Ce pin mesure entre 15 et 30 m, on le reconnaît facilement avec ses branches descendantes au feuillage sombre et dense fait d'aiguilles. Les branches possèdent à leur base une moitié nue. L'écorce de son tronc comporte des écailles grises. Les aiguilles, qui sont les feuilles, sont fines, peu piquantes et vert clair. On peut le différencier du Pin d'Alep, beaucoup plus courant, grâce à ses longues aiguilles et sa couleur plus sombre.
Les conifères ne font pas de fleurs ou de fruits, mais des cônes (ce qu'on appelle couramment les pommes de pin), avec des écailles aplaties. Les graines sont munies d'une sorte d'aile : elles sont disséminées par le vent, c'est l'anémogamie.
Il est a été nommé d'après Philippe Salzmann, médecin et botaniste de Montpellier.
Au niveau de la région Languedoc-Roussillon, il a été identifié comme ayant une très grande valeur patrimoniale et écologique car on ne sait pas s'il existe encore ou non une base génétique pure (sans hybridation avec d'autres pins). Il est protégé dans cette région.
Ce pin est en voie de disparition en France en raison des actions de l'Homme. Il a eu une plus vaste aire de répartition : dans tout l'Est de la France et le bassin méditerranéen notamment. Aujourd'hui on ne le retrouve plus que dans certaines zones comme dans les Cévennes. On peut aussi observer une forêt remarquable à Saint-Guilhem-Le-Désert. Il est encore présent en Espagne.
C'est un arbre qui occupe plusieurs étages de végétation méditerranéens et l'étage montagnard (de 300 à 1000m). Il possède une grande résistance à la sécheresse. On le retrouve généralement sur sols calcaires.
Il est présent dans les garrigues et les maquis.