Retour : page principale > sommaire eFlore v5 > Réflexion collégiale 2011

Schéma conceptuel de l'intégration d'eFlore dans Tela Botanica


Le concept de Field Herbarium développé par les chinois est très proche de ce que fait Tela Botanica :
i) intégrer des données de diverses provenances en s’appuyant sur des standards internationnaux (GBIF, TDWG),
ii) développer la coopération dans le cadre conceptuel des sciences citoyennes,
iii) développer des applications et diffuser les information en open source.

Le schema de base de Field Herbarium identifie trois grandes sources dÂ’informations :
- la nature qui héberge les spécimens vivants, avec une distinction entre nature de plein de champ (field specimens) et les collections vivantes constituées par les jardins botaniques, les plantations, les conservatoires…
- les herbiers traditionnels, collections qui contiennent des spécimens naturels sous forme d’exicata
- le musée numérique qui intègre différentes données en relation avec les spécimens vivants et les collections. Parmi les composants de ce musée numérique retenons notamment :
- les photos et les scans de plantes géoréférencés (digital specimens)
- les scans de planches dÂ’herbiers (digitized herbaria)
- des bases de données : index taxonomiques, relevés de terrain, données descriptives (biologiques, phénologiques, morphologiques, écologiques…), données cartographiques, bibliographie, etc.
- des services Web permettant de rassembler (moissonnage) et de diffuser les informations (widgets)
- des forums, des actualités et des espaces de discussion et de travail virtuels (projets)

Ne pourrait-on pas, dans le cadre de la reconception d’Eflore, intégrer cette approche conceptuelle que je trouve particulièrement pertinente. Ainsi, les trois sources d’informations précédentes peuvent se décliner dans le cadre de Tela de la façon suivante :
1. les données de terrains sont collectées dans le carnet en ligne : observations, photos, scan de plantes… ou moissonnées sur d’autres sites
2. les herbiers sont accessibles grâce aux scans issus de GPI (notamment les types dans JSTOR) et des autres numérisations d’exicata
3. les web services permettant les échanges et la collecte des données issues des autres bases et la communication avec l’extérieur (collaborateurs et utilisateurs)
4. la base eFlore qui intègre et structure l’ensemble de ces informations autour des index taxonomiques et nomenclaturaux,
5. les outils et services complémentaires permettant le fonctionnement de l’ensemble : ateliers collaboratifs, outils d’aide à la détermination, cycles de formation à la botanique, communication et diffusion de l’information (actualités)

Le site Internet de Tela constitue donc de fait l’espace physique qui intègre ces différents composants et eFlore l’espace virtuel qui permet l’accès à l’herbier numérique regroupant l’ensemble des informations relatives aux plantes.

Voir ci-après le schéma ontologique de Tela Botanica figurant de façon synthétique l’ensemble de ces éléments et leurs inter-relations.

http://tela-botanica.net/dmanager/php/download.php?dir=257&file=2740