrire/
Jacques Fleurentin, son président, pharmacien et enseignant à l’Université de Metz, et une équipe universitaire pluridisciplinaire ont créé la Société Française d’Ethnopharmacologie en 1986. Ils en ont défini le but comme suit : « Promouvoir l’ethnopharmacologie en réalisant et en favorisant études et recherches sur les plantes médicinales et les produits d’origine naturelle utilisés par les médecines traditionnelles, en facilitant les échanges d’informations, en organisant des réunions scientifiques et en développant, d’une façon générale, toute activité en rapport avec ce but poursuivi« .
Et en particulier, la SFE s’efforce de faciliter la coordination entre la recherche fondamentale et appliquée. Pour cela, elle met en relation les compétences des membres et exerce un rôle de consultant.