L’espèce végétale de la semaine #1 Cymbalaire des murs (Cymbalaria muralis)
Pour cette première semaine, nous mettons le cap sur la Cymbalaire des murs (Cymbalaria muralis), espèce formant des petites fleurs toutes en couleurs. À votre tour de la reconnaître dans la rue !
Et pourquoi ne pas participer au programme Sauvages de ma rue ?
Porté par Tela Botanica et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), Sauvages de ma rue vous invite à dresser une liste des espèces de la flore sauvage rencontrées dans les rues. Les données récoltées sont ensuite mises en ligne et sont accessibles à tous.
Gentiana, société botanique dauphinoise, Dominique Villars, vous propose cette année des sorties et des formations Sauvages de ma rue. Votre groupe passionné de botanique pourra aussi devenir un groupe local relais isérois du programme tout en étant accompagné par Gentiana.
Pour en savoir plus sur Sauvages de ma rue, vous pouvez vous rendre sur le site de Gentiana et sur celui de Tela Botanica.
À la semaine prochaine !
15 commentaires
Bonjour,
Super initiative en revanche l’image n’existe pas en plus grande taille ? :/ Car là c’est très difficile à déchiffrer.
Cordialement.
Bonjour,
Vous trouverez l’image en plus grande taille sur la page Facebook de l’association Gentiana :
https://www.facebook.com/GentianaGrenoble/photos/a.579263788891117/2205615846255895/
Bien cordialement,
Julia pour Gentiana
Bonjour,
Une remarque d’un simple amateur
Cymbalaria muralis est très fréquente dans le Bugey (01 Ain) et semble apprécier les constructions en calcaire. Surnommée dans certains ouvrages « la ruine de Rome », elle se déssèche complétement en été, certaines années, pour mieux renaitre grace aux graines accrochées aux fissures des murs. Elle est visitée par les insectes.
Sur le mur de la maison, elle pousse parfois à plus de deux mètres de haut.
Merci à Tela Botanica pour tous ces chapitres très interessants.
Patrick Paubel
Originalité adaptative au milieu de vie, la plante encastré ses graines dans le mur
j’ai fait des tentatives pour essayer de l’implanter sur un mur calcaire où elle n’était pas présente mais sans succés. Peut être faut il arriver à récupérer des graines ?
En tout cas, merci pour ces informations sur la Ruine de Rome.
à Roubaix , 2 Cymbalaires , l une d elle à été éliminée par u n agent municipal
ne pourrait on pas les sensibiliser aux fleurs « rares » afin qu ils ne détruisent pas tout
Ici, à Belle-Ile en Mer, les murs sont en pierre de pays, soit un schiste (ou tuf), roche plutôt acide et la Cymbalaire des murs est très abondante dans la ville du Palais (sur les vieux murs). Rare au XIXe siècle, elle est maintenant commune dans le Massif armoricain.
Attention,
je ne sais pas si c’est le cas pour la cymbalaire, mais des plantes calcicoles comme la Chélidoine (Chelidonium majus) profitent du mortier utilisé pour monter ou jointer les murs. Or le mortier est souvent un mélange contenant du ciment. Les ciments sont élaborés à partir d’un mélange d’environ 80% de calcaire et 20% d’argile.
où trouver des graines ?
une plante qui nous fait les yeux doux, si vous la regardez bien en face…
Bonjour,
je cherche des articles sur le mode de dissémination des graines et le mode de colonisation d’un mur par les cymbalaires.
Merci d’avance.
Bonjour !
Chez moi elle pousse dans les joints et sur la pierre de grès des Vosges;
Elle est si jolie, que je lui fais de la place afin qu’elle s’étende davantage dans le jardin
Elle se plait beaucoup dans le Finistère ou il fait doux et le climat est humide. Elle devient chez moi une envahissante déterminée, elle arrive à passer sous la peinture exterieure récente de la maison , elle se fraie en chemin et rentre dans de minuscules espaces Je trouve qu’elle porte bien son nom !
Bonjour,
Peut-être connaissez vous le roman de Pierre Senges Ruine-de-Rome : roman d’une sédition botanique
Certains la désignent comme une plante introduite …de longue date…de contrées méridionales… » de Rome « …Que disent les grands érudits…?…