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--> d'une façon générale pour établir une épithète en français bien rechercher l'étymologie de l'épithète latine!!
Problèmes rencontrées lors de l'établissement d'une nomenclature normalisée
Noms de genre :
- 1- Cas d'un nom français utilisé également pour désigner d'autres genre(s), il existe plusieurs cas :
- Nom beaucoup plus utilisé pour désigner un autre genre en particulier (ex : « arabette » utilisé pour désigner une espèce du genre Arabidopsis mais surtout utilisé pour le genre Arabis ; Lycopodiella : « Lycopode » utilisé pour les genres Lycopodium et Diphasiastrum)
- Nom utilisé pour un ou quelques autres genres mais que pour quelques espèces (la plus part du temps dans ce cas, les autres genres en question ont un nom français plus utilisé pour la totalité de leurs espèces ; ex. Sainfoin utilisé pour le genre Onobrychis et Hedysarum... Mais Onobrychis aussi appelé Esparcette)
- Nom utilisé pour désigner beaucoup d'autres genres (ex. Moutarde, Genêt, Immortelle)
- Nom autant utilisé pour un autre genre (souvent très proche morphologiquement (Calystegia et Convolvulus ; Fragaria et Duschesnea ; Geranium et Pelargonium ; Leucoium et Acis)
- Nom utilisé pour un autre genre car autrefois associés au sein du même genre (changements nomenclaturaux : fractionnement de genres, regroupement de genres et/ou création de nouveaux genres) (ex. Fallopia et Polygonum = Renouée ; Consolida et Delphinium = Dauphinelle ; Lycopodium, Lycopodiella, Diphasiastrum et Huperzia tous considérés comme des Lycopodes ; Leuzea, Rhaponticum et Stemmacantha ? ; Glandora, Lithodora et Lithospermum ? ; Anagallis désormais Lysimachia...)
- 2- Existence de deux noms français distincts autant utilisés pour désigner le même genre : selon G.Lamoureux garder celui qui est le plus proche du latin... ? (ex. Asplenium = Asplénie ou Doradille ; Drosera = Droséra ou Rossolis ; Erodium = bec-de-grue ou érodium)
- 3- Deux noms français tout deux proches du latin et très utilisés (Crepis = Crepis ou Crépide). Choix subjectif ?
- 4- Difficulté pour les ptéridophytes « toutes » appelées dans le langage courant « Fougère », permettant difficilement de faire la distinction entre les différents genres de ce taxon. (ex. Dryopteris = Fougère mâle ?)
- 5- Genre auquel il serait difficile de n'attribuer qu'un seul nom français pour désigner toutes les espèces du genre (Rubus, Prunus …) --> établir des exceptions (idée de JM pour les prunus, établir des groupes informels intermédiaires ex. : -Prunier (cerisier) acide- ou -Prunier (cerisier)griotte- pour Prunus cerasus)
- 6- Nom français désignant par l'usage un grand nombre d'espèces dans le même genre mais pas la totalité (ex. Rumex = Patiences et Oseilles ; Viola : Violettes et Pensées ; Filago = souvent appelé Cotonnière mais pas systématiquement)
- 7- Une seule espèce dans le genre en France métropolitaine avec un nom vernaculaire très connu pour l'espèce, ne reflétant pas du tout le latin et ne suivant pas la règle de la « binomialité » des noms normalisés. (ex. Leymus arenarius = Seigle de mer ou Grand oyat)
- 8- Nom latin un peu difficile : trouver un nom « mieux » adapté ? (ex. Hammarbya, Kickxia)
Épithètes spécifiques :
- 1- L'épithète en français la plus utilisée découle d'une erreur :
- de traduction latine ;
- de nomenclature (ex. : faux-vernis-du-japon pour Ailanthus altissima) ;
- 1bis- L'épithète latine est déjà une erreur (ex. Erica erigena : syn. sensu Erica mediterranea de Coste à donné le nom de Bruyère méditerranéenne)
- 2- Choix parfois difficile
- entre la traduction latine (surtout lorsqu'elle est descriptive) et le nom populaire. (ex. Glechoma hederacea = Glécome faux-lierre ou Gl.lierre-terrestre) --> Donner des priorité dans la règle B1
- entre deux traductions latines autant utilisées dans le langage courant (ex. Dianthus superbus : Œillet magnifique ou Œillet superbe ? ; Halimione pedunculata : Obione à -fruit-pédonculé ou O. pédonculé ?) --> choix subjectif
- 3- Nom populaire découlant de la traduction d'une subsp. (ex. Bromus hordeaceus = Brome mou vient de Bromus hordeaceus subsp mollis)
- 4- L'épithète en français peut découler d'un nom populaire très connu mais utilisé pour une ou d'autres espèce(s) (ex. Lepidium squamatum : Lepidium écailleu(se) ou L. corne-de-cerf ; -corne-de-cerf- aussi utilisé pour Lepidium didymum
- 5- L'épithète en français découle de la traduction de l’épithète latine d'un ancien nom de la plante (ex. Matricaria perforata : Matricaire inodore (car syn. Matricaria inodora) ou perforée (traduction perforata)... exemple finalement réglé vu que son nouveau nom est Tripleurospermum inodorum)
- 6- Étymologie latine parfois mystérieuse (ex. Parietaria judaica : judaica = juive, de Judée mais pourquoi...? ; Sysimbrium irio : irio = ??)
- 7- Épithète latine difficile à traduire (ex. Paulownia tomentosa : tomentosa = "à poils mous et longs" ; Dryopteris aemula : aemula = semblable, identique, tel ; on pourrait alors l'appeler Dr. imitateur, ou trompeur, ou mimétique...)
--> d'une façon générale pour établir une épithète en français bien rechercher l'étymologie de l'épithète latine!!