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Objectif : stimuler l'imagination pour accrocher le public
Public : tout public
Support : idées en vrac
A utiliser : lors de sorties
Folle Avoine
La tige creuse, un système très économique en matière (gain de matière pour une solidité accrue) pour permettre à la fleur de monter le plus haut afin de disséminer son pollen par le vent.
Les étamines en forme de chisteras (batte creuse et courbée utilisée pour lancer la balle à la pelote basque) qui permettent au pollen mûr d'attendre le vent propice à sa dispersion.
Les nœuds qui, lorsque la plante est piétinée, impulsent la multiplication végétative. C'est ce que l'on fait lorsqu'on roule la pelouse.
Les fruits sont des sortes de grains de blé recouverts de poils et munis de longues "pattes", chacune de ces "pattes" se vrille à la sécheresse de l'après midi et se déroule lors de la rosée du matin. De plus chaque fruit est muni d'une tête dure et muni de poils qui l'empêchent de reculer peuvent s'agripper dans les poils des mammifères (pouvant même les blesser. J'ai déjà vu à plusieurs reprises des chiens dont les coussinets étaient blessés par la pointe du fruit de la folle avoine) s'éloigne ainsi de la plante "mère" : On ne grandit bien que loin de ses parents !
Anecdotes pour intéresser à la botanique en vrac.
Objectif : stimuler l'imagination pour accrocher le public
Public : tout public
Support : idées en vrac
A utiliser : lors de sorties
- Chez les rumex (polygonacées) : les fruits ressemblent à des lampions chinois plus ou moins tarabiscotés en fonction de l’espèce. Sans oublié le Rumex élégant (Rumex pulcher) avec sa feuille en forme de violon .
- Les violacées ont les pistils et étamines qui simulent un petit bonhomme avec un gilet de sauvetage assis sur un nénuphar.
- La fleur des lamiers vue de profil ressemble à une dame coiffée d’une capeline qui pêche au bord de l’eau.
- Le fruit des lamiacées (tétrakène) ressemble à un camembert coupé en 4 au fond du calice.
- La fleur des lamiacées ressemble à une bouche (« labios » en espagnol).
- Le fruit des mauves, dans la même série, ressemble à une citrouille dont chaque quartier est un fruit.
- La capsule du fruit des scrophulariacées (notamment certaines véroniques) ressemble à une tête de Golgot … mais oui, vous savez dans Goldorak, quand la lune est rousse Véga attaque et les Golgots se déchaînent avec leur drôle de tête surmontée d’une expansion filamenteuse (le reste du stigmate).
- Le fruit de certaines euphorbiacées (les mercuriales notamment) peut faire penser aux attributs mâles de singe.
- Le mot laitue vient du mot « lait », le latex que celle-ci produisent. (Idem pour le mot laiteron)
- L’infructescence (les fruits poilus) du séneçon ressemble à une tête de papi sénile (même étymologie) à moins que l’érigéron ne lui cède la place dans le service de gériatrie (même étymologie)
- Le fameux charme d’Adam est d’être à poil !! bien que semblable au premier coup d’œil la feuille de charme et de hêtre diffèrent : le charme possède des feuilles avec des dents et le hêtre lui possède des feuilles avec des poils.
- La Mercuriale annuelle (Mercurialis annua) tire son nom du dieu Mercure, dieu du commerce et des voyageurs, du fait qu’elle pollinise très facilement.
- Le nom de a Stellaire intermédiaire (Stellaria media) vient de la forme de ses fleurs en étoile (stella en latin).
- Le nom de la Pariétaire de Judée (Parietaria judaica) vient du latin parietis signifiant “paroi faisant” (se développant sur les murs).
- La Capselle bourse-Ă -pasteur (Capsella bursa-pastoris) doit son nom Ă la forme de ses fruits qui ressemblent Ă d'anciennes sacoches de bergers.
- Le Liseron des champs (Convolvulus arvensis): du latin convolvere, s’enrouler : allusion au mode de développement de la plante.
- Capillaire rouge (Asplenium trichomanes): le nom « capillaire » vient de la finesse de la “tige” des feuilles ressemblant à un cheveu.
Folle Avoine
La tige creuse, un système très économique en matière (gain de matière pour une solidité accrue) pour permettre à la fleur de monter le plus haut afin de disséminer son pollen par le vent.
Les étamines en forme de chisteras (batte creuse et courbée utilisée pour lancer la balle à la pelote basque) qui permettent au pollen mûr d'attendre le vent propice à sa dispersion.
Les nœuds qui, lorsque la plante est piétinée, impulsent la multiplication végétative. C'est ce que l'on fait lorsqu'on roule la pelouse.
Les fruits sont des sortes de grains de blé recouverts de poils et munis de longues "pattes", chacune de ces "pattes" se vrille à la sécheresse de l'après midi et se déroule lors de la rosée du matin. De plus chaque fruit est muni d'une tête dure et muni de poils qui l'empêchent de reculer peuvent s'agripper dans les poils des mammifères (pouvant même les blesser. J'ai déjà vu à plusieurs reprises des chiens dont les coussinets étaient blessés par la pointe du fruit de la folle avoine) s'éloigne ainsi de la plante "mère" : On ne grandit bien que loin de ses parents !