L’impasse du futur, ou le désert en partage
« Quel mauvais sort semble avoir été jeté sur l’espèce humaine ? Pour quelles raisons son impact sur la nature est-il si profondément dévastateur et si difficile à transformer en action positive ? »
(Hubert Reeves)
La désertification n’est pas le désert ! Dans le sens qu’il ne s’agit pas d’une dotation climatique, d’un état du milieu, mais d’un processus dont nous sommes les artisans ! La désertification est une dégradation par les activités humaines de paysages initialement accueillants, selon un lent mais imparable processus qui résulte notamment d’abus d’usages. C’est le terme ultime de la détérioration des terres, caractérise par un seuil d’irréversibilité. Il ne s’agit donc pas d’une fatalité !
Cette désertification que nous façonnons affectera en priorité les deux milliards de personnes vivant en zones semi-arides et arides, lesquelles représentent 41% des terres émergées. Quelques 250 millions de terriens sont déjà les victimes contemporaines de cette aridification galopante, notamment sur le continent Africain. Nous assistons déjà a un exode massif vers les villes ou a l’étranger d’une foule de ces “réfugies de l’environnement”.
La déforestation, la pollution de la biosphère, l’urbanisation anarchique, l’érosion de la biodiversité, la Planète assoiffée, la surexploitation des mers, le réchauffement climatique, etc., sont des préjudices palpables. La Terre n’est pas rechargeable. Nous sommes au bord du gouffre. Un ressourcement éthique s’impose. Si nous ne mettons pas un frein radical dans la pente qui nous conduit droit dans le mur, nos héritiers n’auront qu’un désert en partage.
Quelle analyse peut-on faire de cette situation ?
Dans « L’impasse du futur », je tente de répondre a cette question. Le texte complet de cet essai peut-être consulté a cette adresse :
Michel R. Tarrier (tarrier@ctv.es)