« La véronique s’aventure
Près des boutons d’or dans les prés,
Les caresses de la nature
Hâtent les germes rassurés. »
Ce poème de Théophile Gautier évoque très certainement la véronique de Perse. Partons à sa rencontre en vidéo avec Julie Zalko, enseignante chercheuse à l’Université Paris Saclay et intervenante du MOOC Herbes Folles sur les espèces végétales phares de la formation.
La véronique de Perse, Veronica persica Poir., appartient à la famille des Plantaginaceae. C’est une plante annuelle à petites fleurs bleues poussant abondamment dans les jardins. C’est la plus commune des véroniques.
Ses tiges poilues, sont couchées et ramifiées et mesurent entre 10 et 40 cm de haut. Ses feuilles sont ovales et dentées, avec un lobe terminal plus grand que les autres.
Ses fleurs, de couleur bleue pâle, sont situées sur des tiges (pédoncules) allongées insérées à la base des feuilles. Ses fruits ressemblent à des petits cœurs.
Elle est arrivée en France il y a deux siècles et a envahi progressivement les jardins, les cultures et les bords de chemins. Elle s’accommode de conditions écologiques très variées et peut former des tapis plus ou moins étalés. Dans les rues, on la retrouve surtout dans les fissures des murs et au pied des arbres ainsi que dans les pelouses.
Le nom « véronique » vient du latin vera iconica, la vraie image, en référence à Sainte Véronique qui essuya le visage du Christ. Les 4 pétales et les 2 étamines font penser à un visage éploré.
Source : Fiche de la véronique de Perse – Espèces phares du MOOC Botanique Herbes Folles – Tela Botanica
La fleur de la véronique de Perse est la photo n°3.
La photo n°1 représente une fleur de véronique des ruisseaux, Veronica beccabunga L..
La photo n°2 représente une fleur de véronique des champs, Veronica arvensis L..
Les fleurs de la véronique de Perse sont zygomorphes, c’est à dire à symétrie bilatérale.
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