Atelier Fish Bowl : Quelles difficultés pour relayer ou faire relayer un projet de sciences citoyennes?
Animatrice : Audrey Tocco, technique d'animation Fish BowlCompte-rendu :
Présentation de la Méthode Fish Bowl
Participation de Guillaume Bagnolini, Médiateur scientifique, Inventaire FAC
Problématique : Volet biodiversité pas assez évolué sur les campus
Gestion des espaces verts
problème : un service civique est dédié au projet, qui existe depuis 2011 donc communauté importante participants, mais difficulté de lancement sur les autres campus
Motivation
Intérêt pour association pour se faire reconnaître
Constitution base de données et la partager
Sensibilisation
Audrey Tela Botanica
Question : problème d'appropriation du projet local
Réponse Guillaume B : peut-être que le projet doit s'adapter
Errol Vela, chercheur Montpellier, collabore avec pays méditerranéens
aimerait exporter dans les pays sud méditerranéens, globalement le public est moins intéressé
car moins compétent moins informé
L'inventaire sur les campus est intéressant, mais il n'y a pas de dynamique pour le moment et aimerait connaître le retour de Guillaume B et demande de conseils pour commencer
Réponse Guillaume B
Le projet se base sur associations locales
pour plus d'implication et plus de motivation
Errol V : sauf qu'il n'existe pas d'associations pour nous
donc il faut créer dynamique locale et la viabiliser par la création d'une association
Simon Lang, Adjoint au Responsable de la Graineterie MNHN
* question : que trouve t on comme biodiversité sur les campus
car le problème d'implication sur les autres campus vient peut-être du fait qu'il n'y a pas grand chose
* réponse Errol V : l'objectif du programme c'est justement de prouver l'existence biodiversité en ville + sensibilisation
Simon L : il existe beaucoup de structures collectant des données et il vaudrait mieux se relier et centraliser
Sami Youssef, chargé de recherche AMAP/CIRAD-Université de Montpellier
- 1ere question : difficulté par rapport au programme existant, utilité peut être amélioration scientifique
- 2eme : il n y a rien pour valoriser les données
Réponse Élodie Masseguin, Tela botanica.Observatoire des messicoles :
Travail avec MHS pour des publications scientifiques
Simon L rajoute que les données MHS (Nathalie Machon) sont intégrées sur INPN
Audrey, Tela Botanica : tendance sciences participatives = 1/4 des données utilisées
big data visé pour les analyses
pour le moment pas assez de données
Amandine Grandjean Tela Botanica, Observatoire des saisons
Les données doivent être prises sur un plus grand laps de temps et il faut beaucoup plus de données pour envisager des publications
L'objectif est de partager les résultats sans être des publications scientifiques
Sami Y : est ce qu'un programme comme l'observatoire des messicoles est transposable dans un autre pays comme le Maroc, pour comparer
quel est l'intérêt d appliquer l'observatoire des messicoles ou sauvages de ma rue
Réponse d' Élodie M
il va y avoir une déclinaison en Belgique
si des relais locaux peuvent se créer, ça devient intéressant avec la problématique scientifique derrière
Amandine : intérêt de comparer les plantes avec le même programme d'un côté ou de l'autre de la Méditerranée pour voir si changements, mutation par rapport au changement climatique entre autres
Problématique Sauvages de ma rue : la communication
Arnaud Guéry, Collectif des garrigues et Enseignant en SVT
La population française connaît un phénomène de retour à la nature
Pas sûr que la population étrangère soit au même niveau de sensibilisation ou dans la même optique
- question donc : est ce que la population est intéressée par la même dynamique
- et rectifie en expliquant que les professionnels sont sensibilisés mais pas forcément compétents
Ils ne sont pas informés mais une fois informés ils s'intéressent
les programmes de sciences citoyennes doivent être faits par les citoyens et pas par les scientifiques.
il faut une motivation, une finalité à l'observatoire participatif
Pour répondre à la question comment relayer : c'est créer un stimulation suffisante pour que le projet puisse naître
on peut imaginer un concours ou label de qualité par rapport à la biodiversité, la protection des espaces verts
pour que l'université cherche à obtenir ce label et que les étudiants soit fiers d'y être et soient sensibilisés
Des inventaires ont été faits et des ronds points ou sites universitaires se sont révélés très intéressants au niveau de la biodiversité et même être des hot spots
Arnaud G : Il y a de moins en moins étudiants formés à la botanique
- les inventaires permettent de se former à la botanique
Marine de Planète Mer parle de Biolit.
Biolit travaille avec des structures : relais
pour développer le programme
Biolit programme national et travail avec plusieurs structures sur le territoire français
Problématique : élargir le réseau
Peu de moyens humains et le travail demande beaucoup de temps, les programmes de sciences citoyennes aident à collecter des données
Simon L pense que tous les nouveaux programmes n'inventent rien, mais développent des programmes déjà existants.
Pour Arnaud G, il y a une nécessité de remettre les enfants dans la nature, de sensibiliser le jeune public. donc utilité du GNUM et de ce genre de programme
Claude S : nécessité de la science dans un projet d amélioration de la société
Pour Simon L, de plus en plus de budget sont alloués aux sciences participatives et moins aux scientifiques
les scientifiques passent de plus en plus de temps à analyser les données d autres personnes que de se déplacer et de faire leur propre récolte de données et les analyser ensuite
Synthèse et retour sur la méthode d'animation
Constat d'une problématique commune parmi des programmes différents :
- communication
- moyens financiers
- collecte de données analyse
- implication et sensibilisation du public
Le compte-rendu pris en direct sur Framapad : https://mensuel.framapad.org/p/JSCF_2017_SdmR