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Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit par Ans Gorter, licence CC BY-SA

Description

Description de Coste

2459 Styrax officinale L.
- Arbrisseau tortueux ou arbre de 2 à 7 mètres 
- feuilles alternes, caduques, pétiolées, ovales-obtuses, entières, vertes et glabrescentes en dessus, blanches-tomenteuses en dessous, sans stipules
- fleurs blanches, 3-6 en petites corymbes tomenteux terminant les petites rameaux et plus courts que les feuilles 
- calice tomenteux, en coupe tronquée presque entière ou à 5 petites dents 
- corolle grande, en cloche tomenteuse, à tube très court, à 5-7 lobes lancéolés 3-4 fois plus longs que le calice 
- environ 12 étamines, insérées à la base de la corolle 
- style simple, allongé 
- fruit coriace, charnu, ovoïde, blanchâtre-cotonneux, soudé par la base au calice persistant, à 1 loge, à 3 valves, à 1-2 graines grosses.
Écologie Bois dans le Var méridional, où il couvre plusieurs collines calcaires.
Répartition Italie, Dalmatie, Grèce, Crète, Rhodes ; Asie occidentale.
Floraison mai Fructification juillet-août

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Ecologie

caractéristiques climatiques
caractéristiques du sol
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Phytosociologie

- 15/6.0.1
Pistacio lentisci - Rhamnetalia alaterni subsp. alaterni Rivas Martínez 1975 - matorrals méditerranéens, héliophiles, basophiles
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Nomenclature

Taxons supérieurs

Nom retenu

Styrax officinalis L. [1753, Sp. Pl., 1 : 444]

Synonymes

Styrax cotinifolia Salisb. [1796, Prodr. Stirp. Chap. Allerton, 286]

Taxons inférieurs

Aucun taxon inférieur référencé

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Bibliographie

Références

- Aliboufier (Styrax officinalis L.)
- L'indigénat en provence du Styrax officinalis ; Fabri de Peiresc et Pierre Pena.
- Quelques mots sur l'origine du styrax calamite des anciens.

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Répartition

Observations

Styrax officinalis L. - carte des observations

Répartition départementale

Styrax officinalis L. - carte de répartition
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Statuts de protection

Dans les zones suivantes, ce taxon est soumis à :
Ce taxon est classé dans la liste rouge dans la catégorie :
LC - Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le ris

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Ethnobotanique

Noms communs

- Aliboufier (fra)
- Aliboufier officinal (fra)
- Benzoëboom (ndl)
et 3 autres noms

Usages


"Dans un autre ordre d'idée signalons que pendant longtemps les curés
de Belgentier ont brûlé la résine du Styrax dans leur encensoir
tandis que les graines très dures servaient aux moines à
confectionner des chapelets dits « chapelets des
Chartreux ». Enfin récemment encore les branches du Styrax à
ramifications alternes servaient à accrocher les grappes de raisin
que l'on conservait jusqu'au réveillon de Noël. Ces mêmes branches
pouvaient aussi grâce à leur élasticité faire de bons manches de
fouet.
Enfin, contrairement aux dires de certains botanistes, les Styrax
varois fournissaient bien de la résine si l'on en croit GARIDEL qui
affirme à ce sujet « On tire par incision de l'écorce de cet arbre
une résine liquide fort odorante en assez grande quantité » ce que
confirme DUHAMEL du MONCEAU: « J'ai trouvé en Provence... sur de gros
aliboufiers des écoulements assez considérables d'un baume très
odorant. II n'est pas douteux ce me semble que ces aliboufiers ne
fournissent du storax »." JP Risterucci (1980)
Annales SSNA Toulon et Var.

Culture et arts


l'aliboufier (ou styrax) il s'agit d'une acclimatation tardive en Europe
(XVI° siècle dans le Var); son rôle en encens est attesté par Strabon dans la
région de Zerk (on enduisait des boules en argile et en terre de l'exsudat)
et par Pline qui indique que les Arabes s'en servaient pour chasser les
seprents des maquis odoriférants avant la récolte de leurs propres encens pour
la période romaine. L'exsudat était utilisé par les moines dans la chartreuse
de Montrieux (Var) et également aux environs de Rome au XVI°siècle, mais
essentiellement pour ses vertus médicinales; un produit storax était utilisé
dans les rites de l'église d'Orient en Turquie et dans la zone égenne, mais il
est difficile de savoir s'il s'agissait précisément du produit du styrax ou du
Liquidambar orientalis. Le styrax ne produit pas (?plus) d'exsudat en
Palestine où il est très fréquent, ni en Europe depuis le XVIII° siècle (en
tout cas il n'en est nulle part fait mention depuis cette époque).
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