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IPTC


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L’IPTC (International Press and Telecommunications Council) est une organisation internationale créée en 1965 pour développer et promouvoir des standards d’échange de données à destination de la presse. En association avec la NAA (Newspaper Association of America), l’IPTC a défini un modèle global de données appelé IPTC-NAA Information Interchange Model (la version 4 connue sous le nom IIMV4 d’octobre 1997 et la révision 4.1 de juillet 1999). L’IPTC-NAA est une norme euro-américaine qui a vu le jour en 1991.

Les champs IPTC-NAA permettent d’archiver dans l’en-tête des fichiers des informations techniques et documentaires liées à la création du fichier. Ils permettent d’effectuer facilement des recherches multicritères : sur les mots-clés, sur le titre… Ce standard est utilisé principalement par toutes les agences de presse pour inclure des données dans des documents numériques et faciliter le classement. Cette technique est connue principalement pour son usage dans des images au format JPEG ou TIFF, mais peut s’appliquer à d’autres types de documents définis dans la spécification officielle comme : des vidéos au format AVI, des fichiers sons WAV ou MPEG, des documents au format PDF…


- Les champs IPTC

Le sous-ensemble du modèle IPTC-NAA appelé Application record n° 2 a servi de base à la société Adobe pour définir dans son logiciel Photoshop les informations associées à une image. C’est ce sous-ensemble qui est communément appelé métadonnées ou champs IPTC. Il est constitué de 33 métadonnées de type interne, c'est-à-dire stockées à l’intérieur des fichiers images JPEG ou TIFF.

Ces informations peuvent nous renseigner entre autres sur :

- L'origine de l'image : appareil de prise de vue numérique ou scanner…
- Le type d’image : photographie, reproduction d'un document, OCR, forme vectorielle, dessins, logo…
- La source de la capture : type de scanner, d'appareil de prise de vue.
- L'éclairage de la prise de vue.
- Le type d'enregistrement : format de fichier, version des logiciels utilisés, présence d'un profil d'entrée ou de visualisation.
- Le sujet de l'image : objet, architecture, archéologie, portraits...
- La localité, le pays…
- L'auteur de l'image : nom du photographe, de l'infographiste, de la société, etc.
- La date de création de l'image.
- Le n° de CD d'archivage des fichiers…

La nomenclature des champs IPTC-NAA illustre les difficultés inhérentes au domaine des métadonnées : la terminologie adoptée et la sémantique des éléments sont adaptées à la presse quotidienne et peuvent paraître inadéquates pour d’autres secteurs traitant l’image comme la botanique.

D’autre part, il est possible de définir des champs personnalisés de type IPTC. Par exemple, le logiciel  FotoStation permet de définir vingt Custom Fields numérotés de 200 à 219. L’utilisation de ces champs personnalisés peut constituer une solution propriétaire dans le cas où la nomenclature IPTC est insuffisante ou inadaptée.


- Critique

Ces informations à la fois techniques et documentaires sont de plus en plus indispensables, avec le développement des bases de données et surtout celui de la prise de vue numérique qui touche de plus en plus le grand public, si l'on souhaite constituer des banques d'images structurées.

Dans l'avenir nous serons de plus en plus confrontés à des supports virtuels qui devront être identifiés au risque de se retrouver avec des milliers de données informelles. L'utilisation des champs IPTC constitue un premier pas vers cette organisation et cette structuration de l'information qui doit être contenue dans l'image.

Cependant, des champs IPTC peuvent être inclus uniquement dans des images au format JPEG, TIFF ou BMP. Cette méthode n’est pas extensible à tout type de document. Seuls les formats de fichiers définis dans la spécification officielle sont compatibles. De plus, les champs IPTC peuvent se révéler parfois inadaptés pour des critères purement botaniques.