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Identité

Description

Pierre Frédéric WETZEL est mort le 14 septembre 1844 dans le petit pavillon de son jardin où « il passait sa vie au milieu de ses oiseaux, de ses livres, et de ses plantes ». C’est en amoureux et admirateur de la Nature et non en tant que savant, qu’il s’intéressa aux plantes. Sourd depuis l’âge de 50 ans, il comblait sa silencieuse solitude par la récolte de végétaux dont il ne se souciait même pas du nom. Ce personnage un peu particulier dans la galerie des naturalistes du Pays de Montbéliard, a été un ami d’enfance de Georges Cuvier. Tous deux passaient leur temps libre à récolter des insectes et élever des chenilles, ce qui les obligeaient à connaître la botanique malgré eux. En 1780, il entre en apprentissage du métier de tanneur pour trois ans. Il devient compagnon et parcourt pendant cinq années, l’Allemagne et surtout la France ; il travailla dans 22 villes différentes, mais à chaque fois, ses temps libres étaient consacrés à l’observation et au ramassage des objets de la Nature. En 1788 il revient à Montbéliard, s’installe comme tanneur en 1789 et se marie en 1790 avec Suzanne Clémence FALLOT (décédée le 7 février 1853 à 80 ans). En 1813, une rencontre va bouleverser sa vie et sa passion. Son jardin était voisin de celui de M. BEURNIER, conseillé de régence, et ce dernier reçu un jour, à son retour de Stuttgart, Pierre-Frédéric BERNARD qui lui fut présenté. WETZEL et Bernard se lièrent d’amitié et BERNARD décida d’apprendre la science botanique à WETZEL. Il lui fournit les livres et les rudiments de latin et de grec dont il avait besoin. Voici ce qu’écrit WETZEL lui-même : «à mon âge l’étude est pénible et même infructueuse, il me dit je vous aiderai. Je voyais sur sa physionomie que cela lui ferait plaisir d’avoir un collaborateur, pour le coup me voilà initié dans la botanique sans le savoir et sans le vouloir, je me dis en moi-même il faut mieux travailler sans but que de ne rien faire. » Pourtant le Muséum Cuvier possède aujourd’hui 24 volumes d’un herbier du Pays de Montbéliard, 24 volumes d’un herbier de France et 3 volumes d’un herbier exotique et c’est WETZEL qui initia à la botanique Charles CONTEJEAN qui, en retour, conditionna au mieux son herbier dans les réserves du musée. Lors des paroles prononcées sur sa tombe, son neveu termina en disant : « Aussi longtemps que le Pigamon, ta plante chérie croîtra dans nos vertes vallées, que cette première fleur dorée qui croît suspendue aux fentes de ce vieux château, enverra sur notre ville ses brises parfumées, aussi longtemps vivra ton souvenir ». Aujourd’hui, cette plante, une renonculacée (Talictrum minus dixit J-C Vadam), ne pousse plus sur les murs du Château, et ce depuis bien longtemps déjà. En 2014, dans le cadre d'un travail d'étudiants, un pigamon a été officiellement replanté dans les jardins du Château de Montbéliard.

Naissance & décès

Date de naissance

1764

Lieu de naissance

Montbéliard

Est décédée?

Oui.

Date de décès

14/09/1844

Lieu de décès

Montbéliard

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Modifié par

Mr. Thierry MALVESY (tmalvesy [arrobase] montbeliard [point] com)

Date de dernière modification

2014-08-20 10:46:33

État de l'enregistrement

Modifié.