Appel à collaboration pour le projet « Recherche des hêtres tortillards non recensés »

Un nouveau projet démarre au sein du réseau. Initié par Jean-Pierre Guillet, le but du projet est de rechercher les populations de hêtres tortillards – tout comme les individus isolés – par le biais de signalements sollicités auprès des botanistes mais aussi des profanes.

L’objectif premier du projet est de confirmer qu’on peut encore découvrir des tortillards non repérés comme ce fut le cas à trois reprises depuis une douzaine d’années. S’ensuivront des relevés méthodiques des caractéristiques des individus. On peut espérer que l’extension, en nombre et en localisations, de la population ainsi recensée ravivera l’intérêt pour ces arbres et suscitera d’autres actions, études plus poussées des morphologies, semis et greffes, analyses génétiques, etc.

Genèse du projet

Le projet est issu d’une constatation simple : les trois découvertes évoquées ci-dessus ont été le fait pour l’une de professionnels et pour les deux autres de purs béotiens. Le détail important est qu’elles ne se sont pas produites lors de recherches systématiques mais bien par hasard. Presque automatiquement vient à l’esprit l’idée qu’il y a d’autres sites à dénicher. D’où l’idée de solliciter toutes les personnes ayant vent de ce projet pour qu’elles signalent les hêtres susceptibles d’être tortillards à une équipe pouvant procéder à leur authentification.

La bonne réalisation du projet imposera le cahier des charges suivant :
a) Rassemblement d’une équipe qui analysera le problème, élaborera les documents mis à la disposition des investigateurs et s’occupera ensuite de la mise en forme et conservation des données.
b) Recherche de correspondants locaux qualifiés pour effectuer les authentifications des signalements intéressants (il n’est pas exclu de recevoir des signalements venant d’autres pays d’Europe !).
c) Mise en forme, sauvegarde et analyse des données recueillies.

Appel à collaboration

Dans un premier temps, une fois créée, l’équipe initiale devra effectuer un travail de communication. D’abord pour composer des messages susceptibles d’intéresser les bénévoles potentiels.

Ensuite elle devra leur fournir des documents qui les aideront à effectuer des signalements aussi précis que possible. En particulier, celui relatif aux critères de reconnaissance d’un tortillard devra faire l’objet de deux variantes, l’une pour les botanistes et l’autre pour Monsieur Tout le Monde. On n’omettra pas les mises en garde contre les occasions de fausses identifications, anémomorphoses, arbres mécaniquement traumatisés ou trop privés de lumière, etc. On n’exclura pas de les rendre chargeables sur smartphones. Il faudra aussi mettre au point un formulaire descriptif du (ou des) arbre(s) observés(s) : localisation, accès, taille, nombre de troncs et leurs diamètres, marcottes, anastomoses, etc. qui pourra être télétransmis à Tela Botanica, accompagné de photos et/ou de dessins.

Vous l’avez compris, ce projet est embryonnaire et doit être presque entièrement structuré. Si vous êtes tenté(s), vous pouvez prendre contact avec Jean-Pierre GUILLET.

Il existe chez Tela Botanica une page de synthèse intéressante à l’adresse http://www.tela-botanica.org/page:faux_verzy.

Si on a la patience de télécharger 370 Mo, on trouvera une petite vidéo sur les tortillards à l’adresse http://dl.free.fr/k5XNVOld0.

– Rejoindre le projet « Recherche des hêtres tortillards« 
La liste de discussion est accessible à l’adresse tortillards@tela-botanica.org.

Photo d’illustration (logo) : Tortillards du sud de la Chaîne des Puys, Alain Guillet