Le bois de charme est à densité élevée, très dur et peu fissible.
Ses utilisations sont nombreuses: pâte à papier, panneaux de fibres, manches d'outils, étal de boucher, pièces mécaniques de pianos, instruments de dessin et de mesure.
On l'utilisait autrefois pour les essieux de charrette, les jougs de boeuf et les mécanismes de moulins. Son écorce permettait d'obtenir des couleurs jaunes en teinturerie.
C'est un excellent bois de chauffage, brûlant lentement.
On rencontre souvent le charme taillé en têtard dans le but de fournir du bois régulièrement « sans l'abattre ni le faire mourir ». Les tailles sont pratiquées toujours au même niveau, entre 2 et 3 mètres, lui conférant son allure de têtard (les essences les plus courantes d'arbres taillés en têtard dans nos terroirs sont le Charme commun, le Saule blanc, le Frêne commun, l'Erable champêtre, le Chêne pédonculé, le Tilleul à petite feuille et l'Aulne Glutineux).
Dans les parcs on le taille en
topiaires ou en
charmilles.
Le charme était très en vogue au XIXe siècle chez les auteurs romantiques.