Son bois rougeâtre est dur, dense et à grains fins ; il résiste à la pourriture (carie) et est facile à travailler. On l'utilise pour faire des poteaux, des traverses de chemin de fer, parfois des meubles.
Le feuillage, très riche en protéines, sert de fourrage pour les animaux domestiques, frais ou ensilé, en Afrique, Amérique du Sud et Australie. L'arbre peut aussi être planté comme plante fourragère, cultivé pendant 1 an puis fauché. Les gousses fraîches riches en pulpe peuvent être données au bétail ; elles servent aussi de colorant à l'industrie textile et de médicaments pour soigner les maladies pulmonaires en Afrique du Sud.
Les Indiens séchaient les fruits, les broyaient pour les utiliser comme édulcorant. Ils faisaient fermenter les gousses pour en obtenir une boisson alcoolisée.
Les colons utilisaient les graines torréfiées qui servaient de succédané de café comme dans le cas du caroubier (
Ceratonia siliqua L.) qui appartient à la même famille.
- Son bois servait à la fabrication de poteaux et de traverses de chemin de fer. Ses graines très dures ont été utilisées comme grains de chapelet..
En Chine, ses gousses servaient à fabriquer du savon.
On l'utilise par endroits pour en faire des haies infranchissables, grâce à ses longues épines.
En Europe, le févier d'Amérique est utilisé comme arbre d'ornement. Il présente un port majestueux, grâce à ses branches qui retombent en "drapé", son feuillage très fin et son ombre légère.
Il est résistant à la pollution et ainsi devenu courant dans les parcs et jardins d'Europe sous sa variété "
inermis", c'est-à-dire sans épines.