La protection des plantes dans les conflits armés

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L’approche sécuritaire du droit international public, par Mélanie DUBUY, enseignant chercheur, UFR Faculté de Droit, Sciences Economiques et de Gestion de Nancy, Université de Lorraine

Samedi 7 septembre à 14h00

Lorsque des Etats se font la guerre, qu’un Etat agresse un autre Etat, que les autorités au pouvoir écrasent l’opposition d’une partie d’un peuple dans le sang, est-ce que les plantes, les plants, les graines ont une réelle importance ? Funeste violence, la guerre détruit tout et ne laisse rien. Les plantes sont détruites comme les hommes. Et pourtant, du plus profond de la guerre, des Etats, des organisations internationales s’organisent pour préserver ces richesses de l’Humanité et les transporter loin du foyer de la guerre. En droit des conflits armés, ces plantes dans le conflit armé sont encore protégées au même titre que les populations civiles mais pour ce qu’elles leurs apportent cette fois non pour préserver la biodiversité. De manière utilitariste, les terres arables où poussent les plantes, les arbres fruitiers, les systèmes d’irrigation sont autant d’objectifs protégés durant la guerre.  Mais que ce soit pour elles-mêmes ou pour ce qu’elles apportent aux populations civiles ou aux combattants, les plantes ne laissent pas le droit international public indifférent.

Infos pratiques

Adresse
Jardin Botanique Jean-Marie Pelt, Rue du Jardin Botanique, Villers-lès-Nancy, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Grand Est, France métropolitaine, 54600, France
Tarif
Gratuit

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