Général

Identité

Description

François Joseph STRICH (1862 - 1929) a habité Montbéliard surement à partir de 1892. Au recensement de 1896 (absent dans celui de 1891) il est logé à la cité Bourcart comme pensionnaire dans la famille de Nicolas Gast (52 ans) machiniste, sa femme Marie Leobnhart (48 ans) et leur 8 enfants (de30 à 1 ans !). Strich est mentionné comme « cylindrier » er de nationalité « allemande ». La famille Bourcat est originaire de Guebwiller et recrutait énormément d’alsaciens. Marié à Anne Marie SENFT, Strich eut au moins trois enfants : Jeanne Marie Joséphine en 1899 (décédée à Grenoble en 1974), Marthe Berthe Marguerite en 1901, (décédée en 1979 à Saint Laurent du Pont en Isère) et Joseph Edouard André en 1903 (décédé à Clichy la Garenne en 1983). Durant cette période, ils habitent route de Belfort, anciennement rue de Sochaux. Il était indiqué comme « ajusteur » de métier. Recensement de la population de Montbéliard 1901 Il est locataire route de Sochaux dans la maison propriété de M. Schmitt (qui habite aussi là). Dans le foyer Strich on a : Joseph de nationalité allemande ajusteur chez Bourcart Sa femme Anne Marie de nationalité allemande Jeanne qui avait 2 ans de nationalité allemande Henri Senft, le frère de Anne-Marie (24 ans) de nationalité allemande cuisinier chez Strich Josephine Speaty (18 ans) de nationalité allemande domestique chez Strich Léa Boillot (20 ans) de nationalité française domestique chez Strich 5 ouvriers italiens pensionnaires (en sous-location ?) Antoine Boroli 32 ans serrurier chez AuffenAugustin Menti (21 ans) plâtrier chez Walter Félix Cola (22 ans) ferblantier chez Fenouil Ferdinand Deviechi (60 ans) serrurier chez Auffen Clément Perretti (24 ans) monteur chez Sfablierini Recensement de la population de Montbéliard 1906 Il est locataire route de Charmont dans la maison propriété de M. Schmitt. C’est surement la même maison mais par une autre rue (quartier en carré) Dans le foyer Strich on a : Joseph de nationalité française ajusteur chez Bourcart Sa femme Anne Marie de nationalité française Jeanne (1899) de nationalité française André (1903) de nationalité française Marthe (1901) de nationalité française Rosalie Kammerlin (née en 1880) à Oberlurbach, française, domestique. Recensement de la population de Montbéliard 1911 Il est propriétaire rue du Loup (DM 19 oct 1905) dans le même quartier (même rue qui a changé de nom ?) Joseph de nationalité française ajusteur chez Bourcart Sa femme Anne Marie de nationalité française Jeanne (1899) de nationalité française André (1903) de nationalité française Il manque sa 2e fille Marthe Recensement de la population de Montbéliard 1921 Il est propriétaire du 4 rue de Belgique (surement anciennement rue du Loup à vérifier) toujours dans le même quartier (elle existe toujours) Joseph de nationalité française ouvrier de filature chez Bourcart Sa femme Anne Marie de nationalité française Jeanne (1899) de nationalité française André (1903) de nationalité française Retour de Marthe Edouard Hégy né à Issenheim en 1846, français, oncle. Recensement de la population de Montbéliard 1926 Il est propriétaire du 4 rue de Belgique Joseph de nationalité française sans profession Sa femme Anne Marie de nationalité française Jeanne (1899) de nationalité française André (1903) de nationalité française Retour de Marthe Edouard Hégy né à Issenheim en 1846, français, oncle pensionnaire et sans profession Alcide Arthur Vallet, né en 1877 à Crenay, français, professeur Recensement de la population de Montbéliard 1931 4 rue de Belgique Sa femme Anne Marie de nationalité française chef de famille Jeanne institutrice intérimaire André employé de banque à la Société Générale Marthe Blanche Jeanvenant né en 1898 à Avanne chef de famille, employée à la PLM Recensement de la population de Montbéliard 1936 4 rue de Belgique Sa femme Anne Marie de nationalité française chef de famille Marthe Christian André Strich né à Dijon en 1933, petit fils Recensement de la population de Montbéliard 1946 Plus perosnne au 4 rue de Belgique Joseph François Strich est mort le 2 octobre 1929 n° acte 178 folio 28 Son herbier, riche de 25 volumes et de 3200 parts, consacre une bonne partie de ses plantes à la flore du Pays de Montbéliard et du Doubs. On peut retracer son itinéraire grâce aux informations annotées de sa main. Les deux premières plantes qu’il récolte officiellement de sa main sont datées de mai et juillet 1866 (il a 4 ans !). Elles proviennent de Haute-Sa ône (Perrouse au nord de Besançon et Champagney). 1868 : 1 plante de Champagney 1869 : 2 plantes de Besançon et de Chaussin près de Tavaux 1871 : 2 plantes de Champagney et Besançon 1872 : 1 plante de Saint Germain près de Champagney 1873 : 1 plante de Marnay près de Besançon 1874 : 2 plantes de La Vèze près de Besançon et de Villers le Lac 1875 : 1 plante de Bramois près de Sion dans le Valais 1876 : 1 plante de Champagney 1877 : 1 plante de Luxeuil les Bains 1878 : 1 plante de Besançon 1879 : 1 plante de Montferrand le Château près de Besançon 1880 : 1 plante de Montferrand le Château et 4 plantes du Mont Bürglen dans le canton de Berne 1881 : 1 de Brunet dans les Alpes de Hte Provence, 1 de Saône près de Besançon et 1 de Chagey près de Cahmpagney + 1 ? 1882 : 1 de Champagney et 1 du canton de Berne (Mt Faulkorn) 1883 : 1 de Velesmes Essarts près de Besançon 1884 : 3 plantes de Haute-Saône (Champagney et Plancher-bas) 1885 : 4 plantes de Haute-Saône (3 Champagney et 1 St Germain) 1886 : 5 de Champagney et 2 du canton de Berne 1887 : 4 de Champagney, 1 de Besançon et 2 inconnue 1888 : 1 de Champagney 1889 : 1 de Champagney, 1 Frotey les Vesoul, 1 des Vosges et 1 du canton de Berne 1890 : 12 dont 11 de Hte Saône (4 Champagney, 2 Plainemont, 2 Conflans sur Lanterne) 1891 : 13 dont 3 de Haute-Saône, 3 de son village natal du Haut-Rhin, 1 d’Allemagne, 1 de la marne et 1 de la Vienne 1892 : 18 plantes dont 9 du Doubs (Montbéliard) et 6 de Haute-Saône (Champagney, Saint Germain, Plancher-bas), 1 du Rhône, 1 du Tarn et 1 de Pologne. 1893 : 22 plantes dont 18 du Pays de Montbéliard, 1 du canton de Berne, 1 de la Marne, 1 du Rhône et 1 de la Vienne 1894 : 35 plantes (22 Pays de Montbéliard et 3 Hte-Saône) 1895 : 243 plantes (225 Pays de Montbéliard et 7 Hte-Saône) 1896 : 272 plantes (232 Pays de Montbéliard 17 du territoire de Belfort et 2 Hte-Saône) 1897 : 237 plantes (143 Pays de Montbéliard, 31 du Haut-Rhin, 6 du territoire de Belfort et 27 Hte-Saône) 1898 : 283 plantes (121 Pays de Montbéliard, 70 du Haut-Rhin, 7 du territoire de Belfort et 11 Hte-Saône) 1899 : 397 plantes (170 Pays de Montbéliard, 39 du Haut-Rhin, et 6 Hte-Saône,) à noter 136 des Pyrénées-Orientales (voyages de 4 mois, correspondance non indiquée ?) 1900 : 186 plantes (77 Pays de Montbéliard, 10 du Haut-Rhin et 7 Hte-Saône) à noter 15 plantes du Cantal de mai à août ? 1901 : 130 plantes (100 Pays de Montbéliard, 8 du Haut-Rhin et 5 Hte-Saône) 1902 : 42 plantes (16 Pays de Montbéliard, 4 du Haut-Rhin, 5 Hte-Saône) 1903 : 18 plantes (15 Pays de Montbéliard) 1904 : 10 plantes (3 Pays de Montbéliard) 1905 : 6 plantes (3 Pays de Montbéliard) 1906 : 7 plantes (3 de Besançon) 1907 : 6 plantes (rien de la région) 1908 : 1 plante de Thuringe 1909 : 14 plantes de Corse (étalée sur 6 mois) 1910 : 1 plante de Corse Ainsi de l’âge de 4 ans à 27 ans (1866 à 1889), Joseph Strich ramasse 1 à 5 plantes par an, essentiellement à Champagney et autour de Besançon. A partir de 1890 jusqu’en 1894 (il a 28 et 32 ans), il récolte entre 12 et 35 plantes par an, ce qui ne fait pas de lui encore un botaniste mais les premières plantes récoltées sur Montbéliard datent de cette époque (la première le 14 mars 1892). Dans les registres de recensement de la population aux Archives de Montbéliard son nom n’apparaît pas en 1891 mais 5 ans plus tard (1896) il est présent. On peut donc supposer qu’il arrive à Montbéliard, fin 1891 ou en tout début 1892. A noter, qu’en 1891, il retourne (pour la première fois ?) dans son village natal Issenheim et ramène 3 plantes. Arrivé à Montbéliard ses prédispositions botaniques vont véritablement exploser : entre 1895 et 1901, il va récolter 1068 plantes sur le Pays de Montbéliard soit le tiers de son herbier. A partir de 1890, Charles Contejean, le plus grand botaniste du Pays de Montbéliard revient s’installer dans sa ville natale à sa retraite universitaire. 28 parts de l’herbier Strich ont été récoltées par Charles Contejean…mais entre 1875 et 1879 ! Or, à cette époque Contejean est professeur à la faculté des sciences de Poitiers (toutes les plantes sont étrangères au pays de Montbéliard et proviennent principalement de la Vienne et de la Charente-Maritime. Contejean et Strich se sont-ils connus à cette époque ? C’est géographiquement peu probable, d’autant que Strich était âgé de 13 à 17 ans. En revanche, Strich et Contejean se sont connus à Montbéliard et ce dernier a donné des plantes de son propre herbier qu’il possédait en double. De là à dire que c’est Contejean qui « lance » Strich dans sa vocation botanique, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas mais qui semble une hypothèse valable. A partir de 1902, ses récoltes annuelles faiblissent pour devenir insignifiante à partir de 1904. L’herbier se termine en 1910 avec une plante de Corse. Concernant ses récoltes sur le Pays de Montbéliard elles se finissent en 1905 (3 plantes). …Quand des collections racontent l’histoire de leurs auteurs.

Naissance & décès

Date de naissance

1862

Lieu de naissance

Issenheim

Est décédée?

Oui.

Date de décès

1929

Lieu de décès

Montbéliard

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Mr. Thierry MALVESY (tmalvesy [arrobase] montbeliard [point] com)

Date de dernière modification

2014-09-22 16:47:26

État de l'enregistrement

Modifié.