Général

Identité

Description

Naissance & décès

Date de naissance

25/12/1819

Lieu de naissance

Vauvert (30)

Est décédée?

Oui.

Date de décès

24/12/1904

Lieu de décès

Nîmes (30)

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Vie et renommée de l'auteur

Pharmacien de première classe de l’Ecole supérieure de Montpellier, il fonda en 1844 la « pharmacie normale » de St-Jean-du-Gard à laquelle il avait annexé un jardin botanique et un cabinet d’histoire naturelle. Il s’y occupa avec passion de recherches minéralogiques et découvrit d’importants gisements de cuivre, de plomb argentifères, antimoine, zinc, manganèse … et autres minéraux utiles aux arts industriels dans le canton de St-Jean et les cantons circonvoisins du Gard et de la Lozère qui ont été demandés en concession au gouvernement et exploités. Il demeura à St-Jean jusqu’en 1858. C’est là, qu’encore étudiant il avait été chargé en 1841 par le comte et la comtesse Pelet de la Lozère d’entreprendre la flore du Bassin de St-Jean et des montagnes qui l’enferment. Cet herbier comprenant 6 volumes fut remis au comte Pelet de la Lozère en 1845 qui d’ailleurs, n’y prêta pas une très grande attention. Tandis que la comtesse y attachant davantage d’importance le présenta dans son salon au cours des réceptions qu’elle y donnait. Mingaud réalisa un autre herbier, général celui là, entrepris en 1837 dans la région d’Alès et continué de très nombreuses années, qu’il remit finalement au département du Gard Quittant St-Jean pour se fixer à Paris, il fit don de ses collections en 1858 à la ville de Nîmes. Avec celles de Séguier elles constituent les premiers éléments du Muséum d’histoire naturelle de Nîmes créé en 1892. Notons qu’en 1882, Philippe Mingaud « publia un mémoire spécial adressé au Ministre des travaux publics relatif à l’extension de la ligne de chemin de fer d’Anduze à St-Jean-du-Gard dans lequel il fait ressortir l’urgence de ce prolongement en donnant une très intéressante statistique des ressources immenses que cette exploitation trouverait dans cette région ». Son fils et assistant, Galien Mingaud, fut un fidèle collaborateur du Muséum d’histoire naturelle de Nîmes dont il devint conservateur en 1902. (Daniel Travier, Comm. pers.) Mingaud était membre honoraire de la Société d'Etude des Sciences Naturelles de Nîmes depuis 1889. Son autre fils, Linnéus Mingaud, s'intéressait également aux sciences naturelles et comme son père et son frère, il faisaient partie de la même Société. Anonyme, 1905 - Notice nécrologique sur M. Philippe Mingaud. Bulletin de la Société d'Etude des Sciences naturelle de Nîmes et du Gard 33 : XVIII.* Anonyme, 1905 - Rapport sur les travaux de la Société pendant l'année 1905. Bulletin de la Société d'Etude des Sciences naturelle de Nîmes et du Gard 33 : XXXIII.

Spécialité(s)

Récolte(s)

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Andrine FAURE (andrine [arrobase] tela-botanica [point] org)

Date de dernière modification

2011-05-13 14:33:54

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Modifié.