Général

Identité

Préfixe

 

Prénom

Alexandre

Nom

BOREAU

Suffixe

 

Autres noms

 

Abréviation

 

Autres abréviations

 

Sexe

Homme.

Description

Auteur de l'herbier Boreau de ANG Collecteur de l'herbier général de MPU Collecteur Denizot

Naissance & décès

Date de naissance

1803

Lieu de naissance

Saumur

Est décédée?

Oui.

Date de décès

1875

Lieu de décès

Angers

Contact

Téléphones

 

Courriels

 

Sites web

 

Adresses

Adresse

 

Boite postale

 

Code postal

 

Ville

 

Pays

 

Informations naturalistes

Vie et renommée de l'auteur

Né à Saumur d'un père journalier, Alexandre BOREAU fait de brillantes humanités au Collège de Saumur, vraisemblablement grâce à l'appui de son parrain, Abel Aubert du PETIT-THOUARS. Il entreprend ensuite des études de pharmacie à Angers où il suit les cours de DESVAUX ; en 1826 il obtient la médaille d'or au concours de l'Ecole spéciale de Pharmacie de Paris. Il acquiert une officine à Nevers, ville où il ouvre bientôt un cours de botanique. Il commence à préparer une Flore de la Nièvre ; quand il rencontre le Comte JAUBERT, politicien et botaniste, qui lui obtiendra des crédits pour élargir ce travail et préparer une Flore du Centre de la France. Malade, il cède sa pharmacie en 1836 pour s'employer totalement à la rédaction de cet ouvrage. La direction du Jardin Botanique d'Angers étant vacante, il est pressenti par l'intermédiaire de GUÉPIN pour occuper ce poste ; il accepte, non sans scrupules vis-à-vis de son ancien professeur. Dès son arrivée en décembre 1838, il fait preuve d'une activité débordante : les plantes sont classées suivant la méthode de DE CANDOLLE. Il organise un cours de botanique, très suivi, ainsi que de nombreuses sorties sur le terrain. Il continue la rédaction de sa Flore qui paraît en 1840. Par la clarté des explications, les nombreuses clés de détermination, celle-ci se révèle vite comme la meilleure Flore de l'époque pour les étudiants ; deux nouvelles éditions sortent en 1849 et 1859. Il fait également paraître en 1859 un "Catalogue raisonné des plantes phanérogames du département de Maine-&-Loire". Sa réputation de botaniste s'étend de plus en plus tant en France qu'à l'étranger, comme en témoigne l'abondante correspondance botanique léguée par sa petite-fille, Mlle de LAVIGERIE. A sa mort, son herbier fut acheté par la ville d'Angers pour la somme de 6000 F. Ce fut heureux, car cet herbier contient environ 200 types (espèces nouvelles nommées par lui) d'une valeur scientifique inestimable. La fin de sa vie fut marquée par des querelles d'une part avec d'autres savants ( il était fixiste et l'époque était au darwinisme ! ), d'autre part avec la municipalité qui voulait ouvrir "son" jardin botanique (un des meilleurs d'Europe) "aux foules dévastatrices" et surtout le transformer en jardin d'agrément à l'usage des angevins. Il meurt le 5 juillet 1875, regrettant de n'avoir pu guider les membres du Congrès annuel de la Société Botanique de France ; quelques jours plus tard, son ami, le pépiniériste André LEROY le suivait dans la tombe.

Spécialité(s)

Récolte(s)

Publications liées

Collections liées

Institution liées

Aucune

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Notes

 

Sources

  

Modifié par

Samantha Bazan (samantha.bazan [arrobase] cirad [point] fr)

Date de dernière modification

2016-01-11 11:19:19

État de l'enregistrement

Modifié.