Les premières messicoles de l’année à observer
Les messicoles se font encore rares et sortent timidement de l’hiver pour fleurir les champs, symboles de l’arrivée du printemps. Il est donc temps de se remettre en route pour partir à la découverte et à la recherche des espèces de l’Observatoire des Messicoles afin de mieux les connaître et ainsi mieux les préserver.
Pour la reprise des observations messicoles, seules 2 espèces messicoles sont déjà observables :
- le Peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris L.
- les Tulipes, dont la liste suivante représente les tulipes à observer dans le cadre de l’Observatoire des Messicoles
Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques dans le guide de l’Observatoire des Messicoles.
Débutons cette nouvelle année d’observation en nous attardant sur une messicole colorée pour habiller les cultures de belles couleurs printanières : les tulipes, de la famille des Liliacées.
Les tulipes “sauvages” mesurent de 20 à 60 cm de haut, sont vivaces et présentent un bulbe. Elles portent de longues feuilles, 2 à 5 en général, de forme lancéolée à oblongue, atteignant plus ou moins la hauteur de la fleur. Les fleurs sont grandes, en forme de cloches (ou pyramidales), orientées vers le ciel. Elles sont composées de 6 tépales disposés en deux cercles de trois. Les couleurs les plus communes pour les fleurs sont le jaune, le rouge et le blanc. Les fruits sont des capsules avec trois loges contenant de nombreuses graines. On les retrouve presque partout en France dans des cultures dont le labour est peu profond.
Parmi les 6 espèces de tulipes, Tulipa gesneriana L. est évaluée comme une espèce avec un risque d’extinction élevé d’après la liste rouge de l’UICN. Cette évaluation résonne fortement avec l’un des enjeux de l’Observatoire des Messicoles : mieux connaître pour mieux préserver !
- Première étape : je prends connaissance de l’Observatoire des Messicoles et de ses outils.
Rendez-vous sur l’espace projet de l’Observatoire des Messicoles pour lire attentivement le protocole d’observation des messicoles. Puis, téléchargez et utilisez le guide des messicoles (version en ligne ou à imprimer en basse résolution ou en haute résolution) accompagné de la fiche terrain pour renseigner toutes vos observations. N’oubliez pas de vous munir d’un stylo pour compléter la fiche terrain et d’un appareil photo pour immortaliser vos plus belles observations !
- Seconde étape : je vais sur le terrain.
Après avoir repéré une surface agricole, un verger, une parcelle de vignes ou bien encore une zone agricole en friche, soyez observateur et patient ! Attention, ne pénétrez jamais au cœur des parcelles sans avoir demander l’accord de l’exploitant ! Privilégier ainsi les observations depuis les bords des champs.
- Troisième étape : je saisis mes observations !
De retour à la maison, il ne vous reste plus qu’à partager vos trouvailles avec le reste de la communauté via l’outil de saisie de l’Observatoire des Messicoles, que vous pouvez trouver en cliquant ici.
À la fin du mois, deux des plus belles photos de messicoles seront mises à l’honneur sur les réseaux sociaux de Tela Botanica (Facebook et Twitter). Alors n’attendez plus et partez immortaliser nos belles des champs ! Pour plus d’informations sur les belles des moissons, rendez-vous sur l’espace projet de l’Observatoire des Messicoles.
Pour que vos observations soient identifiables par d’autres, vous êtes fortement encouragé à y joindre des photos, si possible de chaque organe de la plante. En effet, même le meilleur d’entre nous peut faire des erreurs et la taxonomie étant continuellement en évolution, il est intéressant de pouvoir vérifier leur identification. De plus, ces photos doivent suivre quelques règles pour être efficaces. Elles sont détaillées dans le tutoriel photo disponible ICI. Suivre ces explications augmentera vos chances d’obtenir de l’aide à l’identification sur IdentiPlante et facilitera le travail des vérificateurs de données de Tela Botanica. Pour en savoir plus, rendez-vous ICI !