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Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit par Ans Gorter, licence CC BY-SA
Description de Coste : Meconopsis cambrica
130 Meconopsis cambrica Vig. |
- Plante vivace, à suc laiteux - tige de 30-80 cm, dressée, rameuse - feuilles un peu velues, glauques en dessous, pennatiséquées, à segments obovales, incisés-dentés - fleurs d'un jaune soufre, devenant orangées, grandes, solitaires, longuement pédonculées, penchées avant l'épanouissement - pétales chiffonnés dans le bouton - style court - stigmates 4-6, libres, très convexes, rayonnants - capsule elliptique en massue, glabre, à 1 loge, sans cloisons, s'ouvrant au sommet par 4-6 valves.
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Écologie Bois et lieux ombragés, clans les Pyrénées et les montagnes du Plateau central jusque dans la Côte-d'Or. |
Répartition Jura suisse ; Espagne ; Grande-Bretagne. |
Floraison Juin-août. |
Description Baseflor :
Type Biologique : Hémicryptophytes (< 1m) érigé | |
Formation végétale : hémicryptophytaie | |
Chorologie :  atlantique | |
Inflorescence : cyme unipare hélicoïde Fruit :capsule Couleur de la fleur : jaune Floraison : de juin à août |
sexualité : hermaphrodite Pollinisation : entomogame Dissémination : anémochore |
Description collaborative :
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Elles possèdent 4 paires de segments plus 1 terminal, séparés les uns des autres par des sinus profonds et plus ou moins larges, rétrécis en coin à leur base et finement décurrents sur la nervure principale ce qui donne à la feuille un aspect composé. Les marges des segments peuvent se toucher ou au contraire être assez écartées les unes des autres.
Ces segments sont lancéolés, doublement dentés (parfois même à nouveau divisés en lobes), à dents principales larges et obtuses, puis brusquement rétrécies en pointe.
Pétales froissés, libres, suborbiculaires, étalés et formant une large coupe ; d'un jaune vif (rarement frangés d'orange ou totalement oranges clairs), grands de 1,5 à 2,5 (3) cm, caducs après la fécondation.
Étamines nombreuses, d'abord dressées sous le pistil puis étalés contre les pétales.
Pistil tubulaire-cylindrique formé de (4)-5-(6) carpelles soudés bords à bords et donnant un ovaire uniloculaire, surmonté par les stigmates, libres, blancs, se présentant en étoile à (4)-5-(6) branches (= rayonnant), d'abords appliqués contre l'ovaire et par suite convexes (le style paraissant d'abord nul).
En effet, la fleur de Glaucium flavum Crantz. présente une certaine ressemblance avec celles de Meconopsis cambrica (L.) Veg.
En revanche il est assez facile de différencier les 2 espèces sur d?autres critères morphologiques.
Attention, Meconopsis cambrica peut aussi être confondu avec Papaver alpinum gr., Chelidonium majus, Glaucium flavum ou Eschoholzia californica .
Nouvelle description par Florent Beck, Jean-Marc Tyson, Errol Vela, Joël Mathez.
Risque de confusion par Frédéric Andrieu, Jean Claude Bouzat et Samantha Bazan.
Générale
Port et aspect général
Plante vivace pourvue de tiges souterraines traçantes (= hémicryptophyte à rhizome), haute de 30 à 80 cm en moyenne, présentant des tiges feuillées, rameuses, dressées, légèrement poilue sur la tige, surtout vers la base et sur les jeunes feuilles, plus densément sur les pédicelles jeunes et les sépales (poils disparaissant à maturité des organes les portant). Plante pourvue de latex.Feuilles
En général 2 à 5 feuilles basales d'environ 15 à 25 cm de long et autant de feuilles caulinaires (en réalité des bractées) d'environ 10 à 20 cm, toutes dressées, ovales à obovales, pennatiséquées.Elles possèdent 4 paires de segments plus 1 terminal, séparés les uns des autres par des sinus profonds et plus ou moins larges, rétrécis en coin à leur base et finement décurrents sur la nervure principale ce qui donne à la feuille un aspect composé. Les marges des segments peuvent se toucher ou au contraire être assez écartées les unes des autres.
Ces segments sont lancéolés, doublement dentés (parfois même à nouveau divisés en lobes), à dents principales larges et obtuses, puis brusquement rétrécies en pointe.
Inflorescence
Ramifications peu nombreuses (~ 2-3), portant chacune une fleur terminale au bout d'un long pédicelle (inflorescence en cyme unipare hélicoïde). Celui-ci est d'abord recourbé-pendant tant que la fleur est en bouton, puis se redressent à la floraison.Fleurs
Fleurs à 2 sépales et 2+2 pétales (dimères), hermaphrodites, pollinisées par des insectes (= entomogames). Les sépales sont libres, poilus, lancéolés, à pointe obtuse, petits (~ 1/4 des pétales), tombant à l'épanouissement des fleurs.Pétales froissés, libres, suborbiculaires, étalés et formant une large coupe ; d'un jaune vif (rarement frangés d'orange ou totalement oranges clairs), grands de 1,5 à 2,5 (3) cm, caducs après la fécondation.
Étamines nombreuses, d'abord dressées sous le pistil puis étalés contre les pétales.
Pistil tubulaire-cylindrique formé de (4)-5-(6) carpelles soudés bords à bords et donnant un ovaire uniloculaire, surmonté par les stigmates, libres, blancs, se présentant en étoile à (4)-5-(6) branches (= rayonnant), d'abords appliqués contre l'ovaire et par suite convexes (le style paraissant d'abord nul).
Fruit
Capsule allongée (à rapport L/l > 2), elliptique en massue, glabre, composée d'une seule loge, d'abord verte ; à style accrescent surélevant les restes du stigmate qui brunissent ; s'ouvrant à maturité par 5 pores.Confusions possibles
Il existe un risque de confusion avec la Glaucienne jaune !En effet, la fleur de Glaucium flavum Crantz. présente une certaine ressemblance avec celles de Meconopsis cambrica (L.) Veg.
En revanche il est assez facile de différencier les 2 espèces sur d?autres critères morphologiques.
- Les feuilles de la Glaucienne sont glauques, épaisses et les supérieures sont embrassantes. Alors que les feuilles du pavot du pays de Galles ont une couleur plus verte et sont plus finement découpées.
- Les fruits sont dans les 2 cas des capsules mais qui sont très différentes. Ceux du Glaucium sont très allongées et dépassent souvent 20 cm de long, alors que celle du Pavot sont beaucoup plus courtes.
Attention, Meconopsis cambrica peut aussi être confondu avec Papaver alpinum gr., Chelidonium majus, Glaucium flavum ou Eschoholzia californica .
Références
Source : COSTE H. (ABBE) Flore descriptive et illustrée de la France de la Corse et des contrées limitrophes, 1937. Librairie des Sciences et Arts, ParisNouvelle description par Florent Beck, Jean-Marc Tyson, Errol Vela, Joël Mathez.
Risque de confusion par Frédéric Andrieu, Jean Claude Bouzat et Samantha Bazan.