Synthèses sur les Faux de Verzy
Retrouvez la synthèse sur les Faux de Verzy, réalisée par Michèle Van Panhuys-Sigler (Garance Voyageuse) en janvier 2011, à partir d’échanges ayant eu lieu sur tela-botanicae, forum des botanistes francophones.
Beaucoup de choses ont été écrites au sujet des faux de Verzy, mais très souvent d’un point de vue qui n’est ni très botanique, ni génétique. Le sujet inspire toutes sortes de gens, parfois ethnobotanistes, parfois hurluberlus prêts à évoquer la magie ou les extraterrestres, et aussi des personnes intéressés par le maintient d’un « culte du mystère » de ces arbres symboliques. Finalement, peu de recherches vraiment sérieuses ont eu lieu récemment.
Voici donc le résumé des discussions et une bibliographie la plus sérieuse et complète possible qui, d’après les spécialistes, ne permet que de conclure : « les faux sont dus à une cause génétique non définie. L’hypothèse d’un transposon est raisonnable mais rien ne la prouve ».
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Photo d’illustration : Fau de Verzy (montagne de Reims, Marne, France) – MetallYZA / Wikimédia Commons
1 commentaire
excellente discussion!
j’abonde dans votre sens!
De la même manière, que ce soit en France ou même en Bolivie, j’ai observé ce qui me semble être la maladie du
court-noué (nématovirus) déformant les tiges de plantes (fasciation) autres que la vigne: chicorée, spartier, saule (ce dernier étant volontairement utilisé en pépinière ornementale).
Il est bien connu de l’horticulture l’utilisation de virus ou de plantes virosées à des fins ornementales; que l’on peut considérer en bien ou mal, c’est selon.
pour le multiplicateur, il est aisé de le multiplier par voie végétative pour les végétaux ligneux. Néanmoins, pour ce cas, je ne crois pas la voie sexuée comme étant capable de transmettre le caractère.
Samuel Souchay