Quelles possibilités pour faire émerger un nouveau programme de sciences participatives : cas pratique de Lichen Go

Intervenante : Laure Turcati - Animateur.rice : Alexandre & Myrtis - Rédactrice : Joe


Mercredi 5 juillet, Site Saint-Charles 2, salle 1
Technique d'animation : Accélérateur de projets (vu et approuvé lors des rencontres Moustic 2017 !)

Compte-rendu de l'atelier :


Cet atelier porte sur le LichenGo : Évaluer la qualité de l'air par le biais d'indicateurs sur les lichens, à l'aide d'une grille qui permettra de réaliser le comptage. Cette grille étant pour cela placée sur 3 faces, permettant d'observer la face la plus riche.
>Particitae a réalisé des tests à proximité des stations de mesures de la région Lyonnaise et l'Ile de France.

Objectif de l'atelier :

Impliquer le public et avoir davantage d'observateurs sur le protocole du programme jeune de 2 mois seulement :

Lancement à Lyon en avril 2017 (échantillonnage) / Retours en mai

Objectif du projet : Les gens doivent reconnaître les indices sur les lichens permettant de voir l'impact de la pollution de l'air.

Pour cela, on sélectionne 3 arbres par site. A l'issue des observations on réalise la saisie des données.
Il est essentiel de stabiliser le protocole afin que chacun soit satisfait, que le protocole soit efficace et que l'on puisse développer une clé de détermination.

> La difficulté consiste à trouver où mettre le curseur entre la complexité et la vulgarisation, d'où la nécessité de fournir des données et des explications scientifiques, mais pas trop compliquées, via des vidéos ou des dessins. (livret existant pour apprendre à décrire les lichens et à reconnaitre trois grands types de lichens)

Quelles sont les problématiques ?

Motiver les participants !

Particitae: "Peu de monde touché et intéressé, même si après ils sont super partants une fois avoir vu les indices sur les lichens", d'où l'importance d'amener au moins une fois sur le terrain les participants ou de créer une bonne vidéo sur  YouTube. Mais est-ce rentable de se lancer là-dedans, car cela prend du temps?
Échange autour des différents supports pour communiquer sur le sujet entre tutoriels, vidéo, textes...
Idées d'un participant : s'associer avec d'autres structures associatives, car sujet compliqué pour le grand public, comparé à la détermination de plantes, par exemple.

Attractivité : l'objectif affiché est le suivi scientifique des lichens en lien avec la qualité de l'air.
Alexandre : L'objectif n'est pas forcément sensible pour les participants, il faudrait peut-être l'adapter au public et le rendre plus attractif ?
Laure : Mieux vaut garder un protocole rigoureux dès le départ garant de données plus fiables, que si l'on nivelle vers le bas.

Saisie des données : Elle semble laborieuse
>En effet, un facteur limitant majeur est qu'il faut une grille pour le participant.

Idée pour mobiliser: Opération libre avec des cartes de qualité de l'air
Animation liée au programme de sciences participatives

Pour améliorer l'animation du programme il pourrait être envisagé :

De s'appuyer sur des partenaires relais (Tela Botanica par exemple) pour diffuser sur la Lettre d'actu afin de toucher un public déjà sensibilisé ou de diffuser l'information dans des médias gratuits.

Laure : Il y a une problématique de communication au niveau de l'association à travailler.
Alexandre : Essayer par une entrée pédagogique sur les bio-indicateurs et symbioses?

>Consultation auprès des participants à l'enquête lichen ayant eu lieu en Auvergne entre 2015 et 2016 : il faut les solliciter et s'appuyer sur leurs ressources et leurs compétences.
> Pourquoi il n'y a pas de relevés en Méditerranée ? Trop sec, sauf si l'on monte + dans l'arrière-pays.
> Contacter une majorité d'associations qui réalisent des ateliers d'initiation à la nature, après formation sur le programme.
Rémy : Il n'y a pas toujours un accueil bienveillant de la part des associations qui veulent être financées et qui rejettent la demande.

Conclusion
Certaines pistes proposées étaient déjà dans les idées imaginées par l'association, mais il n'y a pas eu le temps ou pas les compétences ou les outils pour les mettre en place. Il n'y a pas d'échéance de temps pour ces actions.
Hugues F. : Attention à ce qu'il se passe tout de même des choses de façon régulière.
Particitae : Il faut comparer des données annuelles par exemple sur l'aménagement urbain. J'ai pu mettre toutes ces idées qui se bousculaient dans ma tête noir sur blanc.