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Pour que cette opération puisse se réaliser, et que la vue soit la plus fidèle possible à la réalité, les programmes contenus dans les appareils ou les réglages manuels si lon en a la convenance, doivent trouver les dosages qui permettront au flux lumineux, réfléchi par lobjet photographié, darriver en quantité et en qualité suffisantes sur le capteur ou la pellicule. Que lon en ait la maîtrise ou pas, il est donc capital de bien comprendre linteraction des trois paramètres décrits dans le point A qui vont permettre de régler la quantité de lumière parvenant au capteur.
Un autre principe fondamental en photo est celui de la profondeur de champ, explicité dans le point B, fonction de divers paramètres dont certains interviennent aussi sur la lumière.
Ces réglages interagissent entre eux, toute la difficulté sera de trouver le bon compromis, cest lobjet de la mise au point, rapidement évoquée dans le point C et qui, adaptée à la prise de vue botanique, en fonction du type dappareil utilisé et du mode choisi (automatisme intégral, privilégier un paramètre, manuel), seront progressivement développés dans le titre III, Prendre des photos de plantes en fonction du type dappareil.
Pour régler le débit du flux lumineux on peut faire varier 3 paramètres liés entre eux :
1 La vitesse : durée durant laquelle le rideau de lobturateur reste ouvert pour permettre au capteur (pellicule) de capter tous les photons nécessaires à la bonne restitution du sujet photographié. Trop lente et cest la surexposition assurée (photo trop claire), trop rapide et la photo est, au contraire, sous-exposée (photo trop sombre)
2 Louverture du diaphragme : dispositif à lamelles situé dans lobjectif permettant de doser le volume de ces photons parvenant au capteur. Trop ouvert et la photo est surexposée et inversement, trop fermé et la photo est sous-exposée.
3 Lindice ISO : celui-ci renvoie à lindice dont étaient affectés les films argentiques et qui correspondait à la sensibilité de ce film à la lumière. Rappelez vous : 25, 50, 100, 200, 400 Asa ou Iso... Les appareils numériques simulent cette sensibilité à la lumière mais permettent de régler cette sensibilité à loisir, pour chaque vue si nécessaire. La sensibilité est un facteur important dans la prise de photos, notamment dans des conditions de lumière difficiles (intérieur, nuit...). L'augmentation de la sensibilité permet de réduire le temps d'exposition (et donc éviter le flou) tout en gardant une luminosité suffisante sur la photo. En revanche, plus la sensibilité augmente, plus le risque daltération du signal numérique est importante (dégradation de la qualité de la photo).
Heureusement, tous les appareils photos sont conçus pour vous décharger totalement de cette technique un peu rébarbative. Depuis de nombreuses années les fabricants ont équipé les appareils photos de multiples automatismes tous plus sophistiqués les uns que les autres et répondant à la plupart de nos besoins : automatisme total, priorité à la vitesse, à louverture, programme macro, portrait, paysage, nuit, etc. Toutefois, si perfectionnés soient-ils, ces programmes ne pourront jamais couvrir la totalité des situations que vous serez susceptible de rencontrer durant vos sorties botaniques. Il vaut donc mieux se pénétrer des principes fondamentaux régissant la technique photographique pour bien comprendre les capacités et les limites de votre appareil photographique et en tirer le meilleur.
Nous venons de voir quil était capital de bien régler la quantité de lumière parvenant au capteur (pellicule) et que pour parvenir à cette fin nous pouvions jouer soit sur la vitesse, soit sur louverture du diaphragme, soit sur la sensibilité, voire des 3 concurremment.
Cest déjà une bonne avancée mais si lon souhaite progresser encore, il faut assimiler un autre principe fondamental, celui de la profondeur de champ.
Définition : Cest la distance entre le premier plan net et le dernier plan net de limage.
La profondeur de champ a donc une incidence directe sur « lépaisseur » de lélément qui sera net sur la photo. Par exemple si vous effectuez la mise au point sur lépi inférieur dun carex (et cela perpendiculairement à lensemble de la plante pour limiter les effets de parallaxe, donc vous êtes allongé sur le sol) vous navez pas besoin dune grande profondeur de champ pour faire ressortir lensemble de la plante dont lépaisseur ne dépasse pas quelques centimètres, si vous photographiez un chêne centenaire lépaisseur devra être de plusieurs mètres, vous aurez besoin dune plus grande profondeur de champ.
Il est possible de trouver des abaques ou des feuilles de calcul donnant les profondeurs de champ correspondants à certains paramètres pour un objectif donné, voir notamment
http://www.galerie-photo.com/profondeur_de_champ_avec_excel.html
Avec un même objectif mais selon la distance de prise de vue et louverture focale choisie, cette distance (profondeur de champ) peut mesurer entre 1mm et plusieurs mètres, voire linfini. Il ne sagit donc pas de se tromper dans le choix de ces paramètres de prise de vue sous peine dobtenir une photo majoritairement floue.
Examinons donc les paramètres qui conditionnent la profondeur de champ
1 La taille du capteur numérique
Les capteurs numériques se sont substitués petit à petit à la pellicule argentique (dont le format le plus courant était le 24x36mm). La taille de ces capteurs est plus ou moins grande en fonction du type dappareil : téléphone portable, compact, bridge, hybride, reflex. Cette taille est indiquée en fractions de pouces : 1/2,5 ; 1/2,3 ; 1/2 ; 1/6 ; 4/3 ; APS ; 24x36 (24x36mm) et 6x6 (60x60mm). Plus les capteurs sont grands, plus ils coutent cher à fabriquer et plus ils équipent les appareils haut de gamme. La taille du capteur équipant un appareil photo aura un impact direct sur les caractéristiques des photographies produites. Notamment, la profondeur de champ (zone de netteté) sera dautant plus importante que le capteur sera petit et inversement pour les grands capteurs.
2 La longueur focale de lobjectif utilisé
Que vous utilisiez un compact ou un reflex, vous verrez toujours (ou presque ) sur lobjectif un nombre suivi des deux lettres « m » ex : 100mm. Vous pourrez voir par exemple : 28mm, 35mm, 50mm etc. pour des objectifs à focale fixe ou bien encore : 10-20mm, 70-300mm, 35-105mm, etc. pour des zooms (objectifs à focale variable).
Ces nombres indiquent la longueur focale de votre objectif. Plus ce nombre est élevé et plus vous avez affaire à un téléobjectif, inversement plus le nombre est petit et plus vous avez affaire à un grand angle.
Ce quil faut retenir : à paramètres identiques (ouverture, distance), la profondeur de champ augmente quand la focale diminue, donc :
- avec un objectif grand angle la profondeur de champ est grande, il est possible de montrer un végétal dans la totalité de sa profondeur, mais ce faisant larrière-plan sera également net ;
- avec un téléobjectif, disons un objectif de plus de 50mm la profondeur de champ est réduite, il est possible de mettre en valeur le sujet photographié au détriment de lavant-plan et de larrière-plan qui seront maintenus dans le flou.
3 Louverture du diaphragme.
Outre linformation sur la longueur focale, vous trouverez également une autre indication sur votre objectif, présentée sous forme dune fraction telle que 1 :2,8 ou bien f/2,8. Il sagit de louverture maximale du diaphragme équipant lobjectif. Sur ce même objectif vous pourrez alors voir, par exemple sur la bague de diaphragme, une série de nombres tels que : 2,8 ; 4 ; 5,6 ; 8 ; 11 ; 16 ; 22 ; 32. Il sagit des différents crans permettant de régler louverture du diaphragme, sachant que chaque cran diminue ou augmente par 2 louverture de ce diaphragme. Donc, si vous suivez toujours, 2,8 est louverture maximale du diaphragme tandis que 32 est louverture minimale de ce même objectif (cest totalement contre-intuitif).
Ce quil faut retenir : au-delà de son rôle de quantificateur de lumière la valeur de louverture du diaphragme a une incidence sur la profondeur de champ, plus louverture est petite (donc le nombre est élevé, ex. : f/32) et plus la profondeur de champ est élevée (ce qui pour une exposition équivalente a pour conséquence de réduire la vitesse dobturation). A contrario, plus louverture est grande (donc le nombre est bas, ex. : f/2,8), et plus la profondeur de champ sera très étroite, de quelques millimètres (ce qui pour une exposition équivalente a pour conséquence daccroître la vitesse dobturation).
4 La distance séparant le photographe de lobjet sur lequel est faite la mise au point
A paramètres inchangés, plus cette distance est faible, moins grande est la profondeur de champ et, inversement, plus cette distance est importante, plus grande sera la profondeur de champ.
Donc pour un matériel donné, qui possède un capteur numérique spécifique, trois réglages permettent de faire varier la profondeur de champ :
- Si la focale diminue (passer de 50mm à 24mm) la profondeur de champ augmente.
- Si le diaphragme augmente (passer de f/2 à f/16) la profondeur de champ augmente.
Si la distance de mise au point augmente (passer de 20 cm à 3 m) la profondeur de champ augmente.
Cest lopération ultime avant dappuyer sur le déclencheur, la distance de mise au point peut être considérée comme dépendant directement de lobjet ou de sa partie à photographier (vous naller pas vous placer à trois mètres de létamine que vous souhaitez isoler), par ailleurs la focale ne peut varier que dans la mesure où votre appareil est équipé dun zoom et dans ce cas le réglage sera fonction du cadrage retenu (donc là encore de lobjet à photographier).
Reste donc trois paramètres qui seront lobjet de toute notre attention : la sensibilité, au travers de lindice ISO, et le couple lumière / profondeur de champ, en agissant sur la vitesse via lobturateur et louverture du diaphragme. Pour effectuer ces réglages et arriver au bon compromis il faut retenir :
- Lorsque que lon double la sensibilité du capteur (le nombre dISO), lexposition nécessite deux fois moins de lumière, et inversement chaque fois que lon divise par deux la sensibilité, lexposition nécessite deux fois plus de lumière. Se rappeler aussi que plus la sensibilité est faible meilleure est la qualité de la photo.
- Lorsque lon ouvre le diaphragme dune division (passer par ex. de f/8,0 à f/5,6), louverture laisse entrer deux fois plus de lumière, et inversement, chaque fois que lon ferme le diaphragme dune division, elle laisse entrer 2 fois moins de lumière. Plus le diaphragme est ouvert (louverture maximale correspond à la valeur f/ la plus faible) et plus la profondeur de champ est importante et inversement.
- Lorsque lon double la vitesse dobturation (ce qui revient à réduire de moitié la durée de lexposition) la lumière pénètre deux fois moins longtemps dans lappareil) et inversement.
Plus la vitesse dobturation est importante et moins on risque un flou dû au bougé du photographe ou de son sujet.
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I Maîtriser les notions essentielles nécessaires à la photo
Un appareil photo sert à enregistrer des vues en deux dimensions dobjets, plantes, paysages, personnages et à les stocker, soit sur une pellicule, soit sur une mémoire numérique après captation par le capteur.Pour que cette opération puisse se réaliser, et que la vue soit la plus fidèle possible à la réalité, les programmes contenus dans les appareils ou les réglages manuels si lon en a la convenance, doivent trouver les dosages qui permettront au flux lumineux, réfléchi par lobjet photographié, darriver en quantité et en qualité suffisantes sur le capteur ou la pellicule. Que lon en ait la maîtrise ou pas, il est donc capital de bien comprendre linteraction des trois paramètres décrits dans le point A qui vont permettre de régler la quantité de lumière parvenant au capteur.
Un autre principe fondamental en photo est celui de la profondeur de champ, explicité dans le point B, fonction de divers paramètres dont certains interviennent aussi sur la lumière.
Ces réglages interagissent entre eux, toute la difficulté sera de trouver le bon compromis, cest lobjet de la mise au point, rapidement évoquée dans le point C et qui, adaptée à la prise de vue botanique, en fonction du type dappareil utilisé et du mode choisi (automatisme intégral, privilégier un paramètre, manuel), seront progressivement développés dans le titre III, Prendre des photos de plantes en fonction du type dappareil.
A LA LUMIERE AVANT TOUT
Pour régler le débit du flux lumineux on peut faire varier 3 paramètres liés entre eux :
1 La vitesse : durée durant laquelle le rideau de lobturateur reste ouvert pour permettre au capteur (pellicule) de capter tous les photons nécessaires à la bonne restitution du sujet photographié. Trop lente et cest la surexposition assurée (photo trop claire), trop rapide et la photo est, au contraire, sous-exposée (photo trop sombre)
2 Louverture du diaphragme : dispositif à lamelles situé dans lobjectif permettant de doser le volume de ces photons parvenant au capteur. Trop ouvert et la photo est surexposée et inversement, trop fermé et la photo est sous-exposée.
3 Lindice ISO : celui-ci renvoie à lindice dont étaient affectés les films argentiques et qui correspondait à la sensibilité de ce film à la lumière. Rappelez vous : 25, 50, 100, 200, 400 Asa ou Iso... Les appareils numériques simulent cette sensibilité à la lumière mais permettent de régler cette sensibilité à loisir, pour chaque vue si nécessaire. La sensibilité est un facteur important dans la prise de photos, notamment dans des conditions de lumière difficiles (intérieur, nuit...). L'augmentation de la sensibilité permet de réduire le temps d'exposition (et donc éviter le flou) tout en gardant une luminosité suffisante sur la photo. En revanche, plus la sensibilité augmente, plus le risque daltération du signal numérique est importante (dégradation de la qualité de la photo).
Heureusement, tous les appareils photos sont conçus pour vous décharger totalement de cette technique un peu rébarbative. Depuis de nombreuses années les fabricants ont équipé les appareils photos de multiples automatismes tous plus sophistiqués les uns que les autres et répondant à la plupart de nos besoins : automatisme total, priorité à la vitesse, à louverture, programme macro, portrait, paysage, nuit, etc. Toutefois, si perfectionnés soient-ils, ces programmes ne pourront jamais couvrir la totalité des situations que vous serez susceptible de rencontrer durant vos sorties botaniques. Il vaut donc mieux se pénétrer des principes fondamentaux régissant la technique photographique pour bien comprendre les capacités et les limites de votre appareil photographique et en tirer le meilleur.
Nous venons de voir quil était capital de bien régler la quantité de lumière parvenant au capteur (pellicule) et que pour parvenir à cette fin nous pouvions jouer soit sur la vitesse, soit sur louverture du diaphragme, soit sur la sensibilité, voire des 3 concurremment.
Cest déjà une bonne avancée mais si lon souhaite progresser encore, il faut assimiler un autre principe fondamental, celui de la profondeur de champ.
B LA PROFONDEUR DE CHAMP OU ZONE DE NETTETE
Définition : Cest la distance entre le premier plan net et le dernier plan net de limage.
La profondeur de champ a donc une incidence directe sur « lépaisseur » de lélément qui sera net sur la photo. Par exemple si vous effectuez la mise au point sur lépi inférieur dun carex (et cela perpendiculairement à lensemble de la plante pour limiter les effets de parallaxe, donc vous êtes allongé sur le sol) vous navez pas besoin dune grande profondeur de champ pour faire ressortir lensemble de la plante dont lépaisseur ne dépasse pas quelques centimètres, si vous photographiez un chêne centenaire lépaisseur devra être de plusieurs mètres, vous aurez besoin dune plus grande profondeur de champ.
Il est possible de trouver des abaques ou des feuilles de calcul donnant les profondeurs de champ correspondants à certains paramètres pour un objectif donné, voir notamment
http://www.galerie-photo.com/profondeur_de_champ_avec_excel.html
Avec un même objectif mais selon la distance de prise de vue et louverture focale choisie, cette distance (profondeur de champ) peut mesurer entre 1mm et plusieurs mètres, voire linfini. Il ne sagit donc pas de se tromper dans le choix de ces paramètres de prise de vue sous peine dobtenir une photo majoritairement floue.
Examinons donc les paramètres qui conditionnent la profondeur de champ
1 La taille du capteur numérique
Les capteurs numériques se sont substitués petit à petit à la pellicule argentique (dont le format le plus courant était le 24x36mm). La taille de ces capteurs est plus ou moins grande en fonction du type dappareil : téléphone portable, compact, bridge, hybride, reflex. Cette taille est indiquée en fractions de pouces : 1/2,5 ; 1/2,3 ; 1/2 ; 1/6 ; 4/3 ; APS ; 24x36 (24x36mm) et 6x6 (60x60mm). Plus les capteurs sont grands, plus ils coutent cher à fabriquer et plus ils équipent les appareils haut de gamme. La taille du capteur équipant un appareil photo aura un impact direct sur les caractéristiques des photographies produites. Notamment, la profondeur de champ (zone de netteté) sera dautant plus importante que le capteur sera petit et inversement pour les grands capteurs.
2 La longueur focale de lobjectif utilisé
Que vous utilisiez un compact ou un reflex, vous verrez toujours (ou presque ) sur lobjectif un nombre suivi des deux lettres « m » ex : 100mm. Vous pourrez voir par exemple : 28mm, 35mm, 50mm etc. pour des objectifs à focale fixe ou bien encore : 10-20mm, 70-300mm, 35-105mm, etc. pour des zooms (objectifs à focale variable).
Ces nombres indiquent la longueur focale de votre objectif. Plus ce nombre est élevé et plus vous avez affaire à un téléobjectif, inversement plus le nombre est petit et plus vous avez affaire à un grand angle.
Ce quil faut retenir : à paramètres identiques (ouverture, distance), la profondeur de champ augmente quand la focale diminue, donc :
- avec un objectif grand angle la profondeur de champ est grande, il est possible de montrer un végétal dans la totalité de sa profondeur, mais ce faisant larrière-plan sera également net ;
- avec un téléobjectif, disons un objectif de plus de 50mm la profondeur de champ est réduite, il est possible de mettre en valeur le sujet photographié au détriment de lavant-plan et de larrière-plan qui seront maintenus dans le flou.
3 Louverture du diaphragme.
Outre linformation sur la longueur focale, vous trouverez également une autre indication sur votre objectif, présentée sous forme dune fraction telle que 1 :2,8 ou bien f/2,8. Il sagit de louverture maximale du diaphragme équipant lobjectif. Sur ce même objectif vous pourrez alors voir, par exemple sur la bague de diaphragme, une série de nombres tels que : 2,8 ; 4 ; 5,6 ; 8 ; 11 ; 16 ; 22 ; 32. Il sagit des différents crans permettant de régler louverture du diaphragme, sachant que chaque cran diminue ou augmente par 2 louverture de ce diaphragme. Donc, si vous suivez toujours, 2,8 est louverture maximale du diaphragme tandis que 32 est louverture minimale de ce même objectif (cest totalement contre-intuitif).
Ce quil faut retenir : au-delà de son rôle de quantificateur de lumière la valeur de louverture du diaphragme a une incidence sur la profondeur de champ, plus louverture est petite (donc le nombre est élevé, ex. : f/32) et plus la profondeur de champ est élevée (ce qui pour une exposition équivalente a pour conséquence de réduire la vitesse dobturation). A contrario, plus louverture est grande (donc le nombre est bas, ex. : f/2,8), et plus la profondeur de champ sera très étroite, de quelques millimètres (ce qui pour une exposition équivalente a pour conséquence daccroître la vitesse dobturation).
4 La distance séparant le photographe de lobjet sur lequel est faite la mise au point
A paramètres inchangés, plus cette distance est faible, moins grande est la profondeur de champ et, inversement, plus cette distance est importante, plus grande sera la profondeur de champ.
Donc pour un matériel donné, qui possède un capteur numérique spécifique, trois réglages permettent de faire varier la profondeur de champ :
- Si la focale diminue (passer de 50mm à 24mm) la profondeur de champ augmente.
- Si le diaphragme augmente (passer de f/2 à f/16) la profondeur de champ augmente.
Si la distance de mise au point augmente (passer de 20 cm à 3 m) la profondeur de champ augmente.
C La mise au point
Cest lopération ultime avant dappuyer sur le déclencheur, la distance de mise au point peut être considérée comme dépendant directement de lobjet ou de sa partie à photographier (vous naller pas vous placer à trois mètres de létamine que vous souhaitez isoler), par ailleurs la focale ne peut varier que dans la mesure où votre appareil est équipé dun zoom et dans ce cas le réglage sera fonction du cadrage retenu (donc là encore de lobjet à photographier).
Reste donc trois paramètres qui seront lobjet de toute notre attention : la sensibilité, au travers de lindice ISO, et le couple lumière / profondeur de champ, en agissant sur la vitesse via lobturateur et louverture du diaphragme. Pour effectuer ces réglages et arriver au bon compromis il faut retenir :
- Lorsque que lon double la sensibilité du capteur (le nombre dISO), lexposition nécessite deux fois moins de lumière, et inversement chaque fois que lon divise par deux la sensibilité, lexposition nécessite deux fois plus de lumière. Se rappeler aussi que plus la sensibilité est faible meilleure est la qualité de la photo.
- Lorsque lon ouvre le diaphragme dune division (passer par ex. de f/8,0 à f/5,6), louverture laisse entrer deux fois plus de lumière, et inversement, chaque fois que lon ferme le diaphragme dune division, elle laisse entrer 2 fois moins de lumière. Plus le diaphragme est ouvert (louverture maximale correspond à la valeur f/ la plus faible) et plus la profondeur de champ est importante et inversement.
- Lorsque lon double la vitesse dobturation (ce qui revient à réduire de moitié la durée de lexposition) la lumière pénètre deux fois moins longtemps dans lappareil) et inversement.
Plus la vitesse dobturation est importante et moins on risque un flou dû au bougé du photographe ou de son sujet.
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