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Résultats de la recherche
Eugène Louis Melchior PATRIN (id:105274)
- Général
- Adresses
- Informations naturalistes
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- Collections liées
- Institutions liées
- Images
- Méta-données
Général
Identité
- Préfixe
- Prénom
- Eugène Louis Melchior
- Nom
- PATRIN
- Suffixe
- Autres noms
- Abréviation
- Autres abréviations
- Sexe
- Homme.
Description
Naissance & décès
- Date de naissance
- 03/04/1742
- Lieu de naissance
- Près de Lyon
- Est décédée?
- Oui.
- Date de décès
- 15/08/1915
- Lieu de décès
- Saint-Vallier
Contact
- Téléphones
- Courriels
- Sites web
Adresses
- Adresse
- Boite postale
- Code postal
- Ville
- Pays
Informations naturalistes
Vie et renommée de l'auteur
Né près de Lyon, Eugène-Louis-Melchior Patrin était destiné par ses parents au barreau, mais il se prit de passion pour les sciences naturelles et décida de parcourir l'Europe afin d'étayer certaines théories sur l'histoire de la terre. Il arriva à Vilna, alors en Pologne, où enseignait son compatriote, Jean-Emmanuel Gilibert. Celui-ci l'engagea à continuer jusqu'à St-Pétersbourg afin de rencontrer le célèbre naturaliste Pierre-Simon Pallas, d'origine allemande. Catherine II, soucieuse d'améliorer l'image de son empire, avait fait entrer ce dernier à l'Académie des Sciences de St-Pétersbourg afin que ses travaux soient publiés en Russie. Elle fit de même pour Patrin qui désirait, comme Pallas vingt ans avant lui, explorer la Sibérie. Un sous-officier russe fut désigné pour lui servir de guide. Parti de St-Pétersbourg en 1780, Patrin n'y revint qu'en 1787, séjournant donc près de huit ans en Sibérie (deux ans de plus que Pallas). Il parcourut toute la partie méridionale de la Sibérie, d'abord les vallées de l'Irtich et de l'Obi, les remontant jusqu'à l'Altaï, puis la région du lac Baïkal et enfin la Daourie jusqu'au fleuve Amour et la frontière chinoise.Au cours de ses huit années sibériennes, Patrin avait expédié à St-Pétersbourg de nombreuses caisses de minéraux. À son retour, quel ne fut pas son désappointement de constater que Pallas avait prélevé les plus beaux échantillons pour les offrir personnellement à la Grande Catherine. Il rentra néanmoins à Paris en 1790 avec 123 quintaux de minéraux. Il voulut les offrir au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, nouvellement créé, à condition que ses collections figurent dans des armoires séparées ; le Muséum refusa, faute de place. Il les proposa ensuite à la toute nouvelle École des Mines qui accepta et il devint le premier bibliothécaire de l’École. Source : De la Daourie à l’Anjou, Recherches sur quelques planches de l' herbier du XVIIIe siècle découvertes au Musée Botanique d'Angers, Denise MOREAU, Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques de l'Anjou, t. XVI 1998
Spécialité(s)
Minéralogie.
Récolte(s)
Publications liées
Aucune
Institution liées
Aucune
Images
Aucune
Méta-données
- GUID (Permalien)
- urn:lsid:tela-botanica.org:coel:per105274
- Notes
- Sources
- Modifié par
- Samantha Bazan (samantha.bazan [arrobase] cirad [point] fr)
- Date de dernière modification
- 2017-03-21 10:45:03
- État de l'enregistrement
- Modifié.
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