Description

Générale


Plante herbacée, vivace, très robuste, ramifiée (port de sous-arbrisseau), atteignant 1 - 1,5 m de haut.
Tige verte, devenant rose-rougeâtre, épaisse (plus grosse que le pouce).
Racine : un tubercule très épais (extrêmement difficile à arracher).
Feuilles : très grandes, lancéolées, à nervation pennée.
Inflorescence : en racème (=grappe), fleurs blanches.
Fruits : baies charnues à 10 carpelles, tout d'abord vertes, puis roses avant de devenir pourpre-noires.

Identification

- Fruits à 8 carpelles -> Phytolacca acinosa
- Fruits à 10 carpelles -> Phytolacca americana

NB : Plusieurs sources donnent Phytolacca esculenta Hout. comme synonyme de Ph. acinosa Roxb.

Biblio


Ecologie

Cette espèce est extrêmement abondante dans les landes de Gascogne (sableux, oligotrophe). Texture et nutriments à ajuster.

Nomenclature


Statuts de Protection


Ethnobotanique


Noms Communs


Usage

Selon Cazin, F.-J. (1868) : Traité pratique & raisonné des plantes médicinales indigènes, Jalons des savoirs (rééd. à l?identique avec préface de P. Lieutaghi, 1997)), elle est comestible en toutes ses parties lorsqu'elle est jeune malgré une saveur âcre et un peu vireuse pour les feuilles. Ses jeunes pousses se mangent comme des asperges. Elle devient purgative en grandissant et son usage peut se révéler toxique selon la dose.

Cazin rapporte encore de nombreux usages.
Elle contient 21 kg de potasse pour 50 kg de plante lorsqu?elle pousse en terrain profond. Cette aptitude à la concentration de la potasse peut en faire un amendement intéressant pour les cultures surtout lorsqu?on sait que les gisements de potasse s?épuisent. De même elle peut servir à produire un alcali.
Ses baies peuvent être utilisées pour produire de l?alcool après fermentation et peuvent être utilisées pour produire une teinture ou comme réactif, ce qui a conduit des tricheurs à y recourir pour changer le vin blanc en vin rouge en Italie.

Sur le plan médicinal, le caractère purgatif et vomitif peut être utilisé avec parcimonie. C?est la racine qui est la plus partie la plus active, surtout lorsqu?elle est âgée de plusieurs années. On en a usé pour soigner la syphilis et les rhumatismes qui la suivent. Ses baies infusées dans l?alcool étaient un remède populaire aux Etats-Unis contre les rhumatismes. Ses propriétés traditionnelles contre le cancer n?ont pas été vérifiées. On soignait aussi la gale et la teigne en Hollande avec une pommade contenant du phytolaque.

Selon http://homeopathie.officine.free.fr/index.php/phytolacca-decandra/sa préparation homéopathique traite les rhumatismes, les angines et les règles douloureuses.

Culture et arts


Repartition