Compte-rendu de la journée du 22 avril 2004. Excursion dans le massif de Marseilleveyre jusqu'à la calanque de Callelongue

par Benoit BOCK & Jean-Luc TASSET.


Les calanques de Marseille et le massif de Marseilleveyre sont réputées pour leur flore originale. Ils représentent un haut lieu de la botanique française. Une randonnée dans le massif nous permet de rencontrer une partie des réprésentants de cette flore.

Nous herborisons dans la partie occidentale du massif calcaire des Calanques, autour du Cap Croisette. Notre itinéraire débute à la calanque des Trous au nord du village des Goudes. Nous rejoignons le GR98 sur le fortin des Goudes, puis nous suivons un sentier en balcon en adret du vallon de la grotte de Saint Michel d’Eau Douce. Nous redescendons le vallon pour rejoindre Callelongue.

Les milieux rencontrés sur notre trajet appartiennent tous au domaine méditerranéen. Ils sont cependant relativement variés, liés à l’épaisseur du sol, à l’exposition, à la proximité du rivage et … aux activités humaines.
Les caractères édaphiques sont liés au calcaire urgonien (faciès du Crétacé inférieur), qui déterminent le relief vigoureux de cette partie ouest des calanques. La roche est souvent directement à nu : parois d’un blanc éblouissant, éboulis, parfois recouverte d’un sol maigre sur les pentes, plus profond dans les vallons aboutissant à chaque calanque.

Calanque [Robert, 1984] vient du provençal calanco et désigne une crique entourée de rochers en Méditerranée. Les calanques de Marseille proviennent de l’ennoiement de vallons étroits précédemment creusés au cours de périodes pendant laquelle le niveau marin était bien inférieur au niveau actuel. Pendant les périodes glaciaires (en particulier au Würm, dernière glaciation), le niveau marin était inférieur d’une centaine de mètres au niveau actuel. Les cours d’eau ont creusé alors des canyons étroits et allongés dans le massif des Calanques, répétant ainsi sur une échelle plus petite les événements du Messinien (Miocène supérieur : il y a 6 millions d'années), pendant lequel la fermeture épisodique du détroit de Gibraltar provoqua un quasi-assèchement de la Méditerranée et donnant naissance à de gigantesques canyons, tels celui du Rhône, aujourd’hui comblé par les sédiments.
Le climat méditerranéen est marqué par une saison sèche prononcée durant l’été, qui est donc une saison de repos pour la plupart des plantes de la garrigue. Les conditions générales du climat méditerranéen sont poussées ici à l’extrême pour notre pays : le Cap Croisette est un pôle de sécheresse avec moins de 400mm de précipitations par an, alors que Marseille tout proche reçoit environ 570mm de précipitations par an, ce qui est comparable à la pluviosité de Paris. A ces conditions déjà rudes d’ajoutent les contraintes liées au littoral : vent (Mistral), embruns.

La prospection commence dès que le car nous a déposés à la calanque des Trous.
Le milieu est une garrigue littorale. La végétation est rase et clairsemée, laissant largement apparaître le calcaire blanc éblouissant. De nombreux végétaux classiques des garrigues ont ici un port prostré, tels le romarin, le cade.

Nous y observons notamment :

Anagallis arvensis L. subsp. arvensis
Anthemis maritima L. subsp. maritima
Astragalus tragacantha L. *
Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv.
Camphorosma monspeliaca L.
Cistus albidus L.
Coris monspeliensis L.
Crithmum maritimum L.
Euphorbia exigua subsp. exigua var. retusa L.
Euphorbia peplus var. minima DC.
Euphorbia segetalis L. subsp. segetalis
Fumana laevipes (L.) Spach
Globularia alypum L.
Juniperus phoenicea L. subsp. phoenicea
Lotus cytisoides L. subsp. cytisoides
Pallenis maritima (L.) Greuter
Pistacia lentiscus L.
Plantago subulata L.
Reichardia picroides (L.) Roth
Rosmarinus officinalis L.
Senecio cineraria DC.
Smilax aspera L.
Sonchus asper subsp. glaucescens (Jord.) Ball *
Sonchus tenerrimus L.
Thymelaea tartonraira (L.) All. subsp. tartonraira *

Thymelaea tartonraira (L.) All. est un nanophanérophyte, chaméphyte suffrutescent de 2-10 dm généralement halophile rupestre (Astragalo-Plantaginetum crassifoliae) qui supporte l’exposition au vent (mistral). De répartition sténoméditerranéenne (Espagne, France, Corse, Italie, Sardaigne, Sicile, Grèce, Turquie, Asie Mineure, Tunisie, Algérie, Maroc), il est extrêmement localisé en France bien que parfois abondant:
- Bouches-du-Rhône : (Marseille : massif de Marseilleveyre (les Calanques), îles Maïre et Riou ; bords de l’étang de Berre)
- Var : Hyères (île du Levant) la Seyne (Saint-Mandrier).
- Corse : Cap Corse, littoral de la Balagne, Ajaccio et ses environs, Bastia et ses environs, Toga, région de Bonifacio.
Ici, nous l'observons dans une zone proche du littoral, bien qu'il puisse par ailleurs se trouver dans les étages thermo-et mésoméditerranéen.
Plusieurs sous-espèces de ce taxon sous distinguées en Europe :
Thymelaea tartonraira subsp. thomasii (Duby) Arcang. endémique de Corse
Thymelaea tartonraira subsp. transiens (Briq.) Gamisans endémique Corse
Thymelaea tartonraira subsp. argentea (Sm.) Holmboe de Méditerranée orientale
Thymelaea tartonraira subsp. valentina (Pau) O.Bolos & Vigo endémique du sud de la Catalogne


Astragalus tragacantha L. (= Astragalus massiliensis (Mill.) Lam., Tragacantha massiliensis Mill.)
Ce chaméphyte de 2-5 dm, velu-blanchâtre, formant un buisson très épineux et dense ne passe pas inaperçu. Très localisée en France (Bouches-du-Rhône : îles de Pomègues, Ratonneau, Riou, Maïre, Jarre ; massif de Marseilleveyre... et Var : Saint-Cyr-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages, la Seyne), cette sténoméditerranéenne occidentale est aussi présente au Portugal, en Espagne, en Corse, en Sardaigne et enTunisie, mais souvent éclatés en taxons autonomes bien que morphologiquement très proches comme par exemple l'Astragalus terraccianoi Vals. en Corse. C'est un taxon calcicole des côtes rocheuses et rocailleuses (Astragalo-Plantaginetum subulatae ici), mais qui peut pénétrer dans les étages thermo et méditerranéen jusqu'à environ 200 m d'altitude.


Le sentier quitte le littoral et monte en rejoignant le GR98. Nous herborisons ainsi jusquÂ’au vallon de la grotte de Saint Michel de lÂ’Eau Douce.
De nombreuses plantes sont observées en chemin.

a. La végétation arbustive et lianescente sur sol relativement développé :
Amelanchier ovalis Medik. subsp. ovalis fl.
Asparagus acutifolius L. f.
Cistus albidus L. fl.
Juniperus phoenicea L.
Erica multiflora L. f.
Lonicera implexa Aiton fl.
Phillyrea angustifolia L. fl.
Pinus halepensis Mill. s f.
Pistacia lentiscus L. f.
Pistacia terebinthus L. f.
Quercus coccifera L. f. – fr.
Rhamnus alaternus L. f.
Rhus coriaria L. f.
Rosmarinus officinalis L. fl.
Smilax aspera L. f.

Le Sumac des Corroyeurs (Rhus coriaria) est un arbuste abondant dans le massif de Marseilleveyre. Il n'y est pourtant pas indigène. Il aurait été introduit pour ses propriétés tinctoriales, obtenues à partir de ses feuilles. Son nom spécifique dérive directement du noms des taneurs romains : les coriarii [CARDON, 1990].

b. D’assez nombreuses espèces des garrigues ont un port de sous-arbrisseau (bien que parfois non nettement lignifié) :
Cheirolophus intybaceus (Lam.) Dostál f.
Coronilla juncea L. fl.
Dorycnium pentaphyllum Scop. fl.
Fumana ericoides subsp. montana (Pomel) GĂĽemes & al. fl.
Fumana laevipes (L.) Spach fl.
Fumana thymifolia (L.) Spach ex Webb fl.
Globularia alypum L. fl.
Helianthemum pilosum (L.) Desf. fl.
Helianthemum syriacum (Jacq.) Dum.Cours.(= H. lavandulifolium) bt.
Staehelina dubia L. fl.
Teucrium flavum L. bt.
Thymelaea tartonraira (L.) All. subsp. tartonraira fl.
Thymus vulgaris L. fl.

Helianthemum pilosum est un taxon voisin d'Helianthemum apenninum dont il se distingue par ses fleurs nettement plus petites et son calice rougeâtre et surtout glabre.

c. Les plantes herbacées, annuelles ou vivaces, sont abondantes et pour la plupart bien fleuries en cette saison :
Anthyllis montana L. fl.
Anthyllis vulneraria subsp. praepropera (A.Kern.) Bornm. fl.
Aphyllanthes monspeliensis L. fl.
Asterolinon linum-stellatum (L.) Duby fl.
Biscutella laevigata L. fl.
Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv. f.
Bupleurum baldense Turra fl.
Carlina corymbosa L. sec
Centranthus calcitrapae (L.) Dufr. fl.
Centranthus ruber (L.) DC. subsp. Rubber fl.
Clypeola jonthlaspi L.
Coris monspeliensis L. fl.
Cytinus hypocistis subsp. clusii Nyman bt.
Dianthus sylvestris subsp. longicaulis (Ten.) Greuter & Burdet fl.
Eryngium campestre L. f.
Euphorbia characias L. fl.
Euphorbia exigua subsp. exigua var. retusa L. fl.- fr.
Helichrysum stoechas (L.) Moench fl.
Hippocrepis ciliata Willd. fl.
Laserpitium gallicum L. fl.
Linaria simplex Desf. fl.-fr.
Linum strictum L. subsp. strictum fl.
Lobularia maritima (L.) Desv. subsp. maritima fl.-fr.
Melica minuta L. subsp. minuta fl.
Odontites luteus (L.) Clairv. subsp. luteus sec
Ononis minutissima L. f.
Ophrys lutea Cav. fl.
Pallenis spinosa (L.) Cass. fl.
Reichardia picroides (L.) Roth fl.
Piptatherum caerulescens (Desf.) P.Beauv. fl.
Rubia peregrina L. f.
Ruta angustifolia Pers. fl.
Senecio cineraria DC. f.
Teucrium aureum Schreb. bt.
Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W.Schmidt fl.

Le Cytinet (Cytinus) est une plante parasite des Cistes. Il existe deux sous-espèces :
- subsp. cytinus Ă  fleurs jaunes parasitant les Cistes Ă  fleurs blanches tel que Cistus monspeliensis
- subsp. clusii Ă  fleurs blanches parasitant les Cistes Ă  fleurs roses tel que Cistus albidus.
Cette plante que l'on trouve généralement classée dans une famille propre, celle des Cytinaceae, est à rattacher aux Rafflesiaceaes, famille de plantes parasites essentiellement tropicales.

d. La végétation des éboulis : Ces éboulis hébergent l'association à Gouffeia arenarioides Molinier 1934.
Galium corrudifolium Vill.
Gouffeia arenarioides DC. *
Iberis linifolia subsp. stricta (Jord.) Rouy & Foucaud
Laserpitium gallicum L.
Linaria supina (L.) Chaz.
Valantia muralis L.

Gouffeia arenarioides est une endémique provençale abondante dans les éboulis fins des Calanques de Marseille, mais également bien représentée dans les massifs calcaires moins littoraux comme au Garlaban par exemple [obs. pers. JLT] où elle colonise les mêmes milieux.

e. La végétation des parois rocheuses:
Asplenium petrarchae (Guérin) DC. *
Ceterach officinarum Willd.
Chiliadenus saxatilis (Lam.) Brullo f. *
Galium corrudifolium Vill.
Melica minuta L.
Parietaria judaica L.
Phagnalon sordidum (L.) Rchb.
Sedum dasyphyllum L.
Valantia muralis L.

Chiliadenus saxatilis (Lam.) Brullo f. plus connue sous le nom de Jasonia saxatilis (Lam.) Guss. ou Jasonia glutinosa sensu H.J.Coste est assez fréquente sur les parois rocheuses de ce massif. Elle se reconnait aisément même non fleurie à l'odeur résineuse de ses feuilles.
Asplenium petrarchae (Guérin) DC. est l'une des rare fougère thermophile de notre flore. Elle occupe elle aussi les fentes des rochers calcaires mais plutôt en ubac ou dans des zones ombragées par la végétation. Dans ce même type de milieu on peut trouver dans ce massif, Asplenium sagittatum. Une station est connue à Callelongue [Obs. pers., BB] mais le temps manque pour s'y rendre.


Le retour vers Callelongue nous permet d’observer une végétation de milieu anthropisé, où sont présentes de nombreuses espèces nitrophiles.
Aptenia cordifolia (L.f.) Schwantes fl. (échappé de jardin)
Beta vulgaris subsp. maritima (L.) Arcang.
Carduus tenuiflorus Curtis
Centaurea calcitrapa L.
Centranthus ruber (L.) DC.
Cerastium glutinosum Fr.
Echium calycinum Viv.
Erodium chium (L.) Willd.
Euphorbia peplus L.
Foeniculum vulgare Mill.
Fumaria capreolata L.
Geranium rotundifolium L.
Hordeum murinum subsp. leporinum (Link) Arcang.
Hyoscyamus albus L.
Hyoseris radiata L.
Lavatera arborea L.
Lavatera cretica L.
Lepidium draba L.
Oxalis corniculata L.
Parietaria judaica L.
Pinardia coronaria (L.) Less.
Poa annua L.
Rapistrum rugosum subsp. orientale (L.) Arcang.
Rostraria cristata (L.) Tzvelev
Smyrnium olusatrum L.
Stellaria media (L.) Vill.
Urtica pilulifera L.


La dernière partie du trajet nous permet d’herboriser dans la garrigue littorale très ouverte sous l’ancien sémaphore de Callelongue, où nous notons :

Artemisia caerulescens subsp. gallica (Willd.) K.M.Perss.
Astragalus tragacantha L.
Cistus salviifolius L.
Coris monspeliensis L.
Echium calycinum Viv.
Euphorbia characias L.
Frankenia hirsuta L.
Glaucium flavum Crantz
Helianthemum pilosum (L.) Desf.
Helianthemum syriacum (Jacq.) Dum.Cours. (= H. lavandulifolium) *
Hymenolobus procumbens cf. subsp. revelieri (Jord.) Greuter & Burdet fl.-fr. est déterminé avec quelques difficultés.
Lavatera cretica L.
Limonium minutum (L.) Chaz.
Linum strictum L. subsp. strictum
Medicago littoralis Rohde ex Loisel.
Pallenis maritima (L.) Greuter
Plantago lagopus L.
Plantago subulata L.
Reichardia picroides (L.) Roth
Senecio leucanthemifolius subsp. transiens (Rouy) P.Fourn.
Silene sedoides Poir.
Thymus vulgaris L.
Valantia muralis L.

Silene sedoides, Senecio leucanthemifolius subsp. transiens, Pallenis maritima présente une crassulescens importante leur permettant de résister à la sècheresse du milieu accentuée ici par la présence de sel issu des embruns projetés par le vent.

Quelques uns d’entre nous font un dernier détour vers l’ancien blockhaus au sud des Goudes pour observer une station d’Euphorbia dendroides L.
Cette euphorbe caractéristique de l’étage thermoméditerranéen semble ici à son extrême limite occidentale en France. Une station a été localisée également (par quelques grimpeurs botanistes) un peu plus à l’est dans une paroi rocheuse des Calanques [GIRAUD, 1983] . Quelques pieds existent au Bec de l’Aigle près de la Ciotat [Obs. Pers., BB & JLT]. C’est cependant à partir de Toulon vers l’est que sa présence cesse d’être anecdotique [LAVAGNE André & al., 1974]

Au cours de cette journée, nous avons pu ainsi observer et admirer différents aspects de la végétation des Calanques, qui constitue un trésor naturel inestimable aux portes mêmes de Marseille. A côté d’espèces communes et facilement observables dans toute la Provence calcaire, nous avons également pu admirer quelques espèces rares, mais ici localement abondantes…

Bibliographie:
  • ALBERT, A. & JAHANDIEZ, E. - 1908 - Catalogue des plantes vasculaires qui croissent naturellement dans le dĂ©partement du Var P. Klincksieck, Paris. (Mus. Hist. Nat. Toulon repr. 1985). [I]- XLIV, [1]-616
BOURNÉRIAS, M., POMEROL, C. & TURQUIER, Y. - 1992 - Guides naturalistes des côtes de France. La Méditerranée de Marseille à Banyuls. Delachaux & Niestlé, Neuchâtel. Paris [1]-272
CARDON, D - 1990 - Guide des tintures naturelles - Delachaux & Niestlé - 400 pp.
COULOMB, Christian - 1995 - Observations botaniques dans les Bouches-du- RhĂ´ne. Monde Pl. 452 : 28-29
GIRAUD, R. - 1983 - L'Euphorbia dendroides L. à Marseille - Bulletin de la Société Linnéenne de Provence - 35 p. 19
LAVAGNE André & al. - 1974 - Répartition et signification des stations à Euphorbia dendroides L. entre Toulon et l'embouchure du Var - Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille - 34 : pp. 251 à 268
MOLINIER René - 1957 - La végétation du bassin synclinal de la Ciotat-Le Beausset (Var) - Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille - 17, pp. 45 : 71
MOLINIER René - 1975 - Catalogue des plantes vasculaires des Bouches-du-Rhône - Imprimerie Municipale de Marseille - 375 pp.
PRELLI Rémy & BOUDRIE Michel - 2001 - Les Fougères et Plantes alliées de France et d’Europe occidentale - Belin - [1] à 432
VELA Errol & al. - 2000 - A propos d'Astragalus tragacantha L. [syn.: A. massiliensis (Miller) Lam.], espèce protégée: stations nouvelles sur la commune de Marseille - Monde Pl. - 470 : pp. 10 à 11
VELA Errol - 1998 - A propos d’Astragalus tragacantha L. (syn.: A. massiliensis (Miller) Lam.), espèce protégée: station nouvelle dans un biotope méconnu - Monde Pl. - 461 : pp. 24 à 25
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VELA Errol & al. - 2001 - A propos d'Asplenium sagittatum (DC.) Bange (Syn. : scolopendrium hemionitis Auct.), espèce protégée : stations nouvelles sur la commune de Marseille - Monde Pl. - 473 : pp. 20 à 21