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Jeudi 22 octobre 2009

Le projet vigie-nature : 20 ans d’expérience de science participative

Romain JULLIARD, enseignant-chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle.

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Comme tout pays membre de l'Union européenne, la France s'est engagée à stopper l'érosion de la biodiversité en 2010. Mais pour atteindre cet objectif, encore faut-il pouvoir l'évaluer et mesurer sa progression.

Constituer une base de données scientifiques et synthétiser ces informations sous forme d'indicateurs pour établir un observatoire de la biodiversité : tel est le but du programme Vigie-nature.
Les groupes d'espèces suivis sont choisis pour leur faisabilité (protocole et réseau d’observateurs clairement identifiés) et leur complémentarité (par exemple oiseaux, papillons et plantes documentent sur ce qui se passe le long de la chaîne alimentaire). C'est le cas depuis 1989 du Suivi temporel des oiseaux communs (STOC), depuis 2006 du Suivi des chauves-souris, de l'Observatoire des papillons de jardins (OPJ) et du Suivi temporel des Rhopalocères de France (STERF) et depuis 2009 des plantes communes (Vigie Flore). Un suivi des insectes pollinisateurs par la photographie amateur (SPIPOLL) est en cours d'élaboration.
L'originalité de Vigie-nature réside dans sa démarche participative. La synthèse et l'interprétation des informations à l'échelle nationale sont chapeautées par le Muséum National d'Histoire Naturelle, mais la collecte des données, elle, repose sur les "observateurs-acteurs" des réseaux associatifs au niveau régional.

Dans ce type de projet, plus le nombre d'observations renseignées et de groupes d'espèces "observées" sont importants, comme il est le cas pour Vigie-Nature, et plus les suivis de l'état de la biodiversité seront justes.

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