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Description

Le Marronnier commun ou Marronnier d'Inde est un arbre de la famille des (autrefois Hippocastanacées).

C'est un grand arbre, de 15 à 25 m de haut, en fait originaire des Balkans, très répandu dans les parcs publics et le long des avenues en Europe et en Amérique du Nord. La sève, la bogue et la graine ont une odeur très particulière.

  • Ses grandes feuilles caduques sont composées de 5 à 7 folioles dentées de 10 à 30 cm de long, et sont dites "palmées" (comme une main aux doigts étalés). Les feuilles sont munies d'un long et disposées de manière opposée sur la tige.
  • Ses fleurs blanches sont constituées de 4 ou 5 pétales inégaux, parfois teintées de rose. Elles sont rassemblées en thyrse (grappes composées) à l'extrémité des rameaux.
  • Son fruit est une capsule coriace, plus ou moins épineuse, qui renferme en général une seule (parfois deux) grosse graine brune, lisse et luisante, TOXIQUE, appelée marron.
Son nom d'espèce, hippocastanum, vient du grec hippos : cheval, et kastanon : châtaigne (les marrons étaient donnés aux chevaux).

Usages

- Le marronnier est planté pour l'ornement depuis le XVIIe siècle, c'est un arbre d'alignement très apprécié en ville car il supporte bien le piétinement.
- En Bavière, le marronnier à fleurs rouges (Aesculus x carnea 'Briotti') assure l'ombrage dans tous les Biergärten.
- Mauvais combustible, son bois est utilisé pour des parties de meubles, l'emballage ou encore pour la sculpture, la pyrogravure.
- Usages Médicaux : les principes actifs (écorce, graines) sont vasoconstricteurs et augmentent le tonus veineux. On utilise le marron d'Inde dans l'insuffisance veineuse et lymphatique (varice, menaces de phlébite), l'hypertrophie de la prostate et surtout les hémorroïdes.
Toutes les parties de la plante sont TOXIQUES, il ne faut surtout pas confondre son fruit avec les "marrons" comestibles du commerce qui sont des châtaignes, fruits du châtaignier.

Écologie & habitat

Originaire des Balkans, introduit en 1615 à Paris par Bachelier.
Parfois subspontané, s'intégrant dans des types forestiers dominés par des espèces nomades (érablières, érablières-tillaies).

Sources

- J.C. Rameau, D. Mansion, G. Dumé (1989). Flore forestière française, guide écologique illustré. Tome 1 : Plaines et collines. Institut pour le développement forestier.
- Larousse des plantes médicinales. édition 2019
- T. Cecchini, avec la collaboration de B. Ticli (2008). Les Plantes médicinales.
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Aesculus_hippocastanum
- Pierre Lieutaghi (2004) Le livre des Arbre Arbustes et Arbrisseaux Actes Sud
- Klaus K. Loenhart, "Aesculus hippocastanum: The Handsome (and Useful) Horse Chestnut", Arnoldia 61(4), p 20-22, Arnold arboretum, Boston, 2002 (https://arboretum.harvard.edu/arnoldia/arnoldia-archive/).