Les messicoles : un plan national d’actions
Un plan national d’actions (PNA) pour 2012-2017 en faveur des plantes messicoles.
Elles ont pour caractéristique commune d’être préférentiellement inféodées aux cultures qu’elles accompagnent depuis de nombreux siècles, voire plusieurs millénaires. Les évolutions de l’agriculture au cours du siècle dernier ont cependant conduit à une régression importante des populations de la plupart de ces espèces, principalement du fait des modifications des pratiques agricoles ou de l’abandon des cultures sur les surfaces peu productives.
Or, si les plantes messicoles ont un caractère patrimonial important, elles jouent également un rôle important au sein de l’écosystème en tant que source d’alimentation pour la faune, le gibier ou pour les auxiliaires de l’agriculture.
Le PNA messicoles a élaboré une liste nationale comportant 102 taxons dont 7 sont considérés comme disparus sur le territoire français ; ces espèces seront suivies afin de mesurer l’évolution des populations à l’échelon national. Le plan prévoit également l’établissement de listes complémentaires à travers la mise en place de déclinaisons régionales.
Le PNA messicoles a pour objectif de conserver et restaurer les populations de plantes messicoles en associant l’ensemble des partenaires impliqués et en premier lieu la profession agricole. Pour cela, il est important d’améliorer les connaissances sur ces espèces et leurs milieux et d’engager des programmes de recherche qui pourront soutenir les actions concrètes mises en place sur le terrain.
En savoir plus :
– Télécharger le Plan national d’actions en faveur des plantes messicoles 2012 – 2017 (PDF – 7.8 Mo) sur le site du Ministère de l’Écologie
– Télécharger les annexes du PNA (PDF – 3.1 Mo) sur le site du Ministère de l’Écologie
– Consulter les plans nationaux d’actions en faveur de la flore sur le site du Ministère de l’Écologie.
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Photo d’illustration : champs de Papaver rhoeas L., Annick LARBOUILLAT, licence CC (by-sa).
1 commentaire
Déjà, l’objet ne semble pas délimité ; j’ai vu du baratin confus mais pas de définition explicite du sens retenu pour « messicole ». La bibliographie ancienne n’est guère respectée. Le sens du mot « adventice » en phytogéographie est bafoué. Les éléments de biologie indiqués ne prennent pas en compte les différents mécanismes de sélectivité des différentes pratiques de lutte contre les mauvaises herbes. La détermination de Viola en photo est à revoir.