Son nom est Botascopia

Quelques éléments historiques : Vous connaissez déjà le projet Botascopia, né en 2022, dont nous vous parlions dans quelques articles précédents.

L’objectif n’a pas changé, il s’est enrichi de nouveaux partenariats : l’Inria, l’Université Paris-Saclay et Tela Botanica ont lancé cette année l’initiative FLORES, l’UMR écobio de l’Université de Rennes ainsi que le Laboratoire Écologie, Systématique et Évolution ont aussi embarqué dans le projet.

Alors Botascopia nouvelle version ça donne quoi ? Il s’agit de réinventer le principe des flores en les adaptant à un écosystème ciblé de proximité.

Co-construites avec des actrices et acteurs locaux concernés, les flores comprendront :

• Des fiches descriptives précises et uniformes des espèces présentes dans le milieu considéré, pouvant être assemblées en cahiers thématiques pour mieux connaître les plantes
• et, depuis cette année, des clés de détermination générées à la demande grâce à l’outil développé par l’équipe du projet Back to the Trees.

Les utilisateurs pourront ensuite trier et faire apparaître sur leurs supports les informations en lien avec leur projet et leur territoire. Ils trouveront les informations qui les concernent sur une même plateforme.

Ces outils sont évolutifs et fondés sur un renseignement participatif d’informations. Ils visent à prendre en compte la diversité des formes à tous les niveaux d’organisation (individus, populations, espèces) et à être résilients aux erreurs et incertitudes grâce à une approche probabiliste des caractères morphologiques en s’appuyant sur les probabilités bayésiennes.

Simples, compréhensibles, et déployables par des petites communautés, ils sont prévus pour garantir l’autonomie des actrices et acteurs vis-à-vis de la technologie et des groupes sociaux qui la possèdent. Ce qui permettra de valoriser et faciliter la reconnaissance de la flore locale tout en contribuant à un projet de recherche !

C’est donc sur un Botascopia augmenté et qui regroupe de nouvelles énergies que nous avons travaillé pendant deux journées de travail studieux. Ces rencontres fertiles en idées ont permis aux équipes de se voir et d’échanger afin d’améliorer la convergence entre les outils, de bénéficier des retours d’expérience de chacun, entre autres ceux des stagiaires de chaque équipe particulièrement engagés.

C’est un projet multidimensionnel et qui intègre de nombreuses compétences : un mot d’ordre, complémentarité, inter-disciplinarité, et générosité (voilà, ça en fait trois, généreux on vous dit).