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Vitellaria paradoxa est l'unique espèce connue du genre Vitellaria et de la famille des Sapotaceae. Il existe deux sous-espèces de karité: le karité Nilotica (Afrique de l'Est) et le karité Paradoxa (Afrique de l'Ouest). C'est l’espèce la plus utilisée au Burkina Faso..

Arbre ou petit arbre, de 6-9(12) m de haut, à fût généralement court et noueux, à cime plus ou moins sphérique, dense, fortement branchue et ramifiée. Ecorce noirâtre, rugueuse, profondément crevassé en plaque plus ou moins rectangulaires et ayant l’aspect d’une peau de crocodile, à tranche épaisse rouge, exsudant un peu de latex. Feuille alternes, ramassées à l’extrémité des rameaux, étroitement oblongues. Sommet arrondi ou émarginé ; base arrondie ou en coin, à borde ondulé. Pétiole glabre ou pubérulent. Inflorescence ombelle compacte saillantes selon l’arbre. Fleurs blancs crème, longuement pédicellée. Fruit en drupe ovoïde, glabre ou pubescente.

Le nom « karité » signifie « arbre à beurre » en wolof. On l'appelle aussi si yiri (prononcer "shi yiri") en bambara (d'où son nom anglais, « shea tree »). Au Bénin, en Biali, on l'appelle Tangue.
L'arbre était mieux connu sous le nom : Butyrospermum parkii (Butyrospermum signifiant « graines de beurre »; l'épithète « parkii » honorant Mungo Park, qui « découvrit » l'arbre en explorant le Sénégal).

Il est extrait de l'amande du karité, du beurre pour la fabrication des pommades et cataplasmes. Émollient et cicatrisant. Le beurre est aussi très apprécié dans la cuisine traditionnelle.
Les feuilles soignent l’ictère, la nausée, la diarrhée. La pulpe sucrée du fruit est consommée fraîche.
La racine sert à soigner les problèmes gastriques.
L’écorce soigne la dysenterie et les hémorroïdes.
Le bois rouge foncé, lourd et dur, difficile à travailler et résistant aux termites est utilisé dans la construction, mortiers et pilons, bois de feu et charbon.

Vitellaria paradoxa a un rôle économique considérable dans beaucoup de pays, en raison de la graisse extraite des amendes fermentées (beurre de karité). Les amendes et le beurre sont commercialisés. Pour ces raisons l’arbre est protégé au Burkina Faso. L'espèce est sur la liste des espèces menacées de l'UICN principalement en raison des feux de brousse d'origine humaine.

Espèce de savanes soudaniennes à guinéenne, sur tout type sol, sauf les sols inondés. Espèce cultivée et protégée pour ses fruits