Retour : Page principale > État de l'art des référentiels français
Soit il s'agit d'informations qui seront utilisées lorsque l'on doit faire évoluer une application : on parle alors d' "administration des données" ; ce sont des définitions, et aussi des indications sur le format de la donnée ("typage"), les conditions de sa mise à jour, son "propriétaire" (personne ou entité habilitée à la mettre à jour).
Un référentiel taxonomique est un outil d'organisation et d'accès à l'information biologique et non biologique concernant les espèces désignées par ces noms.
Les utilisateurs des référentiels appartiennent à cinq grandes catégories :
L'harmonisation des listes doit donc être faite par les systématiciens compétant dans le domaine
Cependant, avec l'avancée de la recherche, la validation des noms ne peut être faite que par une interaction forte entre le collecteur (botaniste pouvant nommer et décrire la plante) et le taxonomiste compétent dans le domaine (pouvant valider le nom et en donner un historique).
En France les bases de données taxonomiques sont entièrement à construire. Beaucoup de petites bases de données pourraient être regroupées mais ces bases sont souvent gardées sous l'effet de la propriété intellectuelle. Ainsi, une multitude de petites bases de données ayant des champs différents, adaptés aux utilisateurs sont nées. Ces bases de données offrent souvent le désavantage de ne jamais être mises à jour et donc présente des noms de plantes aujourd'hui à % obsolètes. Il va sans dire qu'il devient difficile d'évaluer l'impact de l'homme sur une espèce qui n'aurait pas le même nom en Angleterre ou en France. Il va de soit que les bases de données en France doivent être fortement retravaillées pour permettre de donner un point de vue actuel sur l'évolution l'impact de l'homme sur son environnement et l'effet des politiques en faveur de l'écologie.
Il est nécessaire que le référentiel taxonomique scientifiquement validé soit aussi adapté ou adaptable pour devenir la liste d'usage.
Introduction
Qu'est-ce qu'un référentiel ?
Le référentiel est la colonne vertébrale d'un système d'information basé sur des règles de construction et de gestion purement logiques. C'est un ensemble de bases de données contenant les "références" d'un système d'information. Ces références sont de deux types. Soit il s'agit d'informations dont les applications ont besoin pour fonctionner, mais qui, étant parfois mises à jour, sont stockées dans une base de donnée spéciale, les "données de référence", où les applications peuvent les retrouver chaque fois qu'elles en ont besoin ; c'est le cas pour les annuaires (de l'organisation, des personnes, des équipements etc.), les nomenclatures, etc.ÂSoit il s'agit d'informations qui seront utilisées lorsque l'on doit faire évoluer une application : on parle alors d' "administration des données" ; ce sont des définitions, et aussi des indications sur le format de la donnée ("typage"), les conditions de sa mise à jour, son "propriétaire" (personne ou entité habilitée à la mettre à jour).
Un référentiel taxonomique est un outil d'organisation et d'accès à l'information biologique et non biologique concernant les espèces désignées par ces noms.
Les utilisateurs des référentiels appartiennent à cinq grandes catégories :
- les chercheurs, pour organiser l'information sur les caractères morphologiques et moléculaires, les données écologiques et éthologiques,
- les gestionnaires du milieu naturel, pour organiser l'information sur l'écologie, la démographie, la répartition, le statut de conservation, les mesures de protection,
- l'industrie pharmaceutique pour la conception médicamenteuse,
- les gestionnaires des herbiers, des musées, des jardins botaniques, pour organiser l'information sur les spécimens contenus dans les collections,
- l'industrie alimentaire pour la réalisation de nouveaux cultivars.
Les référentiels taxonomiques en France :
Pour faire face au besoin toujours plus pressant surtout en matière d'environnement, les bases de données se sont multipliées et de nombreux utilisateurs ont parfois été amenés à développer eux-même leur propres listes d'espèces de manière très pragmatique. Ces listes d'usage sont très rarement validées par les systématiciens du domaine. Ainsi, celles-ci présentent souvent des erreurs dans les noms utilisés.L'harmonisation des listes doit donc être faite par les systématiciens compétant dans le domaine
Cependant, avec l'avancée de la recherche, la validation des noms ne peut être faite que par une interaction forte entre le collecteur (botaniste pouvant nommer et décrire la plante) et le taxonomiste compétent dans le domaine (pouvant valider le nom et en donner un historique).
En France les bases de données taxonomiques sont entièrement à construire. Beaucoup de petites bases de données pourraient être regroupées mais ces bases sont souvent gardées sous l'effet de la propriété intellectuelle. Ainsi, une multitude de petites bases de données ayant des champs différents, adaptés aux utilisateurs sont nées. Ces bases de données offrent souvent le désavantage de ne jamais être mises à jour et donc présente des noms de plantes aujourd'hui à % obsolètes. Il va sans dire qu'il devient difficile d'évaluer l'impact de l'homme sur une espèce qui n'aurait pas le même nom en Angleterre ou en France. Il va de soit que les bases de données en France doivent être fortement retravaillées pour permettre de donner un point de vue actuel sur l'évolution l'impact de l'homme sur son environnement et l'effet des politiques en faveur de l'écologie.
Il est nécessaire que le référentiel taxonomique scientifiquement validé soit aussi adapté ou adaptable pour devenir la liste d'usage.