La biodiversité 2.0
Une application iPhone permet aux citoyens de photographier la faune et la flore environnante, automatiquement géolocalisée dans une carte interactive de la biodiversité. Un exemple de sciences collaboratives de plus en plus en vogue pour protéger l’environnement.
A l’heure des réseaux sociaux et de l’internet collaboratif, l’écologie aussi passe en mode 2.0. Vendredi, à la veille de la journée mondiale de la biodiversité, le Muséum d’histoire naturelle a lancé un site de sciences participatives, appelant les internautes à devenir « des paparazzi des insectes pollinisateurs ». Le principe est simple: chaque citoyen peut créer un compte et envoyer aux chercheurs ses photos des espèces repérées. Aux Etats-Unis, où « les sciences citoyennes » sont davantage développées, quatre étudiants en télécommunication de l’Université de New York ont eu la même idée, dès février. Mais le site de Yasser Ansari, Martin Ceperley, Bruno Kruse et Peter Horvathde, lui, est couplé à une application iPhone.
Intitulé Noah (acronyme de Networked organisms and habitats), cette application gratuite permet d’immortaliser la faune et la flore croisée sur son chemin, en deux clics. La photo est alors automatiquement géolocalisée. Comme sur le site du Muséem, le contributeur peut ensuite ajouter des informations sur l’asticot ou le papillon flashé. Et participer ainsi à une carte interactive de la biodiversité.
Le but, dans les deux cas, est de collecter des données scientifiques, mais aussi de sensibiliser à la richesse de l’environnement. « Nous voulons encourager les citoyens à prêter attention à la vie sauvage qui les entoure« , explique Nasser Ansari, contacté par leJDD.fr. Pour motiver les contributeurs, les quatre étudiants ont trouvé une astuce: un classement des membres du réseau les plus actifs, en temps réel.
– Lire la suite de l’article d’Alice Pouyat du 22 Mai 2010 sur le site leJDD.fr
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Photo d’illustration © Noah
2 commentaires
Comment peut-on protéger la nature en utilisant des applications Iphone???
Venez planter des arbres et oubliez ce gadget. L’energie dépensée en photographiant une plante ne le sera jamais pour laisser des plantes sauvages dans son jardin…
On peut planter des arbres et utiliser un iPhone, l’un n’empêche pas l’autre.
J’avais d’ailleurs suggéré à Tela Botanica de promouvoir des applis pour iPhone, je trouve que c’est une bonne idée 🙂