Les Sciences Citoyennes

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Le concept de Sciences Citoyennes tient son origine des pays anglo-saxons : il a été créé au début des années 1970, sous le terme citizen science. Mycle Schneider, nommé dans la directoire de la fondation japonaise Takagi Fund for Citizen Science en 2001, a repris cette définition des sciences citoyennes : " La science citoyenne peut être définie comme l'effort participatif et combiné de recherche, d’analyse et d’éducation publique qui poursuit strictement, comme principe de base, l'objectif de bien-être collectif des générations présentes et futures d’êtres humains sur la planète et de la biosphère. Le scientifique citoyen, à travers ses capacités particulières de recherche et d’analyse, doit participer à la protection de la société contre des modes de développement qui placent l'intérêt de l'État ou l’intérêt corporatif au-dessus du bénéfice collectif. Le scientifique citoyen est donc un contre-expert par excellence. " (+ doc de réf)
Cette nouvelle définition a aboutit en avril 2002 à la création de la fondation Sciences Citoyennes. Il s'agit d'une association française prônant une vision des sciences citoyennes basée sur un contrôle de la recherche scientifique par les citoyens. La fondation a pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique de la science pour la mettre au service du bien commun. On retrouve ainsi trois grands axes de travail, au cœur de son engagement : l'accroissement des capacités de recherche et d’expertise de la société civile, la stimulation de la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, ainsi que la promotion de l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques.

Dans le cadre du colloque "Sciences Citoyennes et Biodiversité", nous abordons principalement le premier axe, c'est-à-dire les programmes de recherche sollicitant une participation citoyenne, et plus particulièrement dans le domaine des sciences naturalistes. Dans ces programmes de sciences citoyennes (on parle aussi de sciences participatives ou de sciences amateurs), chaque citoyen volontaire, qu'il soit spécialiste ou non du domaine scientifique concerné, a la possibilité d'effectuer des observations, des mesures ou des comptages sur le terrain. Ses données sont ensuite transmises, traitées et analysées par les scientifiques. Le grand nombre de volontaires permet de recueillir des données que les scientifiques ne pourraient obtenir seuls. Les citoyens contribuent donc au développement de la recherche et enrichissent les connaissances scientifiques. En retour, les scientifiques leur font part des résultats obtenus.
Il existe de nombreux programmes de recherche de ce type : (carte des projets). Il s'agira lors du colloque de les faire connaître au plus grand nombre (ils sont encore jeunes en France et trop méconnus de la société, de donner aux porteurs de projet les moyens d'échanger à ce sujet (témoignages, expériences, pratiques, ...) et de réfléchir plus largement aux enjeux des sciences citoyennes dans le domaine de l'environnement.

liste de discussion (à laquelle vous pourrez vous inscrire en envoyant un mail à sciences-citoyennes-subscribe@tela-botanica.org)