Des plantes cultivées pour refroidir la planète
A la recherche de solutions technologiques pour sauver le climat planétaire, une nouvelle idée germe dans le monde scientifique, et très certainement chez les agro-industriels. Voilà que les plantes cultivées sont proposées pour refroidir la planète.
Les champs cultivés ont un effet refroidissant car leur réflexion, aussi appelée albédo, est plus importante que celle de la végétation naturelle. En fonction de la taille des feuilles, de leur aspect cireux ou autres, les différentes variétés de plantes n’ont pas toutes les mêmes compétences réfléchissantes. A partir de ce constat, les travaux dirigés par Joy S. Singarayer de l’Université de Bristol montrent qu’en utilisant des variétés de plantes cultivées (maïs, blé, orge….) à fort albédo, essentiellement en Europe et aux Etats-Unis, la température locale pourrait être abaissée de 1 °C durant leur période de croissance. En effet, plus d’énergie solaire est renvoyée dans l’espace, plus la température de l’air ambiant diminue. Par extension et d’après les modélisations climatiques, cette diminution locale aurait pour conséquence de refroidir de moins 0,1 °C l’ensemble de la planète.
– lire la suite de l’article sur le site Univers Nature
3 commentaires
L’idée semble intéressante, mais je me pose la question suivante: Comment la réflexion des I.R. par les plantes cultivées peut-elle effectivement abaisser la température à terme au niveau mondial puisque l’effet de serre piège justement une partie importante de cette longueur d’onde?
Merci d’avance pour votre réponse.
Cordialement
oui sans doute. Mais comme d’habitude ce genre d’étude, un seul angle d’approche a été envisagé. Et la biodiversité dans tout ça ? le cout énergétique lié à l’exploitation mécanique des sols (carburant etc…)? le bilan carbone général ? S’agit d’un bilan global tout compris ou bien de la comprise en compte d’un simple effet physique ?
Il y des chances que les grands céréaliers et autre chantre de l’agriculture très intensive utilise ce genre de résultat pour justifier des pratiques pas toujours respectueuses de l’environnement.
Et si le développement durable ne restait pas qu’une bonne idée ?
Je n’ai pas trouvé la référence du travail cité.
Je rappelle aussi que cultiver un champ est très coûteux en énergie (notamment en pétrole…).