Grâce à la participation d’un grand nombre d’observateurs, nous pouvons affirmer que les plantes des villes denses présentent des plus petits pétales que celles des villages (1.5 mm d’écart). Les pétales servant à attirer les pollinisateurs, cette différence vient-elle réellement d'un phénomène évolutif dû à la rareté des insectes en ville ? N'est-ce pas plutôt la pauvreté des ressources nutritives des brèches urbaines en milieu rural qui contraindraient ces plantes à faire de petites fleurs ?
Pour répondre à cette question, nous avons besoin de vous afin de récupérer un maximum de graines de Cymbalaire. Nous allons les semer toutes dans des conditions identiques. Si les descendantes des plantes de villages continuent à faire de plus grosses fleurs, alors c’est l’hypothèse de l’évolution sous l’effet des pollinisateurs que nous privilégierons. Si les différences s’atténuent, alors c’est la différence de ressources nutritives que nous avancerons.