Marguerite est dans le pré ?
Retrouvez la nouvelle opération se science participative du CBN de Bailleul !
Après « Gui est là ? » (qui a mobilisé près de 300 contributeurs pour plus de 2000 observations), le Conservatoire lance « Marguerite est dans le pré ? ». Une nouvelle opération de science participative qui vise à recenser les populations de Grande marguerite sauvage dans les Hauts-de-France ainsi qu’en Haute-Normandie.
Derrière l’espèce, c’est l’habitat naturel qui nous intéresse. En effet, la Grande marguerite fréquente principalement les prairies de fauche peu modifiées (peu ou pas d’apports en engrais, pas de traitements anti-dicotylédones…). Et ces milieux, dont la « valeur » écologique est particulièrement intéressante, sont en nette régression sur notre territoire d’agrément. Pour preuve, notre Grande marguerite est aujourd’hui contrainte de se réfugier le long des accotements routiers !
Pour saisir vos observations, rendez-vous sur le site www.margueriteestdanslepre.org.
Vous y trouverez de nombreuses informations sur l’espèce et toutes les explications utiles pour ne pas la confondre avec la pâquerette, les matricaires, ou encore les variétés horticoles. Et pour diffuser cette opération, l’affiche et le flyer sont téléchargeables sur cette page.
Le voilà, l’alibi que vous attendiez toutes et tous pour sauter la barrière et flâner dans les prés.
——
Image d’illustration Extraite du site www.margueriteestdanslepre.org
2 commentaires
Un jour, jai entendu à la radio les frère Bolganov qui ont la science parfois un peu confuse, affirmer que pour les marguerites, le nombre de ligules, qu’ils appelaient pétales, ne pouvait être qu’un nombre de la suite de Fibonacci (1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 …). Étant passionné de cette suite liée au nombre d’or, j’ai fait une petite étude statistique sur un peu plus de 200 échantillons dans le Queyras, aidé en cela par mes amis stagiaires chez Franck le Driant.
Résultat : l’affirmation des illustres savants est fausse, mais toutefois, les distributions sont en forme d’une succession de « cloches » avec des sommets proches des nombres de la suite. Ils avaient confondu une répartition statistique et des valeurs discrètes.
Mais j’ai remarqué que les creux entre les cloches étaient aux voisinages des valeurs 6 12 18 24 30, 36,…
Et ces valeurs correspondent au rang de l’expression « pas du tout » quand on effleure la marguerite. Les amoureux ont donc peu de chances de tomber sur ce constat désobligeant !
Vous pouvez m’envoyer un commentaire
Cordialement
Jean Rieu
PS : il en est autrement des nombre des deux spirales sur une pomme de pin ou un ananas qui eux, sont deux nombres successifs de la suite de Fibonacci. Je crois qu’il en existe une démonstration mathématique sur les pavages d’une surface courbe.
Merci pour l’intérêt que vous portez à notre opération de sciences participatives. Je suis bien incapable de commenter votre belle démonstration statistique. Je peux néanmoins confirmer qu’en effet, les « pétales » sont en réalité des fleurs ligulées femelles. Quant aux fleurs centrales jaunes, on les qualifie de « tubulées » (et elles sont hermaphrodites).